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Les services administratifs gelés
Débrayage des corps communs de la santé
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 04 - 2012

Les corps communs employés au niveau des établissements de santé ont renoué hier avec la grève. Au niveau de l'hôpital Mustapha, où l'on compte 2.000 agents des corps communs environ, cet arrêt de travail qui doit se poursuivre aujourd'hui s'est traduit selon la section syndicale de cet établissement par la « paralysie à 100 % des services administratifs».
Les corps communs employés au niveau des établissements de santé ont renoué hier avec la grève. Au niveau de l'hôpital Mustapha, où l'on compte 2.000 agents des corps communs environ, cet arrêt de travail qui doit se poursuivre aujourd'hui s'est traduit selon la section syndicale de cet établissement par la « paralysie à 100 % des services administratifs».
Les travailleurs de l'hôpital Mustapha se sont massés à l'intérieur de l'enceinte pour observer le piquet de grève en réponse à un appel lancé par la Fédération nationale de la santé affiliée à l'UGTA. En fait, ce mouvement de grève, est la seconde étape d'un arrêt de travail cyclique d'une durée de 2 jours, dont la première phase a eu lieu les 16 et 17 avril dernier. Le syndicat menace au cas où les pouvoirs publics feraient la sourde oreille, de reprendre le mouvement de grève pour 3 jours consécutifs (du 30 avril au 2 mai 2012.). Les corps communs de la santé, dépendent de la Fonction publique, ils réclament leur intégration au ministère de la Santé. Les agents des corps commun se plaignent du fait qu'ils sont exclus du bénéfice de la prime de contagion alors qu'ils exercent leur métier dans des milieux hospitaliers. «Le chef de la section syndicale de l'hôpital de Ben Messous nous a confié qu'il y a eu 7 décès d'employés par contamination à l'hépatite C» soutient un responsable de la section UGTA de l'hôpital Mustapha. Selon son collègue, «à l'hôpital Mustapha, même, un agent de service des corps communs a perdu la vie, comme il avait accès à la salle de réanimation polyvalente, il a été contaminé par un virus. On l'a amputé d'une jambe, mais ça n'a pas marché car il a rendu l'âme peu après». Et de déplorer : «il y a des arrangements internes incroyables, des ouvriers professionnels sont chargés de faire des points de suture ou une piqûre, bref on leur fait faire un travail de véritable infirmier alors qu'ils n'ont aucune qualification». En outre, des métiers qu'on a tendance à ranger dans la catégorie des métiers spécifiques au secteur de la santé comme les ambulanciers et les brancardiers, appartiennent finalement à la Fonction publique, laquelle ne leur octroie pas une prime à la contagion. Outre la revendication de la prime de contagion, et leur intégration au ministère de la Santé, les corps communs réclament la révision du statut particulier et la promulgation dans les plus brefs délais de textes relatifs à la création des établissements hospitaliers prévus dans la nouvelle carte sanitaire. Le salaire de base de cette catégorie professionnelle indique-t-on varie entre 9.000 et 12.000 DA. «Je suis un agent de sécurité, père de 4 enfants, et après plus d'une vingtaine d'années de service, je touche un salaire de 18.000 DA», lance quelqu'un. Une délégation de négociateurs syndicaux a été reçue hier au ministère de la Santé, mais rien n'a filtré au moment où nous mettions sous presse.
Les travailleurs de l'hôpital Mustapha se sont massés à l'intérieur de l'enceinte pour observer le piquet de grève en réponse à un appel lancé par la Fédération nationale de la santé affiliée à l'UGTA. En fait, ce mouvement de grève, est la seconde étape d'un arrêt de travail cyclique d'une durée de 2 jours, dont la première phase a eu lieu les 16 et 17 avril dernier. Le syndicat menace au cas où les pouvoirs publics feraient la sourde oreille, de reprendre le mouvement de grève pour 3 jours consécutifs (du 30 avril au 2 mai 2012.). Les corps communs de la santé, dépendent de la Fonction publique, ils réclament leur intégration au ministère de la Santé. Les agents des corps commun se plaignent du fait qu'ils sont exclus du bénéfice de la prime de contagion alors qu'ils exercent leur métier dans des milieux hospitaliers. «Le chef de la section syndicale de l'hôpital de Ben Messous nous a confié qu'il y a eu 7 décès d'employés par contamination à l'hépatite C» soutient un responsable de la section UGTA de l'hôpital Mustapha. Selon son collègue, «à l'hôpital Mustapha, même, un agent de service des corps communs a perdu la vie, comme il avait accès à la salle de réanimation polyvalente, il a été contaminé par un virus. On l'a amputé d'une jambe, mais ça n'a pas marché car il a rendu l'âme peu après». Et de déplorer : «il y a des arrangements internes incroyables, des ouvriers professionnels sont chargés de faire des points de suture ou une piqûre, bref on leur fait faire un travail de véritable infirmier alors qu'ils n'ont aucune qualification». En outre, des métiers qu'on a tendance à ranger dans la catégorie des métiers spécifiques au secteur de la santé comme les ambulanciers et les brancardiers, appartiennent finalement à la Fonction publique, laquelle ne leur octroie pas une prime à la contagion. Outre la revendication de la prime de contagion, et leur intégration au ministère de la Santé, les corps communs réclament la révision du statut particulier et la promulgation dans les plus brefs délais de textes relatifs à la création des établissements hospitaliers prévus dans la nouvelle carte sanitaire. Le salaire de base de cette catégorie professionnelle indique-t-on varie entre 9.000 et 12.000 DA. «Je suis un agent de sécurité, père de 4 enfants, et après plus d'une vingtaine d'années de service, je touche un salaire de 18.000 DA», lance quelqu'un. Une délégation de négociateurs syndicaux a été reçue hier au ministère de la Santé, mais rien n'a filtré au moment où nous mettions sous presse.


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