Les ministres des Finances de la zone euro doivent tenir une téléconférence aujourd'hui et le gouvernement devrait formuler une demande d'aide à l'issue de la réunion. Fini les tergiversations. Les pays de la zone euro veulent que l'Espagne demande officiellement une aide financière pour ses banques en difficulté, et le plus rapidement possible. L'Eurogroupe devrait publier un communiqué à l'issue de la réunion, dans lequel Madrid ferait sa demande, selon Reuters qui cite des sources européennes et allemande. «Le gouvernement espagnol a pris conscience de la gravité de ses difficultés», a dit un haut responsable allemand. La chancelière Angela Merkel a pour sa part nié que l'Allemagne puisse «faire pression sur aucun pays pour qu'il sollicite une aide». Le porte-parole du gouvernement espagnol a indiqué ce vendredi matin qu'il n'avait pas été informé de l'imminence d'une annonce sur le sauvetage des banques. La Commission européenne a précisé ce vendredi qu'elle «n'a pas de nouvelles d'une demande d'aide financière de la part de l'Espagne». Madrid rechigne depuis plusieurs jours à appeler ouvertement à l'aide et s'applique à repousser l'échéance. Le gouvernement de droite de Mariano Rajoy veut attendre la publication du rapport du Fonds monétaire international (FMI), le 11 juin, et de celui qu'il a commandité à des auditeurs privés (le 21 juin au plus tard), avant toute demande officielle. Les agences de notation chiffrent le besoin total de la restructuration du secteur jusqu'à plus de 100 milliards d'euros. Les banques pourraient cependant financer une partie de cette somme par elles-mêmes et l'aide européenne serait donc probablement inférieure au haut de cette fourchette. Une estimation du FMI à propos des besoins en financements publics des banques espagnoles en difficulté a fuité en milieu de semaine. Selon l'organisation internationale, le secteur aurait besoin d'une aide de 40 milliards d'euros au minimum. En parallèle de la pression exercée par ses partenaires inquiets de la dégradation de la situation, Madrid subit celle des marchés. L'agence de notation Fitch Ratings a dégradé hier soir la note du pays de trois crans, de A à BBB, l'assortissant d'une perspective négative. En réaction, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Espagne s'est tendu ce vendredi matin, repassant au-dessus de la barre des 6%, après plusieurs jours d'accalmie. Il est remonté à 6,109%, après avoir touché un point bas hier à 5,972%. Les ministres des Finances de la zone euro doivent tenir une téléconférence aujourd'hui et le gouvernement devrait formuler une demande d'aide à l'issue de la réunion. Fini les tergiversations. Les pays de la zone euro veulent que l'Espagne demande officiellement une aide financière pour ses banques en difficulté, et le plus rapidement possible. L'Eurogroupe devrait publier un communiqué à l'issue de la réunion, dans lequel Madrid ferait sa demande, selon Reuters qui cite des sources européennes et allemande. «Le gouvernement espagnol a pris conscience de la gravité de ses difficultés», a dit un haut responsable allemand. La chancelière Angela Merkel a pour sa part nié que l'Allemagne puisse «faire pression sur aucun pays pour qu'il sollicite une aide». Le porte-parole du gouvernement espagnol a indiqué ce vendredi matin qu'il n'avait pas été informé de l'imminence d'une annonce sur le sauvetage des banques. La Commission européenne a précisé ce vendredi qu'elle «n'a pas de nouvelles d'une demande d'aide financière de la part de l'Espagne». Madrid rechigne depuis plusieurs jours à appeler ouvertement à l'aide et s'applique à repousser l'échéance. Le gouvernement de droite de Mariano Rajoy veut attendre la publication du rapport du Fonds monétaire international (FMI), le 11 juin, et de celui qu'il a commandité à des auditeurs privés (le 21 juin au plus tard), avant toute demande officielle. Les agences de notation chiffrent le besoin total de la restructuration du secteur jusqu'à plus de 100 milliards d'euros. Les banques pourraient cependant financer une partie de cette somme par elles-mêmes et l'aide européenne serait donc probablement inférieure au haut de cette fourchette. Une estimation du FMI à propos des besoins en financements publics des banques espagnoles en difficulté a fuité en milieu de semaine. Selon l'organisation internationale, le secteur aurait besoin d'une aide de 40 milliards d'euros au minimum. En parallèle de la pression exercée par ses partenaires inquiets de la dégradation de la situation, Madrid subit celle des marchés. L'agence de notation Fitch Ratings a dégradé hier soir la note du pays de trois crans, de A à BBB, l'assortissant d'une perspective négative. En réaction, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Espagne s'est tendu ce vendredi matin, repassant au-dessus de la barre des 6%, après plusieurs jours d'accalmie. Il est remonté à 6,109%, après avoir touché un point bas hier à 5,972%.