Les observateurs de l'Oun chargés de surveiller un cessez-le-feu de plus en plus menacé en Syrie ont entamé, lundi, leur deuxième semaine de mission par des visites à la périphérie de la capitale. Dimanche, les observateurs s'étaient rendus dans les provinces de Homs et de Hama, dans le centre du pays. Depuis samedi soir, deux observateurs sont basés dans la ville de Homs, surnommée "la capitale de la révolution", à la demande des habitants qui redoutent de nouvelles attaques. Les forces gouvernementales ont, cependant, tué trois civils dimanche dans la ville de Homs, et trois autres dans les alentours, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a recensé au total 17 morts — douze civils et cinq soldats — dans la journée à travers le pays. Nouvelles sanctions de l'UE L'Union européenne a décidé, lundi, d'interdire les exportations de produits de luxe vers la Syrie, une mesure essentiellement symbolique qui vise le train de vie du couple Assad, et en limitant un peu plus les exportations de matériel servant à la répression des opposants, selon des diplomates. Un accord en ce sens avait été trouvé la semaine dernière lors d'une réunion des ambassadeurs des Vingt-Sept. Ce nouveau train de sanctions contre la Syrie, le 14e en plus d'un an, "va être mis en œuvre", a souligné une source diplomatique en précisant qu'il couvre "les produits de luxe et le matériel servant à la répression". Les Européens doivent encore définir le champ d'application exact de la mesure sur les produits de luxe. Mais ce faisant, l'UE vise de manière "très symbolique" le train de vie du couple Assad, alors que la presse a récemment épinglé les goûts de luxe de l'épouse du président syrien Bachar al-Assad, Asma, a reconnu un autre diplomate européen sous couvert d'anonymat. Quant aux restrictions concernant le matériel servant à la répression, elles viennent compléter des listes déjà en vigueur depuis un embargo sur les armes. Au total, 126 personnes et 41 sociétés sont visées par les sanctions européennes. Les sanctions européennes visent, notamment, la Banque centrale, le commerce de métaux précieux ou les vols de fret. Les observateurs de l'Oun chargés de surveiller un cessez-le-feu de plus en plus menacé en Syrie ont entamé, lundi, leur deuxième semaine de mission par des visites à la périphérie de la capitale. Dimanche, les observateurs s'étaient rendus dans les provinces de Homs et de Hama, dans le centre du pays. Depuis samedi soir, deux observateurs sont basés dans la ville de Homs, surnommée "la capitale de la révolution", à la demande des habitants qui redoutent de nouvelles attaques. Les forces gouvernementales ont, cependant, tué trois civils dimanche dans la ville de Homs, et trois autres dans les alentours, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a recensé au total 17 morts — douze civils et cinq soldats — dans la journée à travers le pays. Nouvelles sanctions de l'UE L'Union européenne a décidé, lundi, d'interdire les exportations de produits de luxe vers la Syrie, une mesure essentiellement symbolique qui vise le train de vie du couple Assad, et en limitant un peu plus les exportations de matériel servant à la répression des opposants, selon des diplomates. Un accord en ce sens avait été trouvé la semaine dernière lors d'une réunion des ambassadeurs des Vingt-Sept. Ce nouveau train de sanctions contre la Syrie, le 14e en plus d'un an, "va être mis en œuvre", a souligné une source diplomatique en précisant qu'il couvre "les produits de luxe et le matériel servant à la répression". Les Européens doivent encore définir le champ d'application exact de la mesure sur les produits de luxe. Mais ce faisant, l'UE vise de manière "très symbolique" le train de vie du couple Assad, alors que la presse a récemment épinglé les goûts de luxe de l'épouse du président syrien Bachar al-Assad, Asma, a reconnu un autre diplomate européen sous couvert d'anonymat. Quant aux restrictions concernant le matériel servant à la répression, elles viennent compléter des listes déjà en vigueur depuis un embargo sur les armes. Au total, 126 personnes et 41 sociétés sont visées par les sanctions européennes. Les sanctions européennes visent, notamment, la Banque centrale, le commerce de métaux précieux ou les vols de fret.