La commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) a repris ses travaux après les avoir gelés trois jours durant. Elle met ainsi fin à la brouille l'ayant opposé au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Les deux parties ont tenu au moins deux réunions pour mettre fin à cette fronde de la CNSEL. «La commission s'est réunie, jeudi, à son tour pour l'examen de plusieurs questions dont le lancement dimanche prochain de l'installation des sous-commissions de wilayas de surveillance des élections législatives » a ainsi indiqué le président de la Cnsel. La commission a gelé ses travaux dans le courant de la semaine passée pour protester contre le manque de moyens logistiques à même de lui permettre de mener à bien ses missions. Les membres de cette commission de surveillance, qui sont tous issus des partis politiques, ont reproché au ministère de l'Intérieur de vouloir les cantonner dans les bureaux. Mais les représentants du ministère ont nié en bloc ces «accusations» en estimant que les membres de la Cnsel voulaient juste faire pression pour avoir des indemnités. En effet, Daho Ould Kablia avait fait le lien dimanche entre le gel des activités de la CNESL et la volonté de ses membres de gérer une enveloppe de 500 milliards de centimes allouée à l'organisation des élections. Rappelons que les membres de cette commission ne perçoivent aucune indemnité et ce contrairement aux fois passées. Lors des précédentes élections, les membres de la commission de surveillance des élections percevaient d'importantes indemnités. La question des indemnités n'est pas la seule nouveauté puisque, contrairement aux précédentes expériences où la commission avait comme président une personnalité indépendante, cette fois-ci la responsabilité de la direction de la Cnsel a échu à un représentant d'un parti politique élu par les membres. Lors des élections qui ont eu lieu le 22 février dernier, c'est Mohamed Sediki du parti Ahd 54 qui a eu les faveurs de l'urne. Ce dernier a, bien sûr, rejeté les accusations du ministère en indiquant «qu'à aucun moment notre commission n'a demandé la gestion d'une quelconque enveloppe financière». Cela dit, cette crise a maintenant trouvé son épilogue et la Cnsel va donc s'atteler dès demain à l'installation de ses démembrements locaux. C'est la loi organique relative au régime électoral qui a institué cette commission. Une commission qui est composée des représentants des partis politiques et des listes indépendantes. Cette loi organique, qui fait partie du nouvel arsenal juridique entrant dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République, comporte 17 articles définissant le fonctionnement de la commission de surveillance des élections. Selon ce texte de loi, cette commission a «une mission de suivi et de contrôle des opérations électorales et de la neutralité des agents en charges de ces opérations». Elle est aussi autorisée à déléguer, en outre, des membres pour effectuer des visites sur le terrain à l'effet de constater la conformité des opérations électorales avec les dispositions de la loi. Daho Ould kablia a souligné le jour de l'installation de cette commission que cette dernière dispose de larges prérogatives en matière de surveillance de l'ensemble des opérations du processus électoral, il avait aussi indiqué qu'elle bénéficiera des facilitations nécessaires afin de mener à bien ses missions. La commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) a repris ses travaux après les avoir gelés trois jours durant. Elle met ainsi fin à la brouille l'ayant opposé au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Les deux parties ont tenu au moins deux réunions pour mettre fin à cette fronde de la CNSEL. «La commission s'est réunie, jeudi, à son tour pour l'examen de plusieurs questions dont le lancement dimanche prochain de l'installation des sous-commissions de wilayas de surveillance des élections législatives » a ainsi indiqué le président de la Cnsel. La commission a gelé ses travaux dans le courant de la semaine passée pour protester contre le manque de moyens logistiques à même de lui permettre de mener à bien ses missions. Les membres de cette commission de surveillance, qui sont tous issus des partis politiques, ont reproché au ministère de l'Intérieur de vouloir les cantonner dans les bureaux. Mais les représentants du ministère ont nié en bloc ces «accusations» en estimant que les membres de la Cnsel voulaient juste faire pression pour avoir des indemnités. En effet, Daho Ould Kablia avait fait le lien dimanche entre le gel des activités de la CNESL et la volonté de ses membres de gérer une enveloppe de 500 milliards de centimes allouée à l'organisation des élections. Rappelons que les membres de cette commission ne perçoivent aucune indemnité et ce contrairement aux fois passées. Lors des précédentes élections, les membres de la commission de surveillance des élections percevaient d'importantes indemnités. La question des indemnités n'est pas la seule nouveauté puisque, contrairement aux précédentes expériences où la commission avait comme président une personnalité indépendante, cette fois-ci la responsabilité de la direction de la Cnsel a échu à un représentant d'un parti politique élu par les membres. Lors des élections qui ont eu lieu le 22 février dernier, c'est Mohamed Sediki du parti Ahd 54 qui a eu les faveurs de l'urne. Ce dernier a, bien sûr, rejeté les accusations du ministère en indiquant «qu'à aucun moment notre commission n'a demandé la gestion d'une quelconque enveloppe financière». Cela dit, cette crise a maintenant trouvé son épilogue et la Cnsel va donc s'atteler dès demain à l'installation de ses démembrements locaux. C'est la loi organique relative au régime électoral qui a institué cette commission. Une commission qui est composée des représentants des partis politiques et des listes indépendantes. Cette loi organique, qui fait partie du nouvel arsenal juridique entrant dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République, comporte 17 articles définissant le fonctionnement de la commission de surveillance des élections. Selon ce texte de loi, cette commission a «une mission de suivi et de contrôle des opérations électorales et de la neutralité des agents en charges de ces opérations». Elle est aussi autorisée à déléguer, en outre, des membres pour effectuer des visites sur le terrain à l'effet de constater la conformité des opérations électorales avec les dispositions de la loi. Daho Ould kablia a souligné le jour de l'installation de cette commission que cette dernière dispose de larges prérogatives en matière de surveillance de l'ensemble des opérations du processus électoral, il avait aussi indiqué qu'elle bénéficiera des facilitations nécessaires afin de mener à bien ses missions.