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Le ministère enquête auprès des distributeurs
La pénurie des médicaments jugulée fin avril
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 03 - 2012

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Ould Abbès, a affirmé jeudi dernier que le problème de la pénurie de certains médicaments et réactifs sera réglé fin avril prochain grâce aux marchés de gré à gré que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) conclura avec les laboratoires. La nouvelle loi régissant la PCH lui permet de conclure des marchés de gré à gré avec les laboratoires, a précisé le ministre en marge de la séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales ajoutant que le ministère importera les médicaments de base omis par les opérateurs privés. Le ministère de la Santé, a-t-il dit, a contacté les laboratoires producteurs de ces médicaments et recourra à son budget consacré aux médicaments pour assurer la disponibilité de ces produits vitaux, qualifiant le non respect, par les importateurs, des programmes signés avec le ministère le 15 novembre 2011 de "crime" à l'encontre des malades. Le ministre a affirmé avoir chargé 30 inspecteurs d'enquêter sur les distributeurs dont certains, a-t-il déclaré, "stockent les médicaments dans l'attente de leur rareté sur le marché ou d'une forte demande" attirés, en cela, selon lui, par l'appât du gain au détriment du malade. Quant aux directeurs généraux qui n'ont pas présenté, en temps voulu, les prévisions sur les besoins de leur établissement en médicaments, Ould Abbès a indiqué que 46 d'entre eux ont été "momentanément suspendus". Un directeur incapable d'élaborer des prévisions sur les besoins de son établissement en médicaments doit "quitter le secteur de la Santé et ne pas priver le malade du droit aux soins", a-t-il fait remarquer. Le ministre a affirmé sa détermination à combattre la corruption dans le secteur, précisant que son ministère a réussi, il y a deux ans, à "interdire le transfert de 250 millions US à l'étranger dans le cadre de la surfacturation des importations des matières premières pour la fabrication des médicaments".
Le cancer du sein représente 30%
des cas en Algérie
Le cancer du sein représentait 30 % des cas de cancers recensés en Algérie, selon Ould Abbès. Répondant à une question d'un député sur la généralisation de l'utilisation de la mammographie pour le dépistage du cancer du sein lors d'une séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, le ministre a souligné que le cancer du sein et de l'utérus représentait 40% des cas de cancers enregistrés en Algérie. Après avoir cité les centres anticancer ouverts ou en cours de réalisation, Ould Abbès a souligné l'intérêt accordé par l'Etat à ce domaine à travers l'augmentation du budget de prise en charge de cette maladie, la formation des médecins et la garantie des médicaments. Le ministre de la Santé a mis en garde contre l'utilisation généralisée de la mammographie pour le dépistage du cancer, citant l'expérience des pays qui recourent à cette technique, la qualifiant de "dangereuse" car nécessitant "un examen minutieux et une formation spéciale". Concernant la maintenance et la sécurisation des appareils de mammographie importés par l'Algérie, il a affirmé que contrairement aux années précédentes et en vue d'éviter les pannes répétitives de ces équipements, l'Algérie "impose" aux fabricants de ces équipements "d'assurer la maintenance et un contrôle permanent pour les sécuriser". Concernant le programme national de lutte contre le cancer mis en place l'année dernière, le ministre de la Santé a rappelé que ce plan a été présenté lors des rencontres scientifiques mondiales, estimant qu'"il s'adaptait aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)". Il a également énuméré 182 services de cancérologie à travers le pays, outre un nombre important de centres spécialisés et 86 cellules d'écoute chargées de la gestion à distance des dossiers des malades notamment pour fixer les rendez-vous des patients au niveau des grands centres du pays.
