Le front social risque d'interférer cette année dans la campagne pour les législatives du 10 mai prochain. Et pour cause, tous les poids lourds que compte les syndicats de la santé se mobilisent et se déclarent prêts à maintenir la pression. Ainsi le SNPSSP s'apprête à paralyser les hôpitaux le 22 avril prochain. Et la même grogne continue d'être observée au niveau du secteur de l'enseignement secondaire où le Cnapest tient la dragée haute depuis qu'il a appelé à une grève illimitée. Le front social risque d'interférer cette année dans la campagne pour les législatives du 10 mai prochain. Et pour cause, tous les poids lourds que compte les syndicats de la santé se mobilisent et se déclarent prêts à maintenir la pression. Ainsi le SNPSSP s'apprête à paralyser les hôpitaux le 22 avril prochain. Et la même grogne continue d'être observée au niveau du secteur de l'enseignement secondaire où le Cnapest tient la dragée haute depuis qu'il a appelé à une grève illimitée. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'intersyndicale des professionnels de la santé appelle «les pouvoirs publics à l'ouverture du dialogue et à la prise en charge effective des revendications socioprofessionnelles légitimes soulevées par l'ensemble des professionnels de la santé». Cette intersyndicale formée du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), du Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY) et du Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM) s'était réunie le 12 avril dernier pour faire une évaluation de «la dégradation constante des conditions d'exercice au niveau des structures de santé, des instituts de formation paramédicale et de ses répercussions négatives sur la prise en charge des malades, de l'état de prise en charge des revendications socioprofessionnelles des différents corps relevant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ainsi que des cas d'entraves rencontrés dans l'exercice syndical et du droit de grève». En outre, l'intersyndicale des professionnels de la santé a apporté «son soutien et sa solidarité aux praticiens spécialistes de santé publique dans le cadre du conflit qui les oppose au ministère de la Santé et dénonce les mesures répressives prises à leur encontre». Le SNPSSP avait appelé à une grève illimitée pour le 15 avril avant de la reporter au 22 du même mois «par respect» du deuil national décrété à la suite du décès de l'ex- président Ahmed Ben Bella. Le SNPSSP qui estime que la tutelle n'a pas jusqu'à ce jour, répondu à ses différentes sollicitations visant à améliorer la situation socioprofessionnelle des travailleurs de la santé réclame entre autres l'amendement du statut particulier, la révision du régime indemnitaire sur la base de l'accord conclu entre le syndicat et le ministère de la Santé. Pour faire le bilan, l'intersyndicale des professionnels de la Santé devrait se réunir aujourd'hui. Face à cette montée des périls on est en droit de se poser la question de savoir si les syndicats vont perturber la campagne électorale. Il va sans dire que les pouvoirs publics sont mis dos au mur. N'est-ce pas que les électeurs risquent de regarder dans une autre direction que celle où l'on veut qu'ils regardent ? Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'intersyndicale des professionnels de la santé appelle «les pouvoirs publics à l'ouverture du dialogue et à la prise en charge effective des revendications socioprofessionnelles légitimes soulevées par l'ensemble des professionnels de la santé». Cette intersyndicale formée du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), du Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY) et du Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM) s'était réunie le 12 avril dernier pour faire une évaluation de «la dégradation constante des conditions d'exercice au niveau des structures de santé, des instituts de formation paramédicale et de ses répercussions négatives sur la prise en charge des malades, de l'état de prise en charge des revendications socioprofessionnelles des différents corps relevant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ainsi que des cas d'entraves rencontrés dans l'exercice syndical et du droit de grève». En outre, l'intersyndicale des professionnels de la santé a apporté «son soutien et sa solidarité aux praticiens spécialistes de santé publique dans le cadre du conflit qui les oppose au ministère de la Santé et dénonce les mesures répressives prises à leur encontre». Le SNPSSP avait appelé à une grève illimitée pour le 15 avril avant de la reporter au 22 du même mois «par respect» du deuil national décrété à la suite du décès de l'ex- président Ahmed Ben Bella. Le SNPSSP qui estime que la tutelle n'a pas jusqu'à ce jour, répondu à ses différentes sollicitations visant à améliorer la situation socioprofessionnelle des travailleurs de la santé réclame entre autres l'amendement du statut particulier, la révision du régime indemnitaire sur la base de l'accord conclu entre le syndicat et le ministère de la Santé. Pour faire le bilan, l'intersyndicale des professionnels de la Santé devrait se réunir aujourd'hui. Face à cette montée des périls on est en droit de se poser la question de savoir si les syndicats vont perturber la campagne électorale. Il va sans dire que les pouvoirs publics sont mis dos au mur. N'est-ce pas que les électeurs risquent de regarder dans une autre direction que celle où l'on veut qu'ils regardent ?