Le spectre de la fraude hante les esprits à quelque deux semaines de l'amorce de la campagne électorale des élections législatives du 10 mai prochain. La polémique sur les inscriptions en bloc et hors délai sur le fichier électoral à peine essoufflée, revoilà la discorde autour du bulletin de vote. Le spectre de la fraude hante les esprits à quelque deux semaines de l'amorce de la campagne électorale des élections législatives du 10 mai prochain. La polémique sur les inscriptions en bloc et hors délai sur le fichier électoral à peine essoufflée, revoilà la discorde autour du bulletin de vote. La Commission nationale de surveillance des élections législatives a engagé un bras de fer avec le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Si la première exige l'option d'un bulletin de vote unique, le ministère, lui, récuse cette proposition et préconise en revanche l'utilisation d'un bulletin de vote pour chaque liste de candidats. Pour ce faire, la CNSEL a décidé de prolonger le gel de ses activités depuis jeudi dernier en guise de protestation face à la réponse négative du département de Daho Ould Kablia. D'ailleurs, une réunion est au menu aujourd'hui pour décider de la suite à donner à ce mouvement de protestation, ouverte à toutes les surprises. Cependant, le bras de fer gagne en rigidité avec l'adhésion de certains partis, pas des moindres, puisqu'il s'agit du Parti des travailleurs de Louiza Hanoune et du Front du changement (FC) d'Abdelmadjid Menasra, qui soutiennent l'option du bulletin unique. Ces partis argumentent leur caution à la CNSEL par le souci d'assurer la transparence du prochain scrutin et barrer le chemin par là même aux opportunistes de tous bords qui font dans le marchandage des voix. Qu'à cela ne tienne, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales oppose un niet catégorique. «C'est irréaliste, provocateur et absurde», a répliqué Mohamed Talbi, directeur général des libertés et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur, pour dire toute la difficulté de distinguer entre les différents candidats que peut provoquer l'option du bulletin unique. L'impossibilité pour l'électeur d'exercer le droit au choix constitutionnel libre en raison de son incapacité à reconnaître les candidats, l'inadaptation de la forme du bulletin à cocher au mode de scrutin de liste proportionnelle et l'inadaptation de la forme du bulletin aux dimensions de l'enveloppe utilisée et à l'ouverture de l'urne transparente, sont autant d'arguments avancés par le représentant du ministère, en plus de la transgression des articles 52 et 84 de la loi électorale. Ce qui ne semble pas convaincre la Commission de surveillance des élections, qui se réfère aux expériences tunisienne et égyptienne qui ont utilisé avec succès l'option du bulletin unique. Néanmoins, ce ne sont pas tous les membres de ladite commission qui partagent l'idée de geler ses activités. Le président du Front national pour les libertés (FNL), Mohamed Zerrouki, a en effet déclaré, à partir d'Oran, qu'il "est contre le gel des activités de la CNESL", soulignant que "cette décision ne concerne que neuf (9) membres seulement sur les quarante-quatre (44) que représente cette commission". En attendant, la polémique ne fait qu'enfler devant l'intransigeance des uns et des autres. Pour rappel, la CNSEL a déjà gelé une première fois ses activités pour protester contre l'inscription en bloc et hors délais réglementaires des éléments de l'ANP. Le ministère avait aussitôt réagi en radiant nombre de ces éléments sur le fichier électoral. La Commission nationale de surveillance des élections législatives a engagé un bras de fer avec le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Si la première exige l'option d'un bulletin de vote unique, le ministère, lui, récuse cette proposition et préconise en revanche l'utilisation d'un bulletin de vote pour chaque liste de candidats. Pour ce faire, la CNSEL a décidé de prolonger le gel de ses activités depuis jeudi dernier en guise de protestation face à la réponse négative du département de Daho Ould Kablia. D'ailleurs, une réunion est au menu aujourd'hui pour décider de la suite à donner à ce mouvement de protestation, ouverte à toutes les surprises. Cependant, le bras de fer gagne en rigidité avec l'adhésion de certains partis, pas des moindres, puisqu'il s'agit du Parti des travailleurs de Louiza Hanoune et du Front du changement (FC) d'Abdelmadjid Menasra, qui soutiennent l'option du bulletin unique. Ces partis argumentent leur caution à la CNSEL par le souci d'assurer la transparence du prochain scrutin et barrer le chemin par là même aux opportunistes de tous bords qui font dans le marchandage des voix. Qu'à cela ne tienne, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales oppose un niet catégorique. «C'est irréaliste, provocateur et absurde», a répliqué Mohamed Talbi, directeur général des libertés et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur, pour dire toute la difficulté de distinguer entre les différents candidats que peut provoquer l'option du bulletin unique. L'impossibilité pour l'électeur d'exercer le droit au choix constitutionnel libre en raison de son incapacité à reconnaître les candidats, l'inadaptation de la forme du bulletin à cocher au mode de scrutin de liste proportionnelle et l'inadaptation de la forme du bulletin aux dimensions de l'enveloppe utilisée et à l'ouverture de l'urne transparente, sont autant d'arguments avancés par le représentant du ministère, en plus de la transgression des articles 52 et 84 de la loi électorale. Ce qui ne semble pas convaincre la Commission de surveillance des élections, qui se réfère aux expériences tunisienne et égyptienne qui ont utilisé avec succès l'option du bulletin unique. Néanmoins, ce ne sont pas tous les membres de ladite commission qui partagent l'idée de geler ses activités. Le président du Front national pour les libertés (FNL), Mohamed Zerrouki, a en effet déclaré, à partir d'Oran, qu'il "est contre le gel des activités de la CNESL", soulignant que "cette décision ne concerne que neuf (9) membres seulement sur les quarante-quatre (44) que représente cette commission". En attendant, la polémique ne fait qu'enfler devant l'intransigeance des uns et des autres. Pour rappel, la CNSEL a déjà gelé une première fois ses activités pour protester contre l'inscription en bloc et hors délais réglementaires des éléments de l'ANP. Le ministère avait aussitôt réagi en radiant nombre de ces éléments sur le fichier électoral.