L'armée syrienne continue son offensive contre les insurgés, tuant, samedi, 43 personnes et provoquant un exode de réfugiés en Turquie, à quelques jours de la trêve recherchée par Kofi Annan et dont Damas a accepté le principe. Les deux camps s'accusent mutuellement d'intensifier les violences avant l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu le jeudi 12 avril à 03h00 GMT. L'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un réseau d'informateurs dans le pays, a fait état de 43 morts, dont 27 après une attaque de l'armée lancée vendredi à Al Latmana, une ville située dans la province de Hama (Ouest), rapporte l'agence Reuters. A Homs, l'armée régulière a attaqué le quartier de Deir Balba, tuant 17 personnes, au cours d'une opération qualifiée de "massacre" par les Commissions de coordination locales. Au nord d'Alep, des rebelles ont pris d'assaut des postes de l'armée peu après minuit, tuant un officier et deux hommes, attaquant également une base d'hélicoptères, rapporte l'opposition. L'agence syrienne officielle Sana rapporte, quant à elle, que des commandos syriens ont abattu trois rebelles lors d'une attaque contre "un repaire de terroristes". Les villes d'Anadan et de Hraytan, au nord d'Alep, et les environs de la deuxième ville du pays ont essuyé plusieurs jours de bombardements et d'affrontements, poussant 3.000 civils à rejoindre la Turquie au cours de la seule journée de vendredi, un chiffre dix fois supérieur à la moyenne avant l'acceptation par Damas du plan Annan. L'opposition accuse, en outre, l'armée de miner la frontière turque pour empêcher l'exode de la population et couper les lignes d'approvisionnement de la guérilla. Outre le retrait des forces déployées dans les centres urbains, qui doit être effectif mardi, le plan Annan exige l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu jeudi matin. L'opposition accuse Assad d'intensifier la répression avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, mais Damas a repris l'argument à son compte. De son côté, l'Organisation de la conférence islamique, qui regroupe 57 Etats, va débloquer une aide humanitaire d'un montant de 70 millions de dollars pour un million de Syriens touchés par les violences. L'armée syrienne continue son offensive contre les insurgés, tuant, samedi, 43 personnes et provoquant un exode de réfugiés en Turquie, à quelques jours de la trêve recherchée par Kofi Annan et dont Damas a accepté le principe. Les deux camps s'accusent mutuellement d'intensifier les violences avant l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu le jeudi 12 avril à 03h00 GMT. L'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un réseau d'informateurs dans le pays, a fait état de 43 morts, dont 27 après une attaque de l'armée lancée vendredi à Al Latmana, une ville située dans la province de Hama (Ouest), rapporte l'agence Reuters. A Homs, l'armée régulière a attaqué le quartier de Deir Balba, tuant 17 personnes, au cours d'une opération qualifiée de "massacre" par les Commissions de coordination locales. Au nord d'Alep, des rebelles ont pris d'assaut des postes de l'armée peu après minuit, tuant un officier et deux hommes, attaquant également une base d'hélicoptères, rapporte l'opposition. L'agence syrienne officielle Sana rapporte, quant à elle, que des commandos syriens ont abattu trois rebelles lors d'une attaque contre "un repaire de terroristes". Les villes d'Anadan et de Hraytan, au nord d'Alep, et les environs de la deuxième ville du pays ont essuyé plusieurs jours de bombardements et d'affrontements, poussant 3.000 civils à rejoindre la Turquie au cours de la seule journée de vendredi, un chiffre dix fois supérieur à la moyenne avant l'acceptation par Damas du plan Annan. L'opposition accuse, en outre, l'armée de miner la frontière turque pour empêcher l'exode de la population et couper les lignes d'approvisionnement de la guérilla. Outre le retrait des forces déployées dans les centres urbains, qui doit être effectif mardi, le plan Annan exige l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu jeudi matin. L'opposition accuse Assad d'intensifier la répression avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, mais Damas a repris l'argument à son compte. De son côté, l'Organisation de la conférence islamique, qui regroupe 57 Etats, va débloquer une aide humanitaire d'un montant de 70 millions de dollars pour un million de Syriens touchés par les violences.