Les prix du pétrole ont terminé en nette hausse vendredi à New York malgré des indicateurs ternes aux Etats-Unis, le marché s'inquiétant des risques de conflit régional au Moyen-Orient tandis que le ton monte toujours plus entre Washington et l'Iran et la Syrie. Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en avril a gagné 1,95 dollar par rapport à la clôture de jeudi, à 107,06 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). «Une fois encore la situation autour de l'Iran a entraîné les cours à la hausse», a résumé John Kilduff, d'Again Capital. «C'est un problème grave, les acteurs mondiaux les plus importants sont impliqués», a-t-il fait valoir. «On continue de voir le puzzle se mettre en place pour une guerre, on se rapproche toujours plus du précipice avec toutes les négociations qui échouent». Les opérateurs ont ainsi réagi à la décision de l'Union européenne jeudi d'interdire l'accès au réseau de transferts interbancaires Swift aux institutions iraniennes qu'elle sanctionne en raison du programme nucléaire de Téhéran. Rappelons qu'à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le premier jour comme contrat de référence, coûtait 124,83 dollars, en hausse de 2,23 dollars par rapport à la clôture de jeudi. Marchés des changes L'euro face de l'inflation américaine pour surclasser le dollar L'euro s'orientait en nette hausse face au dollar vendredi en début d'après-midi dépassant 1,31 dollar après la diffusion d'indicateurs américains de nature à tempérer les espoirs des cambistes de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) resserrer sa politique monétaire plus tôt que prévu. L'euro coûtait 1,3175 dollar contre 1,3082 dollar jeudi soir. La monnaie européenne était en hausse également face au yen, à 109,88 yens, au plus haut depuis le 27 février, contre 109,23 yens jeudi soir. Quant au dollar, il repartait à la baisse face au yen à 83,35 yens contre 83,49 yens la veille. L'euro avait déjà amorcé un rebond jeudi, portée par l'absence de mauvaises nouvelles sur la situation économique en zone euro. Mais ce rebond avait perdu de son élan alors que les cambistes se préparaient vendredi à la diffusion d'une nouvelle série d'indicateurs économiques américains, selon un analyste. De bons chiffres sur l'emploi vendredi et surtout des commentaires mardi de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui s'est montrée légèrement plus optimiste pour l'évolution de l'économie américaine, ont soutenu des espoirs de voir la banque centrale américaine mettre un frein à ses mesures de soutien et relever plus tôt que prévu son taux d'intérêt directeur. Ces spéculations sont bénéfiques au dollar dans le sens où les injections de liquidités de la Fed diluent la valeur de la devise et la hausse du taux rend la monnaie plus attractive pour les investisseurs. D'ailleurs, les attentes des cambistes étaient déçues vendredi par la diffusion des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis pour février, faisant perdre de son lustre au dollar. L'accélération de la hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis en février s'est avérée conforme aux attentes, et surtout tirée par le renchérissement de l'essence. Les prix du pétrole ont terminé en nette hausse vendredi à New York malgré des indicateurs ternes aux Etats-Unis, le marché s'inquiétant des risques de conflit régional au Moyen-Orient tandis que le ton monte toujours plus entre Washington et l'Iran et la Syrie. Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en avril a gagné 1,95 dollar par rapport à la clôture de jeudi, à 107,06 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). «Une fois encore la situation autour de l'Iran a entraîné les cours à la hausse», a résumé John Kilduff, d'Again Capital. «C'est un problème grave, les acteurs mondiaux les plus importants sont impliqués», a-t-il fait valoir. «On continue de voir le puzzle se mettre en place pour une guerre, on se rapproche toujours plus du précipice avec toutes les négociations qui échouent». Les opérateurs ont ainsi réagi à la décision de l'Union européenne jeudi d'interdire l'accès au réseau de transferts interbancaires Swift aux institutions iraniennes qu'elle sanctionne en raison du programme nucléaire de Téhéran. Rappelons qu'à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le premier jour comme contrat de référence, coûtait 124,83 dollars, en hausse de 2,23 dollars par rapport à la clôture de jeudi. Marchés des changes L'euro face de l'inflation américaine pour surclasser le dollar L'euro s'orientait en nette hausse face au dollar vendredi en début d'après-midi dépassant 1,31 dollar après la diffusion d'indicateurs américains de nature à tempérer les espoirs des cambistes de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) resserrer sa politique monétaire plus tôt que prévu. L'euro coûtait 1,3175 dollar contre 1,3082 dollar jeudi soir. La monnaie européenne était en hausse également face au yen, à 109,88 yens, au plus haut depuis le 27 février, contre 109,23 yens jeudi soir. Quant au dollar, il repartait à la baisse face au yen à 83,35 yens contre 83,49 yens la veille. L'euro avait déjà amorcé un rebond jeudi, portée par l'absence de mauvaises nouvelles sur la situation économique en zone euro. Mais ce rebond avait perdu de son élan alors que les cambistes se préparaient vendredi à la diffusion d'une nouvelle série d'indicateurs économiques américains, selon un analyste. De bons chiffres sur l'emploi vendredi et surtout des commentaires mardi de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui s'est montrée légèrement plus optimiste pour l'évolution de l'économie américaine, ont soutenu des espoirs de voir la banque centrale américaine mettre un frein à ses mesures de soutien et relever plus tôt que prévu son taux d'intérêt directeur. Ces spéculations sont bénéfiques au dollar dans le sens où les injections de liquidités de la Fed diluent la valeur de la devise et la hausse du taux rend la monnaie plus attractive pour les investisseurs. D'ailleurs, les attentes des cambistes étaient déçues vendredi par la diffusion des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis pour février, faisant perdre de son lustre au dollar. L'accélération de la hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis en février s'est avérée conforme aux attentes, et surtout tirée par le renchérissement de l'essence.