Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes jeudi 10 mai à 8 h. Les chefs de centre donnaient les dernières recommandations aux chefs de bureau pour que tout soit au top pour accueillir les citoyens désireux d'accomplir leur devoir. Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes jeudi 10 mai à 8 h. Les chefs de centre donnaient les dernières recommandations aux chefs de bureau pour que tout soit au top pour accueillir les citoyens désireux d'accomplir leur devoir. La journée est printanière, un beau soleil, de quoi encourager plus d'un à mettre le nez dehors. Au centre Omar-Kharrat limitrophe de Oued Ouchaieh et Badjarah 1 les gens affluent en tout petit nombre. A 11 h du matin, sur les 42.277 inscrits 500 personnes ont voté. Pour le chef de centre qui trouve que c'est une bonne performance, «il faut donner le temps aux gens de faire leur marché, même s'il est tout proche, leur donner le temps de faire une pause». A cette heure de la journée, ce sont essentiellement les sexagénaires et les septuagénaires qui ont gardé les réflexes du devoir patriotique qui viennent accomplir leur devoir avec un soupçon de fierté. Il est presque midi, un temps mort pour ce centre de vote, l'heure du repas pour les citoyens, le vote ce sera pour après disent-ils. Quant au déroulement, il n'y a aucun incident. Au centre Hayet, une école qui trône au beau milieu de la cité Oumeklouf (ex-Egeco) , La présence de policiers est renforcée, l'on remarque une fébrile animation. Nous sommes conviés à nous rendre dans l'un des bureaux de vote où il y a 438 électeurs inscrits et 56 ont répondu à l'appel à 12 h 30. Là aussi le chef de centre est confiant. Sur les 2.360 inscrits 200 avaient voté à 10 h, c'est encore une histoire de marché qui fausse les calculs. L'après- midi sera plus propice. Il dit être très confiant quant à la régularité du scrutin, les instructions sont scrupuleusement respectées. A l'intérieur des bureaux on remarque la présence d'observateurs très jeunes pour la plupart, affublés d'un badge. Interrogés tous ne connaissent pas le chef de leur parti, certains même ne connaissent pas le nom du parti et se contentent de nous exhiber le badge pour prendre connaissance de la formation politique, pour ce centre il y avait le MNE, le FNJS et le FLN. Il n'y a aucun incident tout se déroule dans le calme Il est 13 h 30, l'école Amir située à Chérarba abrite un centre de vote avec 2.309 inscrits la participation est de 14,42%. A l'intérieur le premier bureau compte 358 inscrits, 49 avaient voté à 12 h, le second comporte 362 inscrits 37 ont mis leurs bulletins dans l'urne, un autre 366 inscrits avec 28 votants et enfin un autre avec 400 inscrits, 51 avaient accompli leur devoir à 13 h. Ce n'est pas la grande bousculade, certaines salles étaient vides mais a contrario des centres précédents où la participation était masculine à Cherarba ce sont majoritairement des femmes qui sont venues en groupes accomplir leur devoir. Abordée l'une d'entre elles expliquera :«Nous avons d'abord vaqué à nos occupations ménagères préparé le repas pour nos enfants et nous sommes venues». A la question de savoir comment elles ont opéré leur choix : «Il y a trop de partis, on a fait notre choix en fonction de ceux qui sont bien connus, les autres on ne les connait pas !». Pas flatteur pour les autres qui n'ont pas eu le temps de se faire connaître, ils en tireront, à coup sûr, les enseignements. Le chef de centre de Bentahla peu coopératif ! Notre prochain périple nous conduit à Bentahla. Ce nom peut faire peur, quand on se rappelle la tragédie du 23 septembre 1997. Certains n'ont pas oublié parce que marqués dans leur chair, d'autres ont préféré tourner la page et recommencent à vivre, la bourgade s'est repeuplée et la vie a repris ses droits. A l'école Ben-Badis de Bentahla, à l'entrée, nous prenons la peine de décliner notre identité et l'organe de presse pour lequel nous travaillons, nous sentons que nous ne sommes pas les bienvenus. Au premier étage où se tiennent les bureaux de vote le chef de centre nous prie de descendre dans son bureau. Nous exhibons notre badge qui pour lui n'a aucune valeur et nous demande