La crise interne du FLN ne donne aucun signe d'apaisement. Au contraire, tout indique que les différents protagonistes semblent plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de la confrontation. La crise interne du FLN ne donne aucun signe d'apaisement. Au contraire, tout indique que les différents protagonistes semblent plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de la confrontation. Les adversaires du secrétaire général du FLN campent, en effet, sur leurs positions puisqu'ils poursuivent la collecte des signatures des membres du comité central. Selon les dernières informations, les détracteurs de Belkhadem sont à quelques signatures près pour atteindre les 2/3 des membres du comité central, soit le quorum requis pour pouvoir , comme le stipulent les statuts du parti, convoquer une session extraordinaire de la plus importante instance du parti entre deux congrès. Les opposants à Belkhadem, qui ont clairement affiché leur volonté de le «destituer», doivent en effet réunir 228 signatures des membres du comité central qui est composé, pour rappel, de 351 membres. Dans leur dernier communiqué, rendu public avant-hier, les contestataires considèrent que cette réunion devrait faire le point sur «les graves dérives dans la gestion du parti» et, par conséquent, sauver le FLN des fautes volontaires commises par la direction à travers la confection de listes électorales, une opération qui n'a obéi à aucun critère objectif et surtout élaborées à l'encontre de la volonté de la base militante. Plus grave encore, ces opposants accusent le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem d'œuvrer en faveur d'autres forces politiques avec, comme objectif premier, de le dévier de sa ligne originelle pour assouvir son ambition politique personnelle. Ces opposants comptent tenir aujourd'hui une réunion au siége national du parti. Une réunion à haut risque puisque le secrétaire général a, il y a quelques jours déjà, ordonné de «fermer le siège du parti» pour le rendre inaccessible à ses détracteurs. Aux dernières nouvelles, Belkhadem s'est ravisé et a même donné, son accord pour permettre que la réunion se tienne au siège national. «Nous sommes confiants quant à l'adhésion des 2/3 des membres du comité central à notre démarche et demain (aujourd'hui, NDLR) nous allons rendre public un communiqué à cette fin», nous a indiqué, hier, un membre du cette instance. Belkhadem peut-il être renversé par le comité central lors d'une réunion extraordinaire ou même ordinaire ? Certains, se reférant aux statuts du parti, répondent par la négative. Car, selon leur interprétation, le secrétaire général est élu pour un mandat de cinq ans par le congrès et donc c'est la seule instance habitée à le destituer et lui retirer sa confiance. Cette explication est battue en brèche par les détracteurs de Belkhadem qui invoquent, eux aussi, une disposition statutaire permettant la destitution du secrétaire général. Ainsi, notre source cite l'article 13 alinéa 6 du règlement intérieur adopté lors du dernier congrès qui "permet aux membres du comité central d'évaluer toutes les instances du parti et de leur retirer sa confiance". Belkhadem, qui semble préoccupé par les législatives, court donc un réel danger, ce d'autant que le feu semble avoir atteint même le bureau politique. La réunion du bureau politique, convoqué hier par Belkhadem, a été houleuse, soutient notre source. «Sept membres du bureau politique, soit la moitié de sa composante , ont manqué à l'appel . En effet, Ni Alioui, ni Mchebek, ni Leila Tayeb, ni Baradai, n'ont pris part à cette reunion. De plus, Abdelhamid Si Afif a fait un scandale et s'est sérieusement accroché avec Belkhadem avant de claquer la porte». C'est dire que le SG du vieux parti est, effectivement, dans une mauvaise passe. Les adversaires du secrétaire général du FLN campent, en effet, sur leurs positions puisqu'ils poursuivent la collecte des signatures des membres du comité central. Selon les dernières informations, les détracteurs de Belkhadem sont à quelques signatures près pour atteindre les 2/3 des membres du comité central, soit le quorum requis pour pouvoir , comme le stipulent les statuts du parti, convoquer une session extraordinaire de la plus importante instance du parti entre deux congrès. Les opposants à Belkhadem, qui ont clairement affiché leur volonté de le «destituer», doivent en effet réunir 228 signatures des membres du comité central qui est composé, pour rappel, de 351 membres. Dans leur dernier communiqué, rendu public avant-hier, les contestataires considèrent que cette réunion devrait faire le point sur «les graves dérives dans la gestion du parti» et, par conséquent, sauver le FLN des fautes volontaires commises par la direction à travers la confection de listes électorales, une opération qui n'a obéi à aucun critère objectif et surtout élaborées à l'encontre de la volonté de la base militante. Plus grave encore, ces opposants accusent le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem d'œuvrer en faveur d'autres forces politiques avec, comme objectif premier, de le dévier de sa ligne originelle pour assouvir son ambition politique personnelle. Ces opposants comptent tenir aujourd'hui une réunion au siége national du parti. Une réunion à haut risque puisque le secrétaire général a, il y a quelques jours déjà, ordonné de «fermer le siège du parti» pour le rendre inaccessible à ses détracteurs. Aux dernières nouvelles, Belkhadem s'est ravisé et a même donné, son accord pour permettre que la réunion se tienne au siège national. «Nous sommes confiants quant à l'adhésion des 2/3 des membres du comité central à notre démarche et demain (aujourd'hui, NDLR) nous allons rendre public un communiqué à cette fin», nous a indiqué, hier, un membre du cette instance. Belkhadem peut-il être renversé par le comité central lors d'une réunion extraordinaire ou même ordinaire ? Certains, se reférant aux statuts du parti, répondent par la négative. Car, selon leur interprétation, le secrétaire général est élu pour un mandat de cinq ans par le congrès et donc c'est la seule instance habitée à le destituer et lui retirer sa confiance. Cette explication est battue en brèche par les détracteurs de Belkhadem qui invoquent, eux aussi, une disposition statutaire permettant la destitution du secrétaire général. Ainsi, notre source cite l'article 13 alinéa 6 du règlement intérieur adopté lors du dernier congrès qui "permet aux membres du comité central d'évaluer toutes les instances du parti et de leur retirer sa confiance". Belkhadem, qui semble préoccupé par les législatives, court donc un réel danger, ce d'autant que le feu semble avoir atteint même le bureau politique. La réunion du bureau politique, convoqué hier par Belkhadem, a été houleuse, soutient notre source. «Sept membres du bureau politique, soit la moitié de sa composante , ont manqué à l'appel . En effet, Ni Alioui, ni Mchebek, ni Leila Tayeb, ni Baradai, n'ont pris part à cette reunion. De plus, Abdelhamid Si Afif a fait un scandale et s'est sérieusement accroché avec Belkhadem avant de claquer la porte». C'est dire que le SG du vieux parti est, effectivement, dans une mauvaise passe.