Le Front des forces socialistes tente un style de communication inédit. Le blog Algérie-Politique dont l'auteur n'est autre que le chargé de communication au FFS, Chafaâ Bouaiche et député fraîchement élu sur la liste de BEjaïa, vient donc de diffuser lundi une interview censée refléter le débat qui a eu lieu entre l'auteur de ce blog qui existe, (cela dit en passant), depuis mai 2008 et les internautes. La plupart des questions, qui y sont développées, tournent en fait autour des dissensions apparues au sein du FFS au lendemain de sa participation aux législatives du 10 mai 2012. A la question de savoir pourquoi l'exclusive a été prononcée à l'encontre de certains responsables, Bouaiche répond en disant que « ce qui vient d'arriver nous démontre qu'on peut effectivement avoir géré au plus haut sommet le parti et se retrouver à agir de manière inacceptable ». Il parle évidemment de l'ancien premier secrétaire, Karim Tabbou, 39 ans, qui a dû céder son poste à la veille des élections à Ali Laskri sur instruction du président du parti, Aït Ahmed. « Karim Tabbou a été notre 1er secrétaire pendant 4 années, il a eu les mains libres pour gérer le parti comme il l'a voulu. Je ne reviendrai pas sur cette période, mais je dois constater que le fait d'avoir laissé l'alternance se faire, l'a rendu un peu nerveux, pour ne pas dire plus ». Le chargé de communication au FFS reproche à Tabbou de s'être « épanché sur la place publique », ce qui justifie à ses yeux « une suspension ». Et de préciser « non une exclusion ». Il rappelle que l'ancien premier secrétaire devrait « s'expliquer devant la commission de médiation du parti ». Bouaiche précise que le FFS a pris en tout deux décisions de suspension : l'une ayant visé Tabbou, et l'autre Farid Khelaf, premier secrétaire fédéral de Bejaïa. Pour l'auteur d'Algérie-politique Samir Bouakouir, représentant du FFS à l'étranger et candidat malheureux sur la liste de France, n'est pas « militant du FFS depuis une dizaine d'années ». Par conséquent selon lui « il ne peut même pas faire valoir ses droits de militant». Et de soutenir « j'ai envie de préciser qu'au FFS il n'y a pas de contestataires mais des candidats non retenus sur nos listes électorales ». Plus loin, une autre question revient sur la réunion « parallèle » tenue la semaine dernière à Bouzguene dans la wilaya de Tizi-Ouzou. « L'internaute » qui pose la question à Bouaiche fait observer que cette réunion organisée vraisemblablement par le dissident Karim Tabbou, élu sur la liste de Tizi-Ouzou, est le fait « des élus » (...) « ceux-là même qui avaient transgressé le boycott des sénatoriales de 2005 ». Plus loin Bouaiche se dit espérer voir « Tabbou démissionner de son poste de député » non sans adresser quelques fléchettes à l'encontre de Samir Bouakouir qu'on croyait « mûri » et dont on pensait que les « nouvelles conditions de vie avaient atténué les défauts de sa personnalité ». En outre Bouaiche réfute l'information selon laquelle un document protestataire a été signé par un membre du secrétariat national aux côtés de 139 autres personnes. « Faux » répond-il péremptoire « aucun membre du secrétariat national n'a signé le document ». La communication de Bouaiche donne une fin de non recevoir à la proposition de Samir Bouakouir d'organiser une conférence nationale. A une question posée par un internaute qui a l'air d'être tout simplement un militant du parti d'Aït Ahmed, puisqu'il emploie le qualificatif de « camarade » pour désigner Samir Bouakouir, l'auteur d'Algérie-Politique » répond en posant cette question « par quel tour de magie, on devrait se soumettre aux délires d'anciens militants qui ont quitté le navire et qui aujourd'hui n'ont pour seule mission que d'empêcher le FFS de capitaliser sa campagne électorale ». Plus loin des questions nous apprennent que « Tabbou doit nous dire qui lui a donné 45 millions pour louer un appartement? Qui lui a acheté un véhicule 180 millions. Il ne l'a rendu au nom du parti qu'après la pression exercée sur lui. Avec quel argent vit-il lui qui n'a jamais travaillé de sa vie ? » et Bouaiche de répondre à ce questionneur « Vous semblez bien informé (...) J'estime cependant qu'il doit rendre des comptes à la commission de médiation qui l'auditionnera sur sa gestion des affaires du parti et notamment des finances ». Quels messages veut délivrer le FFS à travers cette interview avec des internautes qui en fait donne à penser qu'elle est tout à fait imaginaire ? L'originalité du procédé communicatif tient dans le fait que les messages empruntent le canal d'un média décontracté, qui distillent officieusement des informations on ne peut plus officielles. Le