un agrément. Curieux vocable, nous ne comprenons pas s'il s'agit d'ordre de mission cependant nous lui expliquons que le badge que nous portons est officiel puisque établi par le ministère de la Communication. Il s'entête à nous demander un agrément sous prétexte que des confrères algériens venus avant nous, le lui en ont fourni. Le doute s'installe chez ce chef de centre qui confond presse algérienne et presse étrangère, qui soit dit en passant ne se serait pas hasardée à aller à Bentahla. Nous lui prouvons que nous sommes des Algériens à part entière mais visiblement le chef de centre n'est pas décidé à coopérer avec le Midi Libre et ne nous donnera même pas le nombre d'inscrits sur son fichier. A u centre du 1er-Mai de Baraki, le chef de centre nous confiera que 713 personnes ont voté sur les 4.400 inscrits. Il nous assure que ceux qui sont venus voter sont des vieux ou des nationalistes qui pour rien au monde n'auraient voulu rater ce rendez-vous électoral. «Il faut prendre en compte quà midi les gens mangent, qu'à 13 h ils font la sieste et quà partir de 15h l'affluence sera plus grande». Ce n'est pas la ruée mais encore une fois l'après-midi a vu davantage de votants, des femmes, certaines se font déposer par leurs maris qui attendent patiemment dans leurs véhicules avec les enfants. Là aussi 5 observateurs sont sur place qui ont été tirés au sort pour avoir l'œil sans pour autant avoir reçu aucune formation. Le chef de centre se félicite du bon déroulement il n'y a eu aucun pépin. Au centre Aïssat-Idir, de Dar El-Beida, le chef de centre, une femme très chaleureuse chef d'établissement depuis 16 années estime que la participation est identique à celle de 2007, Inscrits 1.443, 267 votants, «on aura vers les coups de 19 h les retardataires, c'est bien connu !». Avec un large sourire elle nous convie à prendre des rafraîchissements. Sur ce nous prenons congé pour mettre le cap sur le centre Mohamed-Abdou, un centre pour hommes avec 3.731 inscrits pour 700 votants à 16 h. Le centre Abdou pour femmes de Hussein-Dey a sur son registre 3.998 et à la même heure 492 femmes avaient voté. Le nombre de votants varie d'un bureau à un autre pour l'un qui comporte 393 inscrits 55 femmes ont voté, l'autre 337 pour 33 femmes à 16 h. A Hussein-Dey la plus grande commune d'Alger on remarque la présence d'observateurs du FLN, du Pt et de l'Alliance verte, pour le FLN et le Pt il s'agit de militants pour l'Alliance verte un jeune à qui on pose la question de savoir qui sont les trois responsables de cette Alliance, il n'aura que le nom de Ghoul à la bouche sans pour autant savoir qu'il s'agit d'un ministre en poste. Une participation féminine surprenante Cela se passe au centre de vote Abdelhamid-Azzouz de Ben Omar. Sur les 5.656 inscrits hommes et femmes confondus 702 avaient voté à 15h. Le chef de centre confie que c'est à partir de 11 h que les citoyens ont commencé à affluer. Mais il se dit très surpris par la participation féminine. Selon ses propos, cette participation fait suite au discours du président de la République à Sétif pour la commémoration du 8 Mai 1945 : «Je pense que cela a été un déclic» dira-t-il. Dans ce centre on remarque la présence des «représentants» du FLN du PT du MJS qui se contentent de survoler les centres de vote pour estimer la participation d'une part et constater qu'il n'y ait pas d'irrégularités comme l'a constaté un représentant du MJS à Garidi où certains auraient voté de manière illégale, nous n'en saurons pas plus. Il est 18 h le dernier centre de vote que nous écumons est celui de Tarik-Ibn-Ziad au quartier La Montagne de Bourouba. De l'avis de certains agents du centre : «C'est mort» les chiffres qui nous sont communiqués révèlent que sur les 3.548 inscrits seuls 326 mis les pieds dans l'isoloir et de surcroit il s'agit de femmes qui n'ont rien à voir avec la politique et qui sont analphabètes pour beaucoup d'entre elles. Nous leur avons posé la question du choix entre les 36 partis qui se présentent. Elles nous regardent amusées en disant que c'est au hasard qu'elles mettent le bulletin dans l'enveloppe. Une autre dira : «Je regarde le physique et celui qui me parait