Des unités de l'armée libyenne vont entrer à Koufra, dans le sud-est de la Libye, pour sécuriser cette ville où des affrontements meurtriers ont opposé des tribus rivales ces deux dernières semaines, a affirmé jeudi le chef d'état-major de l'armée libyenne. "Des unités de l'armée nationale (en cours de formation) se trouvent à l'aéroport de Koufra et vont entrer pour sécuriser la ville", a déclaré le chef d'état-major, Youssef al-Mangouch, au cours d'une conférence de presse à Tripoli. Il a toutefois affirmé que la situation y était "calme" mercredi et jeudi. M. Mangouch a indiqué qu'il n'était pas en mesure de fournir un "bilan précis" des victimes de ces heurts. Il avait déjà fait savoir dans un précédent bilan la semaine dernière que les violences de Koufra, avaient fait 17 morts et 20 autres blessées, affirmant que ces affrontements "vont être contrôlés et maîtrisés à travers le dialogue et des solutions pacifiques". Pour sa part, l'émissaire de l'ONU en Libye, Ian Martin, a indiqué que les agences humanitaires des Nations unies étaient "en route vers Koufra pour voir ce qu'elles peuvent faire pour aider les victimes du conflit". "A ce stade, nous ne pouvons pas donner une évaluation indépendante de l'importance (du nombre) des victimes", a indiqué M. Martin au cours d'une conférence de presse séparée à Tripoli. "Mais il est clair que beaucoup de gens ont perdu leurs vies et qu'il y a un besoin urgent de soins médicaux pour un nombre important de personnes qui ont été gravement blessées", a-t-il dit. Les affrontements entre la tribu des Toubous et celle de Zouwaya avaient éclaté le 12 février à Koufra, située à la frontière avec le Tchad, le Soudan et l'Egypte. Les autorités libyennes avaient déjà annoncé l'envoi de renforts sécuritaires dans le sud-est du pays pour tenter de rétablir l'ordre et mettre fin aux conflits tribaux dans cette région, après l'éclatement d'affrontements à Koufra entre la tribu Zwai et celle des Tobous. Les combats à Koufra ont apparemment éclaté après qu'un membre de la tribu Zwai eut été tué par trois hommes vraisemblablement de la tribu Tobu, selon une source des Zwai. Le Conseil national libyen de transition (CNT) au pouvoir en Libye avait mis en garde qu'il "frapperait fort toute personne qui tente de menacer la stabilité de la Libye", à l'occasion de la célébration vendredi dernier du premier anniversaire de la révolution du 17 février 2011. Des unités de l'armée libyenne vont entrer à Koufra, dans le sud-est de la Libye, pour sécuriser cette ville où des affrontements meurtriers ont opposé des tribus rivales ces deux dernières semaines, a affirmé jeudi le chef d'état-major de l'armée libyenne. "Des unités de l'armée nationale (en cours de formation) se trouvent à l'aéroport de Koufra et vont entrer pour sécuriser la ville", a déclaré le chef d'état-major, Youssef al-Mangouch, au cours d'une conférence de presse à Tripoli. Il a toutefois affirmé que la situation y était "calme" mercredi et jeudi. M. Mangouch a indiqué qu'il n'était pas en mesure de fournir un "bilan précis" des victimes de ces heurts. Il avait déjà fait savoir dans un précédent bilan la semaine dernière que les violences de Koufra, avaient fait 17 morts et 20 autres blessées, affirmant que ces affrontements "vont être contrôlés et maîtrisés à travers le dialogue et des solutions pacifiques". Pour sa part, l'émissaire de l'ONU en Libye, Ian Martin, a indiqué que les agences humanitaires des Nations unies étaient "en route vers Koufra pour voir ce qu'elles peuvent faire pour aider les victimes du conflit". "A ce stade, nous ne pouvons pas donner une évaluation indépendante de l'importance (du nombre) des victimes", a indiqué M. Martin au cours d'une conférence de presse séparée à Tripoli. "Mais il est clair que beaucoup de gens ont perdu leurs vies et qu'il y a un besoin urgent de soins médicaux pour un nombre important de personnes qui ont été gravement blessées", a-t-il dit. Les affrontements entre la tribu des Toubous et celle de Zouwaya avaient éclaté le 12 février à Koufra, située à la frontière avec le Tchad, le Soudan et l'Egypte. Les autorités libyennes avaient déjà annoncé l'envoi de renforts sécuritaires dans le sud-est du pays pour tenter de rétablir l'ordre et mettre fin aux conflits tribaux dans cette région, après l'éclatement d'affrontements à Koufra entre la tribu Zwai et celle des Tobous. Les combats à Koufra ont apparemment éclaté après qu'un membre de la tribu Zwai eut été tué par trois hommes vraisemblablement de la tribu Tobu, selon une source des Zwai. Le Conseil national libyen de transition (CNT) au pouvoir en Libye avait mis en garde qu'il "frapperait fort toute personne qui tente de menacer la stabilité de la Libye", à l'occasion de la célébration vendredi dernier du premier anniversaire de la révolution du 17 février 2011.