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Le tifinagh dans la calligraphie
Le plasticien Smail Metmati au palais de la culture
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 03 - 2012

Le plasticien algérien Smail Metmati, qui a réussi à utiliser les lettres de l'alphabet amazigh, le tifinagh, dans l'art de la calligraphie, expose depuis me 7 mars au palais de la culture Moufdi-Zakaria, une centaine de ses tableaux, qui se distinguent tous par des couleurs chaudes typiques du Grand Sud algérien.. Les oeuvres du plasticien, natif de Béjaïa, ont transformé la galerie Baya du palais en musée à ciel ouvert rappelant les peintures et les gravures rupestres des sites archéologiques propres aux régions sahariennes. Diplômé de l'école supérieure des Beaux arts d'Alger, Smail Metmati, spécialiste en calligraphie arabe et autres styles de peinture, miniatures et décoration sur bois, notamment, a réussi à faire des lettres du tifinagh, reconnaissables à leurs formes géométriques, des calligraphies originales même si la technique n'a pas été modifiée.
Plusieurs compositions symbolisant des caractères berbères couleur ocre et dérivés, isolées ou composées en phrases, sur fond jaune et donnant une impression de mouvement, sont proposées aux visiteurs de l'exposition qui se poursuit jusqu'au 24 mars. L'ensemble des œuvres, réalisées avec minutie par l'artiste, ne diffèrent que par la forme tant elles donnent, alignées, une impression de répétition d'un même tableau.
S'inspirant d'écrits de célèbres poètes algériens amazighophone, à leur tête le troubadour Si M'hand U M'hand, l'artiste exprime par ses calligraphies l'amour, le pays, la paix, la nostalgie et autres thèmes évoqués par ces poètes, anciens soient-ils ou contemporains.
Proclamant son "amour du patrimoine", Smail Metmati a conçu ses oeuvres après un travail de recherche depuis les années 1980 car, pour lui, "le tifinagh est une écriture comme toutes les autres", a-t-il dit à l'APS lors du vernissage de l'exposition.
Cet artiste utilise "El qalam" (plume traditionnelle taillée dans le roseau) pour garder toute son authenticité à l'art de la calligraphie, sans pour autant s'empêcher de recourir à d'autres matériaux comme la peinture à l'huile, l'acrylique, la terre, l'argile et l'enduit dans un souci d'innovation, et pour donner une touche contemporaine à l'oeuvre.
Le plasticien algérien Smail Metmati, qui a réussi à utiliser les lettres de l'alphabet amazigh, le tifinagh, dans l'art de la calligraphie, expose depuis me 7 mars au palais de la culture Moufdi-Zakaria, une centaine de ses tableaux, qui se distinguent tous par des couleurs chaudes typiques du Grand Sud algérien.. Les oeuvres du plasticien, natif de Béjaïa, ont transformé la galerie Baya du palais en musée à ciel ouvert rappelant les peintures et les gravures rupestres des sites archéologiques propres aux régions sahariennes. Diplômé de l'école supérieure des Beaux arts d'Alger, Smail Metmati, spécialiste en calligraphie arabe et autres styles de peinture, miniatures et décoration sur bois, notamment, a réussi à faire des lettres du tifinagh, reconnaissables à leurs formes géométriques, des calligraphies originales même si la technique n'a pas été modifiée.
Plusieurs compositions symbolisant des caractères berbères couleur ocre et dérivés, isolées ou composées en phrases, sur fond jaune et donnant une impression de mouvement, sont proposées aux visiteurs de l'exposition qui se poursuit jusqu'au 24 mars. L'ensemble des œuvres, réalisées avec minutie par l'artiste, ne diffèrent que par la forme tant elles donnent, alignées, une impression de répétition d'un même tableau.
S'inspirant d'écrits de célèbres poètes algériens amazighophone, à leur tête le troubadour Si M'hand U M'hand, l'artiste exprime par ses calligraphies l'amour, le pays, la paix, la nostalgie et autres thèmes évoqués par ces poètes, anciens soient-ils ou contemporains.
Proclamant son "amour du patrimoine", Smail Metmati a conçu ses oeuvres après un travail de recherche depuis les années 1980 car, pour lui, "le tifinagh est une écriture comme toutes les autres", a-t-il dit à l'APS lors du vernissage de l'exposition.
Cet artiste utilise "El qalam" (plume traditionnelle taillée dans le roseau) pour garder toute son authenticité à l'art de la calligraphie, sans pour autant s'empêcher de recourir à d'autres matériaux comme la peinture à l'huile, l'acrylique, la terre, l'argile et l'enduit dans un souci d'innovation, et pour donner une touche contemporaine à l'oeuvre.


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