Des partis politiques et des organisations de la société civile au Mali ont appelé vendredi les Nations unies à intervenir "pour éviter une catastrophe humanitaire à Gao", une ville du nord du pays tombée sous le contrôle de rebelles et groupes armés. "La population est actuellement assiégée à Gao et commence à manquer de nourriture", affirme le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la république (FDR), qui regroupe partis politiques et des organisations de la société civile. Selon un communiqué du FDR, cité par les agences de presse, "des menaces d'interruption des fournitures d'eau et d'électricité planent. Des enlèvements de petites filles sont également signalés". "Pour éviter une catastrophe humanitaire, le FDR lance un appel pressant aux institutions spécialisées des Nations unies pour sauver la population de Gao", ajoute son président, Siaka Diakité, dans ce texte daté de jeudi. Opposé à la junte militaire qui a pris le pouvoir par la force le 22 mars dernier au Mali, le FDR affirme rassembler une cinquantaine de partis politiques et une "centaine" d'associations et organisations syndicales et conteste la junte militaire ayant renversé le 22 mars le régime du président Amadou Toumani Touré (ATT). En fin de semaine dernière, Gao et deux autres capitales des régions administratives du nord du Mali, Kidal (Nord-Est) et Tombouctou (Nord-Ouest), sont tombées sous le contrôle de rebelles armés. Depuis, des violences ont été rapportées dans ces zones, devenues inaccessibles à la presse et aux organisations internationales, et que fuient des centaines de civils. D'après la junte, les nouveaux maîtres du Nord ont commis "de graves violations des droits de l'Homme", dont des viols, particulièrement à Gao. De nombreux habitants ont fait état de saccages et pillages à Gao et Tombouctou. Des partis politiques et des organisations de la société civile au Mali ont appelé vendredi les Nations unies à intervenir "pour éviter une catastrophe humanitaire à Gao", une ville du nord du pays tombée sous le contrôle de rebelles et groupes armés. "La population est actuellement assiégée à Gao et commence à manquer de nourriture", affirme le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la république (FDR), qui regroupe partis politiques et des organisations de la société civile. Selon un communiqué du FDR, cité par les agences de presse, "des menaces d'interruption des fournitures d'eau et d'électricité planent. Des enlèvements de petites filles sont également signalés". "Pour éviter une catastrophe humanitaire, le FDR lance un appel pressant aux institutions spécialisées des Nations unies pour sauver la population de Gao", ajoute son président, Siaka Diakité, dans ce texte daté de jeudi. Opposé à la junte militaire qui a pris le pouvoir par la force le 22 mars dernier au Mali, le FDR affirme rassembler une cinquantaine de partis politiques et une "centaine" d'associations et organisations syndicales et conteste la junte militaire ayant renversé le 22 mars le régime du président Amadou Toumani Touré (ATT). En fin de semaine dernière, Gao et deux autres capitales des régions administratives du nord du Mali, Kidal (Nord-Est) et Tombouctou (Nord-Ouest), sont tombées sous le contrôle de rebelles armés. Depuis, des violences ont été rapportées dans ces zones, devenues inaccessibles à la presse et aux organisations internationales, et que fuient des centaines de civils. D'après la junte, les nouveaux maîtres du Nord ont commis "de graves violations des droits de l'Homme", dont des viols, particulièrement à Gao. De nombreux habitants ont fait état de saccages et pillages à Gao et Tombouctou.