Front des forces socialistes tente un style de communication inédit. Le blog Algérie-Politique dont l'auteur n'est autre que le chargé de communication au FFS, Chafaâ Bouaiche et député fraîchement élu sur la liste de BEjaïa, vient donc de diffuser lundi une interview censée refléter le débat qui a eu lieu entre l'auteur de ce blog qui existe, (cela dit en passant), depuis mai 2008 et les internautes. La plupart des questions, qui y sont développées, tournent en fait autour des dissensions apparues au sein du FFS au lendemain de sa participation aux législatives du 10 mai 2012. A la question de savoir pourquoi l'exclusive a été prononcée à l'encontre de certains responsables, Bouaiche répond en disant que « ce qui vient d'arriver nous démontre qu'on peut effectivement avoir géré au plus haut sommet le parti et se retrouver à agir de manière inacceptable ». Il parle évidemment de l'ancien premier secrétaire, Karim Tabbou, 39 ans, qui a dû céder son poste à la veille des élections à Ali Laskri sur instruction du président du parti, Aït Ahmed. « Karim Tabbou a été notre 1er secrétaire pendant 4 années, il a eu les mains libres pour gérer le parti comme il l'a voulu. Je ne reviendrai pas sur cette période, mais je dois constater que le fait d'avoir laissé l'alternance se faire, l'a rendu un peu nerveux, pour ne pas dire plus ». Le chargé de communication au FFS reproche à Tabbou de s'être « épanché sur la place publique », ce qui justifie à ses yeux « une suspension ». Et de préciser « non une exclusion ». Il rappelle que l'ancien premier secrétaire devrait « s'expliquer devant la commission de médiation du parti ». Bouaiche précise que le FFS a pris en tout deux décisions de suspension : l'une ayant visé Tabbou, et l'autre Farid Khelaf, premier secrétaire fédéral de Bejaïa. Pour l'auteur d'Algérie-politique Samir Bouakouir, représentant du FFS à l'étranger et candidat malheureux sur la liste de France, n'est pas « militant du FFS depuis une dizaine d'années ». Par conséquent selon lui « il ne peut même pas faire valoir ses droits de militant». Et de soutenir « j'ai envie de préciser qu'au FFS il n'y a pas de contestataires mais des candidats non retenus sur nos listes électorales ». Plus loin, une autre question revient sur la réunion « parallèle » tenue la semaine dernière à Bouzguene dans la wilaya de Tizi-Ouzou. « L'internaute » qui pose la question à Bouaiche fait observer que cette réunion organisée vraisemblablement par le dissident Karim Tabbou, élu sur la liste de Tizi-Ouzou, est le fait « des élus » (...) « ceux-là même qui avaient transgressé le boycott des sénatoriales de 2005 ». Plus loin Bouaiche se dit espérer voir « Tabbou démissionner de son poste de député » non sans adresser quelques fléchettes à l'encontre de Samir Bouakouir qu'on croyait « mûri » et dont on pensait que les « nouvelles conditions de vie avaient atténué les défauts de sa personnalité ». En outre Bouaiche réfute l'information selon laquelle un document protestataire a été signé par un membre du secrétariat national aux côtés de 139 autres personnes. « Faux » répond-il péremptoire « aucun membre du secrétariat national n'a signé le document ». La communication de Bouaiche donne une fin de non recevoir à la proposition de Samir Bouakouir d'organiser une conférence nationale. A une question posée par un internaute qui a l'air d'être tout simplement un militant du parti d'Aït Ahmed, puisqu'il emploie le qualificatif de « camarade » pour désigner Samir Bouakouir, l'auteur d'Algérie-Politique » répond en posant cette question « par quel tour de magie, on devrait se soumettre aux délires d'anciens militants qui ont quitté le navire et qui aujourd'hui n'ont pour seule mission que d'empêcher le FFS de capitaliser sa campagne électorale ». Plus loin des questions nous apprennent que « Tabbou doit nous dire qui lui a donné 45 millions pour louer un appartement? Qui lui a acheté un véhicule 180 millions. Il ne l'a rendu au nom du parti qu'après la pression exercée sur lui. Avec quel argent vit-il lui qui n'a jamais travaillé de sa vie ? » et Bouaiche de répondre à ce questionneur « Vous semblez bien informé (...) J'estime cependant qu'il doit rendre des comptes à la commission de médiation qui l'auditionnera sur sa gestion des affaires du parti et notamment des finances ». Quels messages veut délivrer le FFS à travers cette interview avec des internautes qui en fait donne à penser qu'elle est tout à fait imaginaire ? L'originalité du procédé communicatif tient dans le fait que les messages empruntent le canal d'un média décontracté, qui distillent officieusement des informations on ne peut plus officielles.