Les hommes souffrant d'une dépression présentent rarement les symptômes typiques de cette maladie, tels que la sensation de fatigue, la tristesse et l'absence de motivation. A l'inverse des femmes, la dépression se traduit souvent chez eux par des manifestations d'agressivité, une grande ardeur au travail ou des problèmes d'alcool, souligne l'hebdomadaire allemand Focus en citant, en exemple, Napoléon, dont la célèbre mélancolie ne l'empêcha pas de s'imposer comme l'un des plus grands chefs militaires de son temps. La dépression passe, donc, souvent inaperçue chez les hommes. Selon les statistiques, un homme sur huit souffre d'un trouble de l'humeur au moins une fois dans sa vie. Chez les femmes, le risque serait deux fois plus élevé. Pour Anne Maria Möller-Leimkühler, spécialiste des troubles psychiques et chercheuse à l'université Ludwig-Maximilians, à Munich, ces chiffres sont trompeurs : «Les dépressions sont systématiquement sous-diagnostiquées et pas suffisamment prises en charge chez les hommes.» Les experts considèrent, en effet, que cette maladie concerne les hommes autant que les femmes. Mais le cliché selon lequel la dépression serait avant tout une «affaire de bonnes femmes» a toujours la vie dure. Ce qui explique en grande partie pourquoi beaucoup d'hommes dépressifs n'osent pas demander de l'aide. Le vieil idéal masculin du macho, du genre James Bond ou cow-boy Marlboro, continue d'hanter l'inconscient des hommes, avance Nordbayern.de : «Fort, pas faible comme les femmes, travailleur, constant, sexuellement actif. La force est masculine, les sentiments féminins.» Les causes à l'origine d'un épisode dépressif sont d'ailleurs différentes chez les hommes : elles sont avant tout liées à des changements dans la sphère professionnelle, telles que l'arrivée d'un nouveau chef, la restructuration d'un service ou la perte d'emploi. Chez les femmes, au contraire, les tensions dans la sphère personnelle et familiale sont les principaux facteurs déclenchants d'une dépression, selon une étude menée par Elisabeth Schramm, professeure de psychologie à la clinique universitaire de Fribourg, citée par l'hebdomadaire Die Zeit. A Hanovre, une clinique expérimentale propose d'ailleurs depuis l'an dernier des thérapies ambulatoires réserveés uniquement aux hommes, et un groupe de travail «Dépression masculine» a été créé à Fribourg. Les hommes souffrant d'une dépression présentent rarement les symptômes typiques de cette maladie, tels que la sensation de fatigue, la tristesse et l'absence de motivation. A l'inverse des femmes, la dépression se traduit souvent chez eux par des manifestations d'agressivité, une grande ardeur au travail ou des problèmes d'alcool, souligne l'hebdomadaire allemand Focus en citant, en exemple, Napoléon, dont la célèbre mélancolie ne l'empêcha pas de s'imposer comme l'un des plus grands chefs militaires de son temps. La dépression passe, donc, souvent inaperçue chez les hommes. Selon les statistiques, un homme sur huit souffre d'un trouble de l'humeur au moins une fois dans sa vie. Chez les femmes, le risque serait deux fois plus élevé. Pour Anne Maria Möller-Leimkühler, spécialiste des troubles psychiques et chercheuse à l'université Ludwig-Maximilians, à Munich, ces chiffres sont trompeurs : «Les dépressions sont systématiquement sous-diagnostiquées et pas suffisamment prises en charge chez les hommes.» Les experts considèrent, en effet, que cette maladie concerne les hommes autant que les femmes. Mais le cliché selon lequel la dépression serait avant tout une «affaire de bonnes femmes» a toujours la vie dure. Ce qui explique en grande partie pourquoi beaucoup d'hommes dépressifs n'osent pas demander de l'aide. Le vieil idéal masculin du macho, du genre James Bond ou cow-boy Marlboro, continue d'hanter l'inconscient des hommes, avance Nordbayern.de : «Fort, pas faible comme les femmes, travailleur, constant, sexuellement actif. La force est masculine, les sentiments féminins.» Les causes à l'origine d'un épisode dépressif sont d'ailleurs différentes chez les hommes : elles sont avant tout liées à des changements dans la sphère professionnelle, telles que l'arrivée d'un nouveau chef, la restructuration d'un service ou la perte d'emploi. Chez les femmes, au contraire, les tensions dans la sphère personnelle et familiale sont les principaux facteurs déclenchants d'une dépression, selon une étude menée par Elisabeth Schramm, professeure de psychologie à la clinique universitaire de Fribourg, citée par l'hebdomadaire Die Zeit. A Hanovre, une clinique expérimentale propose d'ailleurs depuis l'an dernier des thérapies ambulatoires réserveés uniquement aux hommes, et un groupe de travail «Dépression masculine» a été créé à Fribourg.