sympathique, je le choisis.» Pour certaines qui remarquent la présence de femmes sur les listes électorales, les avis sont partagés, certaines pensent qu'elles sont trop jeunes pour faire de la politique d'autres au contraires qu'elles défendront leurs droits. Pour le chef de centre le vote s'est déroulé sans incident étant donné que le quartier de la Montagne reste un endroit à risques. Le dépouillement, l'heure de vérité 19h approchent, c'est l'heure réglementaire de la fermeture des bureaux les retardataires ceux qui ont tout de même travaillé pressent le pas à l'école Hayet pour voter, on les rassure, on joue les prolongations jusqu'à 20 h. Entre-temps le secrétaire général de l'APC de Bourouba fournit à tous les chefs de bureaux du centre, qui pour le travail accompli empocheront 5.000DA, les explications de la procédure légale de dépouillement, comment cocher les partis établir les P.-V. relatifs aux bulletins nuls comment refermer l'urne qui sera scellée avec à l'intérieur les enveloppes et les listes connues. Il est 20h 15 le bureau numro 70 du centre de vote de l'école El Hayet procède au dépouillement. Les cadenas de l'urne transparente sont ouverts par le chef de bureau qui retourne l'urne. Les enveloppes éparpillées sont empilées les unes sur les autres, Au tableau noir sont notés tous les partis représentés. Une secrétaire attend l'énoncé pour mettre une croix en face du parti cité. Dans ce bureau où il y a eu 98 votants on aura pu constater 9 bulletins nuls, 4 enveloppes vides et 5 comprenant des feuilles blanches ou des feuilles déchirées en trois ou quatre morceaux. Un bulletin nul aura attiré l'attention, le citoyen y a glissé une caricature d'un journal arabophone où il est question de pommes de terre. Le FLN aura recueilli 28 voix contre 18 pour l'Alliance verte, le PT en a recueilli 14, le FFS 10. Dans ce bureau le RND n'a pas été chanceux, il n'aura récolté qu'une seule voix le MPA 3 voix, 2 pour le FAN le FNA 1 seule idem pour le PRA El Adala, le FC le MCL, le FNC, le PLF, le FNJS et le PEP. Il est 21h30 pour ce bureau la tendance est connue. Une fois les P.-V. rédigés, les urnes seront acheminés par transport où la présence du magistrat sera effective pour enregistrer les doléances des observateurs des partis ou encoredes dépassements qui auraient pu être signalés. La journée est printanière, un beau soleil, de quoi encourager plus d'un à mettre le nez dehors. Au centre Omar-Kharrat limitrophe de Oued Ouchaieh et Badjarah 1 les gens affluent en tout petit nombre. A 11 h du matin, sur les 42.277 inscrits 500 personnes ont voté. Pour le chef de centre qui trouve que c'est une bonne performance, «il faut donner le temps aux gens de faire leur marché, même s'il est tout proche, leur donner le temps de faire une pause». A cette heure de la journée, ce sont essentiellement les sexagénaires et les septuagénaires qui ont gardé les réflexes du devoir patriotique qui viennent accomplir leur devoir avec un soupçon de fierté. Il est presque midi, un temps mort pour ce centre de vote, l'heure du repas pour les citoyens, le vote ce sera pour après disent-ils. Quant au déroulement, il n'y a aucun incident. Au centre Hayet, une école qui trône au beau milieu de la cité Oumeklouf (ex-Egeco) , La présence de policiers est renforcée, l'on remarque une fébrile animation. Nous sommes conviés à nous rendre dans l'un des bureaux de vote où il y a 438 électeurs inscrits et 56 ont répondu à l'appel à 12 h 30. Là aussi le chef de centre est confiant. Sur les 2.360 inscrits 200 avaient voté à 10 h, c'est encore une histoire de marché qui fausse les calculs. L'après- midi sera plus propice. Il dit être très confiant quant à la régularité du scrutin, les instructions sont scrupuleusement respectées. A l'intérieur des bureaux on remarque la présence d'observateurs très jeunes pour la plupart, affublés d'un badge. Interrogés tous ne connaissent pas le chef de leur parti, certains même ne connaissent pas le nom du parti et se contentent de nous exhiber le badge pour prendre connaissance de la formation politique, pour ce centre il y avait le MNE, le FNJS et le FLN. Il n'y a aucun incident tout se déroule