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La France a rendez-vous avec l'Espagne
Football, Euro 2012
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 06 - 2012

Bien que battue par la Suède 2-0, l'équipe de France a réussi mardi son objectif minimal à l'Euro-2012 en se qualifiant pour les quarts de finale mais cette défaite a de lourdes conséquences pour les Bleus, désormais obligés d'affronter les champions du monde et d'Europe espagnols.
Bien que battue par la Suède 2-0, l'équipe de France a réussi mardi son objectif minimal à l'Euro-2012 en se qualifiant pour les quarts de finale mais cette défaite a de lourdes conséquences pour les Bleus, désormais obligés d'affronter les champions du monde et d'Europe espagnols.
Les Bleus, qui pouvaient se permettre de perdre par un but d'écart, terminent 2e du groupe D derrière l'Angleterre et peuvent désormais évoluer en toute sérénité après avoir rempli la mission principale qui leur avait été assignée par le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët. Le chapitre noir de Knysna est enfin refermé et la France retrouve son standing sur la scène continentale. Mais rien n'a été simple pour des Bleus timorés et tétanisés par l'enjeu, surtout après le but d'Ibrahimovic sur une reprise de volée exceptionnelle en seconde période (54e). Larsson a ensuite corsé l'addition dans les arrêts de jeu (90+1) mais les Bleus peuvent remercier les Anglais, vainqueurs de l'Ukraine (1-0). Avant ce coup de poignard heureusement sans conséquences, il avait déjà fallu un grand Hugo Lloris, décisif sur deux énormes parades devant Wilhelmsson et Mellberg (57', 58'), pour éviter une énorme désillusion aux Bleus et à Laurent Blanc, qui ont tout de même vu leur série de 23 matches sans défaite s'interrompre brutalement. Place maintenant à l'Espagne, samedi à Donetsk, pour des retrouvailles corsées avec la référence actuelle du football international. Avec l'Espagne, les Bleus auront ainsi l'occasion de prendre leur revanche sur le revers cuisant subi en amical en mars 2010, annonciateur de la débâcle du Mondial-2010. La Roja aura elle en mémoire la défaite en quart de finale de la Coupe du monde 2006 face à la bande à Zidane (3-1). Mais au-delà de ce rendez-vous chargé de symboles, cette qualification pour le prochain tour marque surtout le retour au premier plan de la France après les errements des années Domenech et les deux sorties de route prématurées à l'Euro-2008 et à la Coupe du monde 2010. Pour Laurent Blanc, ce billet pour les quarts, acquis aux forceps, n'a rien non plus d'anodin puisqu'il devrait lui permettre de poursuivre son aventure à la tête des Bleus. C'est donc avec le cœur léger que les Français vont aborder leur face-à-face avec l'Espagne.
Rooney qualifie l'Angleterre
L'Angleterre qui a souvent évolué sans brio mardi soir à Donetsk s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro-2012 en prenant la mesure de l'Ukraine (1-0) grâce à un but du revenant Wayne Rooney. Les Ukrainiens qui avaient besoin d'une victoire pour se qualifier, sont éliminés. Rooney est passé par là en tirant parfaitement profit de deux contres favorables et d'une bévue du gardien Pyatov pour placer de la tête le ballon au fond du but. Privé des deux premiers matchs de la compétition en raison d'une suspension, l'attaquant de Manchester United a démontré que son sens du but est intact malgré un manque de rythme évident. Toute l'Angleterre s'en réjouissait mardi soir. Après la Belgique (2000), la Suisse et l'Autriche (2008) puis la Pologne (2012), l'Ukraine est donc devenu le cinquième pays organisateur éliminé dès le premier tour d'un Euro. Y aurait-il désormais une malédiction frappant les pays hôtes ? Si les Anglais jubilaient en quittant la Donbass Arena, ils devront vite retomber sur terre. Leur prestation de mardi n'a pas toujours été rassurante à quelques jours d'affronter l'Italie en quarts de finale. Sans son principal atout offensif au coup d'envoi (Shevchenko, mal remis d'un coup reçu sur le genou gauche contre la France, n'est entré qu'à la 70'), l'Ukraine avait entamé la partie dans d'excellentes dispositions, malmenant des Anglais très repliés devant leur but. Wayne Rooney éprouvait lui bien des difficultés à entrer dans son match, multipliant les petites fautes techniques en début de partie. Remarquablement servi au deuxième poteau par Ashley Young, "Wazza" galvaudait de la tête une occasion incroyable d'ouvrir la marque (27'). A l'exception de cette phase, les tentatives étaient davantage ukrainiennes en première période, Gusev (11', 18'), Devic (12') et surtout un déroutant Yarmolenko (30', 42') donnant tour à tour quelques sueurs froides aux 5000 fans britanniques bien minoritaires dans la Donbass Arena. Techniquement, cela manquait d'assurance des deux côtés. De nombreux joueurs manquant des gestes simples. Le stress, bien sûr. Avec son double rideau défensif, l'Angleterre de Roy Hodgson semblait d'abord songer à ne pas encaisser, à la manière cette saison du Chelsea de Roman Abramovitch, présent dans les tribunes mardi.
