L'ordre constitutionnel se met doucement en place au Mali. La junte malienne et la Cédéao, restituant l'ordre constitutionnel au Mali, le président de l'Assemblée nationale malienne, Dioncounda Traoré est arrivé, samedi à Bamako depuis Ougadougou. Comme le stipule la Constitution, c'est lui qui doit prendre la tête du pays dès que la vacance du pouvoir sera proclamée. Il devra ensuite se mettre rapidement au travail pour gérer la crise. L'urgence, pour Dioncounda Traoré dans les prochains jours, est de se trouver un Premier ministre, mettre en place le gouvernement de transition puis définir le calendrier électoral. Cependant, la priorité reste la gestion de la situation dans le nord du Mali. Les rebelles touaregs du MNLA, qui avaient proclamé un peu plus tôt l'indépendance de l'Azawad, dans le nord du pays, se félicitent du retour à l'ordre constitutionnel à Bamako mais l'indépendance de l'Azawad n'est pas négociable. En conséquence du retrait des putschistes du pouvoir à Bamako, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest a décidé de lever l'embargo contre le Mali ce samedi 7 avril, et insisté sur le respect de l'intégrité territoriale du Mali. Le rôle éventuel des putschistes dans la reconquête des territoires perdus et l'appui militaire extérieur restent à préciser. Une réunion du Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao doit se tenir la semaine prochaine. «Le Président en exercice de la CEDEAO, en accord avec ses pairs, décide de la levée immédiate de toutes les sanctions contre le Mali.» peut-on lire dans un communiqué signé ce samedi 7 avril 2012 par le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara. L'embargo total qui frappait le Mali depuis une semaine a été rapidement levé, suite à l'accord cadre pour le retour à l'ordre constitutionnel intervenu la veille entre la junte malienne et le médiateur mandaté par la Cédéao. Dans son communiqué, le numéro un ivoirien annonce une réunion du «Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao», pour examiner les propositions faites il y a trois jours par les chefs d'états-majors, en vue d'un déploiement rapide des troupes communautaires au Mali. L'accord cadre et la Cédéao n'indiquent pas clairement le rôle des putschistes dans la gestion de la crise au nord du Mali. Le futur président malien de transition, Dioncounda Traoré, devait poursuivre, hier, à Bamako ses consultations avant son investiture qui doit suivre le retrait du pouvoir de la junte issue du putsch qui a précipité la crise dans le Nord, aux mains de rebelles et d'islamistes. Les pays du champ pour leur part devaient se retrouver hier dans la capitale mauritanienne. Les ministres des Affaires étrangères d'Algérie, du Niger et de la Mauritanie se réunissent à Nouakchott pour discuter de la situation au Mali, en l'absence de représentants de ce pays. Par ailleurs, une réunion du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc) de ces quatre pays - dits "du champ" - est attendue dans les prochains jours. Sur le plan international, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé la junte "à mettre rapidement en oeuvre les dispositions de l'accord-cadre qui prévoit un transfert du pouvoir aux autorités constitutionnelles". L'Union africaine, l'Union européenne et l'ex-puissance coloniale française, notamment, ont salué l'accord. L'UA a exhorté "tous les acteurs maliens concernés" à le mettre en oeuvre "de bonne foi pour permettre à leur pays de relever les défis majeurs auxquels il doit faire face pour rétablir son processus démocratique, ainsi que l'autorité de l'Etat sur l'ensemble de son territoire national". De son côté, la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a salué l'accord de sortie de crise, et appelé à "une issue négociée avec la rébellion touareg". En France, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a "salué" un accord qui "crée les conditions pour avancer vers la recherche d'une solution". Sur le terrain, le MNLA ne semble en réalité plus maître du jeu, supplanté par les islamistes du mouvement Ançar Eddine d'Iyad Ag Ghaly, figure des ex-rébellions touareg des années 1990, appuyé par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont trois principaux chefs ont été vus à Tombouctou avec lui. L'un d'eux, Mokhtar Belmokhtar, est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Gao, autre grande ville du Nord tombée récemment. La Cédéao a brandi de nouveau ce week-end la menace d'un recours à la force pour mettre fin à la partition du Mali. Elle envisage d'y envoyer une force de 2.000 à 3.000 soldats, mais sa mission et ses moyens restent très flous pour le