860 services pour la prise en charge des maladies mentales
4,37% du budget du secteur de la Santé sont destinés à la prise en charge des maladies mentales. Djamel Ould Abbès a affirmé que l'Etat accordait, à l'instar des autres maladies, un "intérêt particulier" à la prise en charge des personnes atteintes mentalement tant au plan de la formation du corps médical et paramédical qu'au plan de la réalisation d'établissements et de services spécialisés. Il a indiqué à ce propos, l'existence de 860 services de prise en charge des maladies mentales à travers le pays, outre l'ouverture de 18 établissements, de 53 centres intermédiaires et de 14 autres centres de désintoxication. Concernant la formation, le ministre de la Santé a révélé l'existence de 615 spécialistes en médecine mentale (psychiatrie) dont 56 hospitalo-universitaires et 215 spécialistes exerçant dans le secteur privé en sus de la formation de 150 médecins généralistes et 427 agents du paramédical. Pour la prise en charge des maladies mentales chez les enfants, il a précisé qu'il existait 43 spécialistes et 22 généralistes qui ont bénéficié d'une formation dans cette spécialité et 22 autres en psychologie, soulignant la loi de 2009 qui permet la formation de médecins généralistes pour une couverture plus large. D'autre part, le premier responsable du secteur de la santé a ajouté qu'il y a 4.849 lits au sein des établissements de prise en charge des maladies mentales, prévoyant l'augmentation de ce nombre durant les toutes prochaines années ainsi que l'équipement des structures spécialisées.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Ould Abbès, a affirmé jeudi dernier que le problème de la pénurie de certains médicaments et réactifs sera réglé fin avril prochain grâce aux marchés de gré à gré que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) conclura avec les laboratoires. La nouvelle loi régissant la PCH lui permet de conclure des marchés de gré à gré avec les laboratoires, a précisé le ministre en marge de la séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales ajoutant que le ministère importera les médicaments de base omis par les opérateurs privés. Le ministère de la Santé, a-t-il dit, a contacté les laboratoires producteurs de ces médicaments et recourra à son budget consacré aux médicaments pour assurer la disponibilité de ces produits vitaux, qualifiant le non respect, par les importateurs, des programmes signés avec le ministère le 15 novembre 2011 de "crime" à l'encontre des malades. Le ministre a affirmé avoir chargé 30 inspecteurs d'enquêter sur les distributeurs dont certains, a-t-il déclaré, "stockent les médicaments dans l'attente de leur rareté sur le marché ou d'une forte demande" attirés, en cela, selon lui, par l'appât du gain au détriment du malade. Quant aux directeurs généraux qui n'ont pas présenté, en temps voulu, les prévisions sur les besoins de leur établissement en médicaments, Ould Abbès a indiqué que 46 d'entre eux ont été "momentanément suspendus". Un directeur incapable d'élaborer des prévisions sur les besoins de son établissement en médicaments doit "quitter le secteur de la Santé et ne pas priver le malade du droit aux soins", a-t-il fait remarquer. Le ministre a affirmé sa détermination à combattre la corruption dans le secteur, précisant que son ministère a réussi, il y a deux ans, à "interdire le transfert de 250 millions US à l'étranger dans le cadre de la surfacturation des importations des matières premières pour la fabrication des médicaments".
Le cancer du sein représente 30%
des cas en Algérie
Le cancer du sein représentait 30 % des cas de cancers recensés en Algérie, selon Ould Abbès. Répondant à une question d'un député sur la généralisation de l'utilisation de la mammographie pour le dépistage du cancer du sein lors d'une séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, le ministre a souligné que le cancer du sein et de l'utérus représentait 40% des cas de cancers enregistrés en Algérie. Après avoir cité les centres anticancer ouverts ou en cours de réalisation, Ould Abbès a souligné l'intérêt accordé par l'Etat à ce domaine à travers l'augmentation du budget de prise en charge de cette maladie, la formation des médecins et la garantie des médicaments. Le ministre de la Santé a mis en garde contre l'utilisation généralisée de la mammographie pour le dépistage du cancer, citant l'expérience des pays qui recourent à cette technique, la qualifiant de "dangereuse" car nécessitant "un examen minutieux et une formation spéciale". Concernant la maintenance et la sécurisation des appareils de mammographie importés par l'Algérie, il a affirmé que contrairement aux années précédentes et en vue d'éviter les pannes répétitives de ces équipements, l'Algérie "impose" aux fabricants de ces équipements "d'assurer la maintenance et un contrôle permanent pour les sécuriser". Concernant le programme national de lutte contre le cancer mis en place l'année dernière, le ministre de la Santé a rappelé que ce plan a été présenté lors des rencontres scientifiques mondiales, estimant qu'"il s'adaptait aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)". Il a également énuméré 182 services de cancérologie à travers le pays, outre un nombre important de centres spécialisés et 86 cellules d'écoute chargées de la gestion à distance des dossiers des malades notamment pour fixer les rendez-vous des patients au niveau des grands centres du pays.
860 services pour la prise en charge des maladies mentales
4,37% du budget du secteur de la Santé sont destinés à la prise en charge des maladies mentales. Djamel Ould Abbès a affirmé que l'Etat accordait, à l'instar des autres maladies, un "intérêt particulier" à la prise en charge des personnes atteintes mentalement tant au plan de la formation du corps médical et paramédical qu'au plan de la réalisation d'établissements et de services spécialisés. Il a indiqué à ce propos, l'existence de 860 services de prise en charge des maladies mentales à travers le pays, outre l'ouverture de 18 établissements, de 53 centres intermédiaires et de 14 autres centres de désintoxication. Concernant la formation, le ministre de la Santé a révélé l'existence de 615 spécialistes en médecine mentale (psychiatrie) dont 56 hospitalo-universitaires et 215 spécialistes exerçant dans le secteur privé en sus de la formation de 150 médecins généralistes et 427 agents du paramédical. Pour la prise en charge des maladies mentales chez les enfants, il a précisé qu'il existait 43 spécialistes et 22 généralistes qui ont bénéficié d'une formation dans cette spécialité et 22 autres en psychologie, soulignant la loi de 2009 qui permet la formation de médecins généralistes pour une couverture plus large. D'autre part, le premier responsable du secteur de la santé a ajouté qu'il y a 4.849 lits au sein des établissements de prise en charge des maladies mentales, prévoyant l'augmentation de ce nombre durant les toutes prochaines années ainsi que l'équipement des structures spécialisées.


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