dans le calme Il est 13 h 30, l'école Amir située à Chérarba abrite un centre de vote avec 2.309 inscrits la participation est de 14,42%. A l'intérieur le premier bureau compte 358 inscrits, 49 avaient voté à 12 h, le second comporte 362 inscrits 37 ont mis leurs bulletins dans l'urne, un autre 366 inscrits avec 28 votants et enfin un autre avec 400 inscrits, 51 avaient accompli leur devoir à 13 h. Ce n'est pas la grande bousculade, certaines salles étaient vides mais a contrario des centres précédents où la participation était masculine à Cherarba ce sont majoritairement des femmes qui sont venues en groupes accomplir leur devoir. Abordée l'une d'entre elles expliquera :«Nous avons d'abord vaqué à nos occupations ménagères préparé le repas pour nos enfants et nous sommes venues». A la question de savoir comment elles ont opéré leur choix : «Il y a trop de partis, on a fait notre choix en fonction de ceux qui sont bien connus, les autres on ne les connait pas !». Pas flatteur pour les autres qui n'ont pas eu le temps de se faire connaître, ils en tireront, à coup sûr, les enseignements. Le chef de centre de Bentahla peu coopératif ! Notre prochain périple nous conduit à Bentahla. Ce nom peut faire peur, quand on se rappelle la tragédie du 23 septembre 1997. Certains n'ont pas oublié parce que marqués dans leur chair, d'autres ont préféré tourner la page et recommencent à vivre, la bourgade s'est repeuplée et la vie a repris ses droits. A l'école Ben-Badis de Bentahla, à l'entrée, nous prenons la peine de décliner notre identité et l'organe de presse pour lequel nous travaillons, nous sentons que nous ne sommes pas les bienvenus. Au premier étage où se tiennent les bureaux de vote le chef de centre nous prie de descendre dans son bureau. Nous exhibons notre badge qui pour lui n'a aucune valeur et nous demande un agrément. Curieux vocable, nous ne comprenons pas s'il s'agit d'ordre de mission cependant nous lui expliquons que le badge que nous portons est officiel puisque établi par le ministère de la Communication. Il s'entête à nous demander un agrément sous prétexte que des confrères algériens venus avant nous, le lui en ont fourni. Le doute s'installe chez ce chef de centre qui confond presse algérienne et presse étrangère, qui soit dit en passant ne se serait pas hasardée à aller à Bentahla. Nous lui prouvons que nous sommes des Algériens à part entière mais visiblement le chef de centre n'est pas décidé à coopérer avec le Midi Libre et ne nous donnera même pas le nombre d'inscrits sur son fichier. A u centre du 1er-Mai de Baraki, le chef de centre nous confiera que 713 personnes ont voté sur les 4.400 inscrits. Il nous assure que ceux qui sont venus voter sont des vieux ou des nationalistes qui pour rien au monde n'auraient voulu rater ce rendez-vous électoral. «Il faut prendre en compte quà midi les gens mangent, qu'à 13 h ils font la sieste et quà partir de 15h l'affluence sera plus grande». Ce n'est pas la ruée mais encore une fois l'après-midi a vu davantage de votants, des femmes, certaines se font déposer par leurs maris qui attendent patiemment dans leurs véhicules avec les enfants. Là aussi 5 observateurs sont sur place qui ont été tirés au sort pour avoir l'œil sans pour autant avoir reçu aucune formation. Le chef de centre se félicite du bon déroulement il n'y a eu aucun pépin. Au centre Aïssat-Idir, de Dar El-Beida, le chef de centre, une femme très chaleureuse chef d'établissement depuis 16 années estime que la participation est identique à celle de 2007, Inscrits 1.443, 267 votants, «on aura vers les coups de 19 h les retardataires, c'est bien connu !». Avec un large sourire elle nous convie à prendre des rafraîchissements. Sur ce nous prenons congé pour mettre le cap sur le centre Mohamed-Abdou, un centre pour hommes avec 3.731 inscrits pour 700 votants à 16 h. Le centre Abdou pour femmes de Hussein-Dey a sur son registre 3.998 et à la même heure 492 femmes avaient voté. Le nombre de votants varie d'un bureau à un autre pour l'un qui comporte 393 inscrits 55 femmes ont voté, l'autre 337 pour 33 femmes à 16 h. A Hussein-Dey la plus grande commune d'Alger on remarque la présence