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L'économie africaine doit devenir une économie de la transformation
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 05 - 2012

L'économie africaine, qui dépend lourdement de l'exploitation de ses ressources naturelles, doit passer à une économie de transformation, selon la Banque africaine de développement. C'est l'un des messages-clés, lors de la première journée du Forum économique mondial sur l'Afrique organisé à Addis Abeba, du 9 au 11 mai 2012 et que l'institution africaine a tenu à véhiculer. Lors dune conférence de presse des co-présidents du Forum, Le président de la BAD, Donald Kaberuka a rappelé que l'Afrique enregistre en moyenne un taux de croissance de l'ordre de 6 pour cent. Ce taux place le continent en deuxième position après l'Asie. Mais, a-t-il indiqué, ce score ne met pas l'Afrique à l'abri de la crise globale, car le continent n'est pas aussi fort qu'en 2008 pour résister aux chocs extérieurs.Désormais le continent doit mieux gérer ses ressources naturelles pour créer de la richesse, attirer les investissements, générer des emplois en tirant profit de l'augmentation actuelle des salaires que l'on observe en Asie et, enfin, élargir les bases de la croissance économique au profit des plus vulnérables. Le président Kaberuka et l'ancien premier ministre britannique Gordon Brown ont ouvert la réunion de haut niveau sur l'éducation et la technologie, en présence de nombreux ministres africains en charge de l'éducation ainsi que des représentants du secteur privé. Présidée par le premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, la session plénière portait sur le thème « La place de l'Afrique dans l'économie mondiale ». Au cours de la session, à laquelle ont pris part de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, les panélistes ont exprimé leur optimisme sur les perspectives de développement et le leadership observés sur le continent. L'innovation technologique, la transformation agricole, l'éducation, la gouvernance, les infrastructures, les PME-PMI et le partenariat international ont été au centre des discussions.
Le Forum 2012 est co-présidé par Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations-Unies ; Donald Kaberuka, président de la BAD ; Doug McMillon, président de Wal-Mart ; Gao Xiqing, directeur du Fonds souverain chinois CIC ; Monhla Hlahla, présidente, Industrial Development Corporation ; Bekele Geleta, secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la croix-rouge et du croissant-rouge, et Adrian Monck, modérateur.
La montée des inégalités menace la croissance africaine
L'Afrique doit réduire les inégalités et mieux répartir les fruits de la croissance. C'est une urgence si le continent veut réaliser une croissance économique solide. C'est ce que souligne le rapport 2012 de l'Africa Progress Panel. Fondé par Koffi Annan, l'Africa Progress Panel a remis son rapport 2012 sur les progrès de l'Afrique. Pour ce groupe de personnalités, parmi lesquelles Michel Camdessus, Mohammed Yunus, Tidjane Thiam ou Olesegun Obassanjo, l'urgence, pour l'Afrique, est de mieux répartir les fruits de la croissance et de réduire les inégalités. «Des inégalités croissantes menacent la croissance économique de l'Afrique. La solide trajectoire de croissance économique de l'Afrique, qui va voir la région enregistrer un taux de croissance de plus de 5% au cours des deux prochaines années, est compromise du fait des inégalités croissantes et de la marginalisation de franges entières de la société», lance le Rapport sur l'Afrique en 2012.
Le groupe établit un constat sévère sur la gouvernance de nombreux pays qu'une croissance élevée depuis plusieurs années font passer pour de « bons élèves » alors qu'une analyse plus poussée révèle que dans ces pays la pauvreté n'a pas vraiment reculé, et parfois même qu'elle a progressé. Ainsi, selon le rapport, «Au Mozambique par exemple, les données tirées d'un sondage auprès des ménages ne révèlent aucune diminution de la pauvreté nationale de 2002 à 2008, et dans les régions centrales, on a même constaté une augmentation marquée de la pauvreté». Autre cas : «La Tanzanie a connu l'une des croissances les plus rapides au monde. Pourtant, de 2000 à 2007, la pauvreté en termes de revenu n'a baissé que de 35 à 33 %, selon l'étude du budget des ménages. En tenant compte de la démographie, cela représente 1 million de Tanzaniens supplémentaires vivant en dessous du seuil de pauvreté». Les inégalités, selon le rapport, ne se situent pas seulement en termes de revenus. Elles touchent également l'éducation, notamment entre les populations rurales et urbaines, entre les hommes et les femmes.