Les Bleus, qui pouvaient se permettre de perdre par un but d'écart, terminent 2e du groupe D derrière l'Angleterre et peuvent désormais évoluer en toute sérénité après avoir rempli la mission principale qui leur avait été assignée par le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët. Le chapitre noir de Knysna est enfin refermé et la France retrouve son standing sur la scène continentale. Mais rien n'a été simple pour des Bleus timorés et tétanisés par l'enjeu, surtout après le but d'Ibrahimovic sur une reprise de volée exceptionnelle en seconde période (54e). Larsson a ensuite corsé l'addition dans les arrêts de jeu (90+1) mais les Bleus peuvent remercier les Anglais, vainqueurs de l'Ukraine (1-0). Avant ce coup de poignard heureusement sans conséquences, il avait déjà fallu un grand Hugo Lloris, décisif sur deux énormes parades devant Wilhelmsson et Mellberg (57', 58'), pour éviter une énorme désillusion aux Bleus et à Laurent Blanc, qui ont tout de même vu leur série de 23 matches sans défaite s'interrompre brutalement. Place maintenant à l'Espagne, samedi à Donetsk, pour des retrouvailles corsées avec la référence actuelle du football international. Avec l'Espagne, les Bleus auront ainsi l'occasion de prendre leur revanche sur le revers cuisant subi en amical en mars 2010, annonciateur de la débâcle du Mondial-2010. La Roja aura elle en mémoire la défaite en quart de finale de la Coupe du monde 2006 face à la bande à Zidane (3-1). Mais au-delà de ce rendez-vous chargé de symboles, cette qualification pour le prochain tour marque surtout le retour au premier plan de la France après les errements des années Domenech et les deux sorties de route prématurées à l'Euro-2008 et à la Coupe du monde 2010. Pour Laurent Blanc, ce billet pour les quarts, acquis aux forceps, n'a rien non plus d'anodin puisqu'il devrait lui permettre de poursuivre son aventure à la tête des Bleus. C'est donc avec le cœur léger que les Français vont aborder leur face-à-face avec l'Espagne.
Rooney qualifie l'Angleterre
L'Angleterre qui a souvent évolué sans brio mardi soir à Donetsk s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro-2012 en prenant la mesure de l'Ukraine (1-0) grâce à un but du revenant Wayne Rooney. Les Ukrainiens qui avaient besoin d'une victoire pour se qualifier, sont éliminés. Rooney est passé par là en tirant parfaitement profit de deux contres favorables et d'une bévue du gardien Pyatov pour placer de la tête le ballon au fond du but. Privé des deux premiers matchs de la compétition en raison d'une suspension, l'attaquant de Manchester United a démontré que son sens du but est intact malgré un manque de rythme évident. Toute l'Angleterre s'en réjouissait mardi soir. Après la Belgique (2000), la Suisse et l'Autriche (2008) puis la Pologne (2012), l'Ukraine est donc devenu le cinquième pays organisateur éliminé dès le premier tour d'un Euro. Y aurait-il désormais une malédiction frappant les pays hôtes ? Si les Anglais jubilaient en quittant la Donbass Arena, ils devront vite retomber sur terre. Leur prestation de mardi n'a pas toujours été rassurante à quelques jours d'affronter l'Italie en quarts de finale. Sans son principal atout offensif au coup d'envoi (Shevchenko, mal remis d'un coup reçu sur le genou gauche contre la France, n'est entré qu'à la 70'), l'Ukraine avait entamé la partie dans d'excellentes dispositions, malmenant des Anglais très repliés devant leur but. Wayne Rooney éprouvait lui bien des difficultés à entrer dans son match, multipliant les petites fautes techniques en début de partie. Remarquablement servi au deuxième poteau par Ashley Young, "Wazza" galvaudait de la tête une occasion incroyable d'ouvrir la marque (27'). A l'exception de cette phase, les tentatives étaient davantage ukrainiennes en première période, Gusev (11', 18'), Devic (12') et surtout un déroutant Yarmolenko (30', 42') donnant tour à tour quelques sueurs froides aux 5000 fans britanniques bien minoritaires dans la Donbass Arena. Techniquement, cela manquait d'assurance des deux côtés. De nombreux joueurs manquant des gestes simples. Le stress, bien sûr. Avec son double rideau défensif, l'Angleterre de Roy Hodgson semblait d'abord songer à ne pas encaisser, à la manière cette saison du Chelsea de Roman Abramovitch, présent dans les tribunes mardi.


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