Cette revendication "sera soumise au conseil d'administration de la fédération qui se tiendra fin mai étant le cadre habilité à cautionner ou à rejeter cette revendication", a ajouté la même source. La fédération demande "une augmentation annuelle de la pension de retraite de 15% avec effet rétroactif à compter du 1er mai 2012", a indiqué le secrétaire général de la Fédération des retraités Smail Alaouchiche en marge de la troisième session du comité exécutif. La Fédération nationale des travailleurs retraités a demandé lundi l'augmentation des majorations annuelles des pensions de retraites à 15% en 2012.Cette revendication a été formulée il y a six mois par la fédération sachant que la pension de retraite a été augmentée en 2011 de 10% au profit de 2.400.000 retraités. Pour M. Alaouchiche, cette revendication est pertinente au regard de la bonne santé de la Caisse nationale de retraite. Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, qui a présidé la réunion qui coïncide avec le 20e anniversaire de la création de la fédération a, de son côté, souligné que les augmentations des pensions de retraite en 2012 seront "consistantes". Il a par ailleurs, dévoilé la stratégie de la centrale syndicale visant l'amélioration du cadre général des retraités par la création d'une maison de retraités à Alger qui sera généralisée à toutes les wilayas. Il sera procédé également à la coordination des actions et au rapprochement des vues entre la fédération des retraités au niveau central et les filières implantées dans les wilayas dans le but d'enrayer les différends enregistrés dernièrement à Médéa, Oran, Annaba et autres. D'autre part, le syndicat a demandé l'augmentation de la prime de la femme au foyer de 3.000 à 5.000 DA sachant qu'elle est actuellement de 1.731 DA. La fédération demande, par ailleurs, la révision du seuil d'exonération de l'impôt sur le revenu global pour les pensions et les pensions de retraite, l'accès aux examens radiologiques notamment le scanner dont les tarifs sont "exorbitants" par rapport aux revenus du retraité et l'adaptation de toutes les allocations et pensions en conformité avec les conditions de vie. Le syndicat a appelé à reconduire les droits acquis en vertu de l'article 16 du statut du retraité promulgué en 1983 qui stipule que "la valeur globale minimum de la pension de retraite équivaut le salaire minimum garanti (SMIG) ainsi que la revalorisation du régime indemnitaire des anciennes pensions de retraite". Le Conseil des ministres avait décidé le relèvement de toutes les allocations et pensions de retraite (salariés et non-salariés) inférieures à 15.000 DA à compter du 1er janvier 2012 en réponse aux préoccupations de cette catégorie et dans le but d'améliorer leur pouvoir d'achat. Ainsi l'augmentation des pensions et allocations de retraite égales ou inférieures à 15.000 DA est de 30%, 28% pour celles se situant entre 15 et 20.000 DA, 26% pour la tranche allant 20 à 25.000 DA, 24% pour les 25-30.000 DA, 22% pour les 30 et 35.000 DA, 20% pour les 35-40.000 DA et 15% pour plus de 40.000 DA. Le nombre de bénéficiaires de ces mesures est estimé à près de 2.400.000 retraités (régimes des salariés et non-salariés) l'impact annuel est de 63 milliards DA à la charge du budget de l'Etat. Cette revendication "sera soumise au conseil d'administration de la fédération qui se tiendra fin mai étant le cadre habilité à cautionner ou à rejeter cette revendication", a ajouté la même source. La fédération demande "une augmentation annuelle de la pension de retraite de 15% avec effet rétroactif à compter du 1er mai 2012", a indiqué le secrétaire général de la Fédération des retraités Smail Alaouchiche en marge de la troisième session du comité exécutif. La Fédération nationale des travailleurs retraités a demandé lundi l'augmentation des majorations annuelles des pensions de retraites à 15% en 2012.Cette revendication a été formulée il y a six mois par la fédération sachant que la pension de retraite a été augmentée en 2011 de 10% au profit de 2.400.000 retraités. Pour M. Alaouchiche, cette revendication est pertinente au regard de la bonne santé de la Caisse nationale de retraite. Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, qui a présidé la réunion qui coïncide avec le 20e anniversaire de la création de la fédération a, de son côté, souligné que les augmentations des pensions de retraite en 2012 seront "consistantes". Il a par ailleurs, dévoilé la stratégie de la centrale syndicale visant l'amélioration du cadre général des retraités par la création d'une maison de retraités à Alger qui sera généralisée à toutes les wilayas. Il sera procédé également à la coordination des actions et au rapprochement des vues entre la fédération des retraités au niveau central et les filières implantées dans les wilayas dans le but d'enrayer les différends enregistrés dernièrement à Médéa, Oran, Annaba et autres. D'autre part, le syndicat a demandé l'augmentation de la prime de la femme au foyer de 3.000 à 5.000 DA sachant qu'elle est actuellement de 1.731 DA. La fédération demande, par ailleurs, la révision du seuil d'exonération de l'impôt sur le revenu global pour les pensions et les pensions de retraite, l'accès aux examens radiologiques notamment le scanner dont les tarifs sont "exorbitants" par rapport aux revenus du retraité et l'adaptation de toutes les allocations et pensions en conformité avec les conditions de vie. Le syndicat a appelé à reconduire les droits acquis en vertu de l'article 16 du statut du retraité promulgué en 1983 qui stipule que "la valeur globale minimum de la pension de retraite équivaut le salaire minimum garanti (SMIG) ainsi que la revalorisation du régime indemnitaire des anciennes pensions de retraite". Le Conseil des ministres avait décidé le relèvement de toutes les allocations et pensions de retraite (salariés et non-salariés) inférieures à 15.000 DA à compter du 1er janvier 2012 en réponse aux préoccupations de cette catégorie et dans le but d'améliorer leur pouvoir d'achat. Ainsi l'augmentation des pensions et allocations de retraite égales ou inférieures à 15.000 DA est de 30%, 28% pour celles se situant entre 15 et 20.000 DA, 26% pour la tranche allant 20 à 25.000 DA, 24% pour les 25-30.000 DA, 22% pour les 30 et 35.000 DA, 20% pour les 35-40.000 DA et 15% pour plus de 40.000 DA. Le nombre de bénéficiaires de ces mesures est estimé à près de 2.400.000 retraités (régimes des salariés et non-salariés) l'impact annuel est de 63 milliards DA à la charge du budget de l'Etat.