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Des signes de vie sur Mars découverts dès 1976 ?
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 06 - 2012

La vie sur Mars aurait été retrouvée dès 1976. En effet, en réétudiant des données datant d'il y a plus de 30 ans, des scientifiques pensent que des microbes avaient été collectés lors des missions menées par les sondes Vikings 1 et 2.
La vie sur Mars aurait été retrouvée dès 1976. En effet, en réétudiant des données datant d'il y a plus de 30 ans, des scientifiques pensent que des microbes avaient été collectés lors des missions menées par les sondes Vikings 1 et 2.
En 1976, la Naasa envoyait les sondes Vikings 1 et 2 vers Mars. Leur mission était alors de déterminer si oui ou non, la vie avait un jour été présente sur la Planète rouge. Parmi les différentes expériences menées sur place, certaines consistaient à mélanger du sol martien avec une goutte d'eau contenant des nutriments et des atomes de carbone radioactifs. L'idée était que si les échantillons de sol martien contenaient des microbes, ceux-ci auraient métabolisé les nutriments et relâché du méthane ou du dioxyde de carbone radioactif. Ces éléments auraient alors été mesurés par un détecteur de radiation dont la sonde était équipée.
Malheureusement, comme le souligne Joseph Miller, un neurobiologiste de l'université de Californie, "à la seconde où vous mélangez un échantillon de sol avec des nutriments vous obtenez un taux de près de 10.000 molécules radioactives bien éloigné du taux de 50 à 60 qui constitue habituellement le sol sur Mars". Quant aux autres expériences menées sur Terre au retour des sondes, elles s'avérèrent toutes négatives, poussant l'agence américaine à exclure la possibilité d'une existence de vie martienne.
Toutefois, en se replongeant dans les données recueillies par Viking lors de leurs expériences, de nouvelles informations ont été découvertes. Pour cela, les scientifiques ont utilisé des modèles mathématiques qui ont permis d'isoler les marqueurs biologiques de ceux qui ne l'étaient pas. Ainsi, selon l'équipe de Miller, les sondes avaient bel et bien retrouvé des signes d'une vie microbienne sur Mars. Malgré l'extrême concordance des études et vérifications menées, l'équipe admet que ces découvertes ne sont pas suffisantes pour prouver qu'il y a bien de la vie sur la planète rouge.
Un bon signal de vie
Elles concordent, néanmoins, avec les précédentes découvertes publiées par Miller qui tendaient à prouver qu'un rythme circadien pouvait être observé sur Mars. Il s'agirait d'un cycle de 24,7 heures (par opposition au rythme humain de 24 heures), correspondant à la durée d'un jour martien. Miller avait déjà fait remarquer que les résultats observés lors des mesures de radiations ou de gaz variait énormément selon qu'elles avaient lieu de jour ou de nuit. Pour lui, c'était typique d'un cycle circadien "et nous pensons que les rythmes circadiens sont un bon signal de vie" a-t-il affirmé cité par le National Geographic.
En dépit de sa propre conviction selon laquelle la mission Viking avait bien détecté la vie sur Mars, Miller ne s'attend pas à ce que beaucoup de gens soient convaincus tant qu'ils n'auront pas pu voir de leurs propres yeux une vidéo d'une bactérie martienne s'ébattant dans une boîte de petri. "Pour une raison inconnue, la NASA n'a jamais lancé un microscope qui nous permettrait de voir une chose pareille", indique le neurobiologiste. "S'ils peuvent envoyer un microscope pour les géologues, ils devraient être capables d'en faire autant pour les biologistes".
Bien que Curiosity qui devrait arriver sur Mars cette année n'emporte pas un microscope, Miller pense que les données qui seront recueillies viendront conforter la théorie de son équipe.
En 1976, la Naasa envoyait les sondes Vikings 1 et 2 vers Mars. Leur mission était alors de déterminer si oui ou non, la vie avait un jour été présente sur la Planète rouge. Parmi les différentes expériences menées sur place, certaines consistaient à mélanger du sol martien avec une goutte d'eau contenant des nutriments et des atomes de carbone radioactifs. L'idée était que si les échantillons de sol martien contenaient des microbes, ceux-ci auraient métabolisé les nutriments et relâché du méthane ou du dioxyde de carbone radioactif. Ces éléments auraient alors été mesurés par un détecteur de radiation dont la sonde était équipée.
Malheureusement, comme le souligne Joseph Miller, un neurobiologiste de l'université de Californie, "à la seconde où vous mélangez un échantillon de sol avec des nutriments vous obtenez un taux de près de 10.000 molécules radioactives bien éloigné du taux de 50 à 60 qui constitue habituellement le sol sur Mars". Quant aux autres expériences menées sur Terre au retour des sondes, elles s'avérèrent toutes négatives, poussant l'agence américaine à exclure la possibilité d'une existence de vie martienne.
Toutefois, en se replongeant dans les données recueillies par Viking lors de leurs expériences, de nouvelles informations ont été découvertes. Pour cela, les scientifiques ont utilisé des modèles mathématiques qui ont permis d'isoler les marqueurs biologiques de ceux qui ne l'étaient pas. Ainsi, selon l'équipe de Miller, les sondes avaient bel et bien retrouvé des signes d'une vie microbienne sur Mars. Malgré l'extrême concordance des études et vérifications menées, l'équipe admet que ces découvertes ne sont pas suffisantes pour prouver qu'il y a bien de la vie sur la planète rouge.
Un bon signal de vie
Elles concordent, néanmoins, avec les précédentes découvertes publiées par Miller qui tendaient à prouver qu'un rythme circadien pouvait être observé sur Mars. Il s'agirait d'un cycle de 24,7 heures (par opposition au rythme humain de 24 heures), correspondant à la durée d'un jour martien. Miller avait déjà fait remarquer que les résultats observés lors des mesures de radiations ou de gaz variait énormément selon qu'elles avaient lieu de jour ou de nuit. Pour lui, c'était typique d'un cycle circadien "et nous pensons que les rythmes circadiens sont un bon signal de vie" a-t-il affirmé cité par le National Geographic.
En dépit de sa propre conviction selon laquelle la mission Viking avait bien détecté la vie sur Mars, Miller ne s'attend pas à ce que beaucoup de gens soient convaincus tant qu'ils n'auront pas pu voir de leurs propres yeux une vidéo d'une bactérie martienne s'ébattant dans une boîte de petri. "Pour une raison inconnue, la NASA n'a jamais lancé un microscope qui nous permettrait de voir une chose pareille", indique le neurobiologiste. "S'ils peuvent envoyer un microscope pour les géologues, ils devraient être capables d'en faire autant pour les biologistes".
Bien que Curiosity qui devrait arriver sur Mars cette année n'emporte pas un microscope, Miller pense que les données qui seront recueillies viendront conforter la théorie de son équipe.


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