L'économie africaine, qui dépend lourdement de l'exploitation de ses ressources naturelles, doit passer à une économie de transformation, selon la Banque africaine de développement. C'est l'un des messages-clés, lors de la première journée du Forum économique mondial sur l'Afrique organisé à Addis Abeba, du 9 au 11 mai 2012 et que l'institution africaine a tenu à véhiculer. Lors dune conférence de presse des co-présidents du Forum, Le président de la BAD, Donald Kaberuka a rappelé que l'Afrique enregistre en moyenne un taux de croissance de l'ordre de 6 pour cent. Ce taux place le continent en deuxième position après l'Asie. Mais, a-t-il indiqué, ce score ne met pas l'Afrique à l'abri de la crise globale, car le continent n'est pas aussi fort qu'en 2008 pour résister aux chocs extérieurs.Désormais le continent doit mieux gérer ses ressources naturelles pour créer de la richesse, attirer les investissements, générer des emplois en tirant profit de l'augmentation actuelle des salaires que l'on observe en Asie et, enfin, élargir les bases de la croissance économique au profit des plus vulnérables. Le président Kaberuka et l'ancien premier ministre britannique Gordon Brown ont ouvert la réunion de haut niveau sur l'éducation et la technologie, en présence de nombreux ministres africains en charge de l'éducation ainsi que des représentants du secteur privé. Présidée par le premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, la session plénière portait sur le thème « La place de l'Afrique dans l'économie mondiale ». Au cours de la session, à laquelle ont pris part de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, les panélistes ont exprimé leur optimisme sur les perspectives de développement et le leadership observés sur le continent. L'innovation technologique, la transformation agricole, l'éducation, la gouvernance, les infrastructures, les PME-PMI et le partenariat international ont été au centre des discussions.
Le Forum 2012 est co-présidé par Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations-Unies ; Donald Kaberuka, président de la BAD ; Doug McMillon, président de Wal-Mart ; Gao Xiqing, directeur du Fonds souverain chinois CIC ; Monhla Hlahla, présidente, Industrial Development Corporation ; Bekele Geleta, secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la croix-rouge et du croissant-rouge, et Adrian Monck, modérateur.
La montée des inégalités menace la croissance africaine
L'Afrique doit réduire les inégalités et mieux répartir les fruits de la croissance. C'est une urgence si le continent veut réaliser une croissance économique solide. C'est ce que souligne le rapport 2012 de l'Africa Progress Panel. Fondé par Koffi Annan, l'Africa Progress Panel a remis son rapport 2012 sur les progrès de l'Afrique. Pour ce groupe de personnalités, parmi lesquelles Michel Camdessus, Mohammed Yunus, Tidjane Thiam ou Olesegun Obassanjo, l'urgence, pour l'Afrique, est de mieux répartir les fruits de la croissance et de réduire les inégalités. «Des inégalités croissantes menacent la croissance économique de l'Afrique. La solide trajectoire de croissance économique de l'Afrique, qui va voir la région enregistrer un taux de croissance de plus de 5% au cours des deux prochaines années, est compromise du fait des inégalités croissantes et de la marginalisation de franges entières de la société», lance le Rapport sur l'Afrique en 2012.
Le groupe établit un constat sévère sur la gouvernance de nombreux pays qu'une croissance élevée depuis plusieurs années font passer pour de « bons élèves » alors qu'une analyse plus poussée révèle que dans ces pays la pauvreté n'a pas vraiment reculé, et parfois même qu'elle a progressé. Ainsi, selon le rapport, «Au Mozambique par exemple, les données tirées d'un sondage auprès des ménages ne révèlent aucune diminution de la pauvreté nationale de 2002 à 2008, et dans les régions centrales, on a même constaté une augmentation marquée de la pauvreté». Autre cas : «La Tanzanie a connu l'une des croissances les plus rapides au monde. Pourtant, de 2000 à 2007, la pauvreté en termes de revenu n'a baissé que de 35 à 33 %, selon l'étude du budget des ménages. En tenant compte de la démographie, cela représente 1 million de Tanzaniens supplémentaires vivant en dessous du seuil de pauvreté». Les inégalités, selon le rapport, ne se situent pas seulement en termes de revenus. Elles touchent également l'éducation, notamment entre les populations rurales et urbaines, entre les hommes et les femmes.


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