moment. L'ordre constitutionnel se met doucement en place au Mali. La junte malienne et la Cédéao, restituant l'ordre constitutionnel au Mali, le président de l'Assemblée nationale malienne, Dioncounda Traoré est arrivé, samedi à Bamako depuis Ougadougou. Comme le stipule la Constitution, c'est lui qui doit prendre la tête du pays dès que la vacance du pouvoir sera proclamée. Il devra ensuite se mettre rapidement au travail pour gérer la crise. L'urgence, pour Dioncounda Traoré dans les prochains jours, est de se trouver un Premier ministre, mettre en place le gouvernement de transition puis définir le calendrier électoral. Cependant, la priorité reste la gestion de la situation dans le nord du Mali. Les rebelles touaregs du MNLA, qui avaient proclamé un peu plus tôt l'indépendance de l'Azawad, dans le nord du pays, se félicitent du retour à l'ordre constitutionnel à Bamako mais l'indépendance de l'Azawad n'est pas négociable. En conséquence du retrait des putschistes du pouvoir à Bamako, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest a décidé de lever l'embargo contre le Mali ce samedi 7 avril, et insisté sur le respect de l'intégrité territoriale du Mali. Le rôle éventuel des putschistes dans la reconquête des territoires perdus et l'appui militaire extérieur restent à préciser. Une réunion du Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao doit se tenir la semaine prochaine. «Le Président en exercice de la CEDEAO, en accord avec ses pairs, décide de la levée immédiate de toutes les sanctions contre le Mali.» peut-on lire dans un communiqué signé ce samedi 7 avril 2012 par le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara. L'embargo total qui frappait le Mali depuis une semaine a été rapidement levé, suite à l'accord cadre pour le retour à l'ordre constitutionnel intervenu la veille entre la junte malienne et le médiateur mandaté par la Cédéao. Dans son communiqué, le numéro un ivoirien annonce une réunion du «Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao», pour examiner les propositions faites il y a trois jours par les chefs d'états-majors, en vue d'un déploiement rapide des troupes communautaires au Mali. L'accord cadre et la Cédéao n'indiquent pas clairement le rôle des putschistes dans la gestion de la crise au nord du Mali. Le futur président malien de transition, Dioncounda Traoré, devait poursuivre, hier, à Bamako ses consultations avant son investiture qui doit suivre le retrait du pouvoir de la junte issue du putsch qui a précipité la crise dans le Nord, aux mains de rebelles et d'islamistes. Les pays du champ pour leur part devaient se retrouver hier dans la capitale mauritanienne. Les ministres des Affaires étrangères d'Algérie, du Niger et de la Mauritanie se réunissent à Nouakchott pour discuter de la situation au Mali, en l'absence de représentants de ce pays. Par ailleurs, une réunion du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc) de ces quatre pays - dits "du champ" - est attendue dans les prochains jours. Sur le plan international, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé la junte "à mettre rapidement en oeuvre les dispositions de l'accord-cadre qui prévoit un transfert du pouvoir aux autorités constitutionnelles". L'Union africaine, l'Union européenne et l'ex-puissance coloniale française, notamment, ont salué l'accord. L'UA a exhorté "tous les acteurs maliens concernés" à le mettre en oeuvre "de bonne foi pour permettre à leur pays de relever les défis majeurs auxquels il doit faire face pour rétablir son processus démocratique, ainsi que l'autorité de l'Etat sur l'ensemble de son territoire national". De son côté, la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a salué l'accord de sortie de crise, et appelé à "une issue négociée avec la rébellion touareg". En France, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a "salué" un accord qui "crée les conditions pour avancer vers la recherche d'une solution". Sur le terrain, le MNLA ne semble en réalité plus maître du jeu, supplanté par les islamistes du mouvement Ançar Eddine d'Iyad Ag Ghaly, figure des ex-rébellions touareg des années 1990, appuyé par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont trois principaux chefs ont été vus à Tombouctou avec lui. L'un d'eux, Mokhtar Belmokhtar, est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Gao, autre grande ville du Nord tombée récemment. La Cédéao a brandi de nouveau ce week-end la menace d'un recours à la force pour mettre fin à la partition du Mali. Elle envisage d'y envoyer une force de 2.000 à 3.000 soldats, mais sa mission et ses moyens restent très flous pour le moment.