La crise interne que traverse le Front national algérien (FNA) a pris, jeudi dernier, une autre tournure. En effet, les pro et les anti Moussa Touati, se sont affrontés devant l'entrée de la salle de cinéma Atlas à Bab el-Oued (Alger). La crise interne que traverse le Front national algérien (FNA) a pris, jeudi dernier, une autre tournure. En effet, les pro et les anti Moussa Touati, se sont affrontés devant l'entrée de la salle de cinéma Atlas à Bab el-Oued (Alger). Empêché de force par ses opposants de tenir le 3e congrès du FNA dans cette salle de cinéma alors qu'il disposait d'une autorisation en bonne et due forme délivrée par la wilaya d'Alger, Moussa Touati, le président contesté de cette formation politique, est allé avec ses troupes tenir un conclave dans une autre wilaya, Tipaza. «On a tenu le 3e congrès dans le complexe de Matares, à Tipaza et les militants m'ont de nouveau réélu, hier matin vendredi, à la tête du FNA. Tout cela s'est déroulé en présence de deux huissiers de justice», nous a, en effet, indiqué, hier, Moussa Touati, précisant que les délégations présentes à ce congrès, dont les travaux ont été entamés dans la soirée du jeudi, ont finalisé leurs rapports qui ont été adoptés par la suite par les congressistes. Notre interlocuteur, contacté hier, a aussi annoncé que les congressistes ont élu un nouveau conseil national composé de trois membres de chaque wilaya. Cependant, Moussa Touati, très dépité et très fatigué aussi à cause des incidents de jeudi devant la salle Atlas, dira que les congressistes ont donné mandat à la conférence nationale afin de procéder à la révision du règlement intérieur et des statuts du parti . «La date de la réunion de la conférence nationale, au cours de laquelle sera aussi dévoilée la composante du bureau national, sera arrêtée bientôt», a indiqué Moussa Touati ajoutant que «trois à quatre articles du règlement intérieur seront révisés. Des articles qui ont trait aux questions organiques disciplinaires et structurelles». Mais pour les opposants de Moussa Touati, «le congrès tenu à Tipaza est illégal». En effet, selon Salah Kamache qui était membre du bureau national chargé du département de l'organique avant d'entrer en dissidence, «Moussa Touati n'a pas obtenu une autorisation de la wilaya de Tipaza pour tenir un congrès malgré ses démarches auprès des services administratifs. Il a alors, en guise de congrès, réuni quelques dizaines de personnes dans un parking du complexe de Matares, mais tout cela est illégal», a précisé notre interlocuteur, contacté hier. Et d'ajouter que «par la force de la loi, Moussa Touati n'est plus président du FNA car la légitimité est de notre côté, nous les membres du conseil national». C'est dire que la crise du FNA n'est pas encore prête de connaître son épilogue. Jeudi dernier, pour rappel, les opposants de Moussa Touati ont empêché ce dernier de tenir le 3e congrès qu devait se dérouler à la salle Atlas. Les opposants, emmenés par les 9 députés fraîchement élus à l'APN, ont fermé les portes de cette salle avec des chaînes empêchant du coup les congressistes, Moussa Touati en tête, d'y accéder.Des échauffourées ont alors éclaté entre les deux camps et les forces de l'ordre ont dû intervenir, pour séparer les belligérants et éviter le pire. Moussa Touati, qui a déclaré qu'il a en sa possession l'autorisation qui lui permet de tenir ce congrès ordinaire, a aussi précisé qu'il a «respecté toutes les dispositions juridiques y compris la réponse à la demande d'explications du ministère de l'Intérieur sur la situation des membres du conseil national exclus, radiés ou décédés et qui sont au nombre de 89 sur 207.» Empêché de force par ses opposants de tenir le 3e congrès du FNA dans cette salle de cinéma alors qu'il disposait d'une autorisation en bonne et due forme délivrée par la wilaya d'Alger, Moussa Touati, le président contesté de cette formation politique, est allé avec ses troupes tenir un conclave dans une autre wilaya, Tipaza. «On a tenu le 3e congrès dans le complexe de Matares, à Tipaza et les militants m'ont de nouveau réélu, hier matin vendredi, à la tête du FNA. Tout cela s'est déroulé en présence de deux huissiers de justice», nous a, en effet, indiqué, hier, Moussa Touati, précisant que les délégations présentes à ce congrès, dont les travaux ont été entamés dans la soirée du jeudi, ont finalisé leurs rapports qui ont été adoptés par la suite par les congressistes. Notre interlocuteur, contacté hier, a aussi annoncé que les congressistes ont élu un nouveau conseil national composé de trois membres de chaque wilaya. Cependant, Moussa Touati, très dépité et très fatigué aussi à cause des incidents de jeudi devant la salle Atlas, dira que les congressistes ont donné mandat à la conférence nationale afin de procéder à la révision du règlement intérieur et des statuts du parti . «La date de la réunion de la conférence nationale, au cours de laquelle sera aussi dévoilée la composante du bureau national, sera arrêtée bientôt», a indiqué Moussa Touati ajoutant que «trois à quatre articles du règlement intérieur seront révisés. Des articles qui ont trait aux questions organiques disciplinaires et structurelles». Mais pour les opposants de Moussa Touati, «le congrès tenu à Tipaza est illégal». En effet, selon Salah Kamache qui était membre du bureau national chargé du département de l'organique avant d'entrer en dissidence, «Moussa Touati n'a pas obtenu une autorisation de la wilaya de Tipaza pour tenir un congrès malgré ses démarches auprès des services administratifs. Il a alors, en guise de congrès, réuni quelques dizaines de personnes dans un parking du complexe de Matares, mais tout cela est illégal», a précisé notre interlocuteur, contacté hier. Et d'ajouter que «par la force de la loi, Moussa Touati n'est plus président du FNA car la légitimité est de notre côté, nous les membres du conseil national». C'est dire que la crise du FNA n'est pas encore prête de connaître son épilogue. Jeudi dernier, pour rappel, les opposants de Moussa Touati ont empêché ce dernier de tenir le 3e congrès qu devait se dérouler à la salle Atlas. Les opposants, emmenés par les 9 députés fraîchement élus à l'APN, ont fermé les portes de cette salle avec des chaînes empêchant du coup les congressistes, Moussa Touati en tête, d'y accéder.Des échauffourées ont alors éclaté entre les deux camps et les forces de l'ordre ont dû intervenir, pour séparer les belligérants et éviter le pire. Moussa Touati, qui a déclaré qu'il a en sa possession l'autorisation qui lui permet de tenir ce congrès ordinaire, a aussi précisé qu'il a «respecté toutes les dispositions juridiques y compris la réponse à la demande d'explications du ministère de l'Intérieur sur la situation des membres du conseil national exclus, radiés ou décédés et qui sont au nombre de 89 sur 207.»