d'observateurs du FLN, du Pt et de l'Alliance verte, pour le FLN et le Pt il s'agit de militants pour l'Alliance verte un jeune à qui on pose la question de savoir qui sont les trois responsables de cette Alliance, il n'aura que le nom de Ghoul à la bouche sans pour autant savoir qu'il s'agit d'un ministre en poste. Une participation féminine surprenante Cela se passe au centre de vote Abdelhamid-Azzouz de Ben Omar. Sur les 5.656 inscrits hommes et femmes confondus 702 avaient voté à 15h. Le chef de centre confie que c'est à partir de 11 h que les citoyens ont commencé à affluer. Mais il se dit très surpris par la participation féminine. Selon ses propos, cette participation fait suite au discours du président de la République à Sétif pour la commémoration du 8 Mai 1945 : «Je pense que cela a été un déclic» dira-t-il. Dans ce centre on remarque la présence des «représentants» du FLN du PT du MJS qui se contentent de survoler les centres de vote pour estimer la participation d'une part et constater qu'il n'y ait pas d'irrégularités comme l'a constaté un représentant du MJS à Garidi où certains auraient voté de manière illégale, nous n'en saurons pas plus. Il est 18 h le dernier centre de vote que nous écumons est celui de Tarik-Ibn-Ziad au quartier La Montagne de Bourouba. De l'avis de certains agents du centre : «C'est mort» les chiffres qui nous sont communiqués révèlent que sur les 3.548 inscrits seuls 326 mis les pieds dans l'isoloir et de surcroit il s'agit de femmes qui n'ont rien à voir avec la politique et qui sont analphabètes pour beaucoup d'entre elles. Nous leur avons posé la question du choix entre les 36 partis qui se présentent. Elles nous regardent amusées en disant que c'est au hasard qu'elles mettent le bulletin dans l'enveloppe. Une autre dira : «Je regarde le physique et celui qui me parait sympathique, je le choisis.» Pour certaines qui remarquent la présence de femmes sur les listes électorales, les avis sont partagés, certaines pensent qu'elles sont trop jeunes pour faire de la politique d'autres au contraires qu'elles défendront leurs droits. Pour le chef de centre le vote s'est déroulé sans incident étant donné que le quartier de la Montagne reste un endroit à risques. Le dépouillement, l'heure de vérité 19h approchent, c'est l'heure réglementaire de la fermeture des bureaux les retardataires ceux qui ont tout de même travaillé pressent le pas à l'école Hayet pour voter, on les rassure, on joue les prolongations jusqu'à 20 h. Entre-temps le secrétaire général de l'APC de Bourouba fournit à tous les chefs de bureaux du centre, qui pour le travail accompli empocheront 5.000DA, les explications de la procédure légale de dépouillement, comment cocher les partis établir les P.-V. relatifs aux bulletins nuls comment refermer l'urne qui sera scellée avec à l'intérieur les enveloppes et les listes connues. Il est 20h 15 le bureau numro 70 du centre de vote de l'école El Hayet procède au dépouillement. Les cadenas de l'urne transparente sont ouverts par le chef de bureau qui retourne l'urne. Les enveloppes éparpillées sont empilées les unes sur les autres, Au tableau noir sont notés tous les partis représentés. Une secrétaire attend l'énoncé pour mettre une croix en face du parti cité. Dans ce bureau où il y a eu 98 votants on aura pu constater 9 bulletins nuls, 4 enveloppes vides et 5 comprenant des feuilles blanches ou des feuilles déchirées en trois ou quatre morceaux. Un bulletin nul aura attiré l'attention, le citoyen y a glissé une caricature d'un journal arabophone où il est question de pommes de terre. Le FLN aura recueilli 28 voix contre 18 pour l'Alliance verte, le PT en a recueilli 14, le FFS 10. Dans ce bureau le RND n'a pas été chanceux, il n'aura récolté qu'une seule voix le MPA 3 voix, 2 pour le FAN le FNA 1 seule idem pour le PRA El Adala, le FC le MCL, le FNC, le PLF, le FNJS et le PEP. Il est 21h30 pour ce bureau la tendance est connue. Une fois les P.-V. rédigés, les urnes seront acheminés par transport où la présence du magistrat sera effective pour enregistrer les doléances des observateurs des partis ou encoredes dépassements qui auraient pu être signalés.