La Tunisie a procédé à l'extradition d'un ex-Premier ministre de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a-t-on appris dimanche dernier auprès d'un responsable des services de sécurité libyens. Mohammed al Ahoual a précisé à Reuters que Al Baghdadi Ali al Mahmoudi, premier responsable exilé de l'ère Kadhafi à être extradé vers la Libye, toujours gouvernée par le Conseil national de transition, a été transféré par hélicoptère à Tripoli. "Mahmoudi est maintenant à Tripoli et nous le détenons en prison", a t-il dit. Al Mahmoudi avait pris ses fonctions de chef du gouvernement en 2006 et s'était réfugié en Tunisie au moment où les rebelles s'étaient emparés de la capitale en août dernier. Un tribunal tunisien avait décidé en novembre son extradition, mais le président tunisien, Moncef Marzouki, avait souhaité attendre que la situation en Libye se stabilise. L'extradition pourrait constituer un précédent pour les autres pays qui ont accueilli ou arrêté des membres de l'entourage de Mouammar Kadhafi, réclamés par Tripoli, qui veut faire de leurs éventuels procès un symbole de la transition libyenne. Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme ont cependant exprimé leur souhait que les procès aient lieu devant la Cour internationale de justice (CIJ) de l'Onu. Selon elles, les institutions libyennes actuelles n'assurent pas des procédures équitables. La Tunisie a procédé à l'extradition d'un ex-Premier ministre de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a-t-on appris dimanche dernier auprès d'un responsable des services de sécurité libyens. Mohammed al Ahoual a précisé à Reuters que Al Baghdadi Ali al Mahmoudi, premier responsable exilé de l'ère Kadhafi à être extradé vers la Libye, toujours gouvernée par le Conseil national de transition, a été transféré par hélicoptère à Tripoli. "Mahmoudi est maintenant à Tripoli et nous le détenons en prison", a t-il dit. Al Mahmoudi avait pris ses fonctions de chef du gouvernement en 2006 et s'était réfugié en Tunisie au moment où les rebelles s'étaient emparés de la capitale en août dernier. Un tribunal tunisien avait décidé en novembre son extradition, mais le président tunisien, Moncef Marzouki, avait souhaité attendre que la situation en Libye se stabilise. L'extradition pourrait constituer un précédent pour les autres pays qui ont accueilli ou arrêté des membres de l'entourage de Mouammar Kadhafi, réclamés par Tripoli, qui veut faire de leurs éventuels procès un symbole de la transition libyenne. Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme ont cependant exprimé leur souhait que les procès aient lieu devant la Cour internationale de justice (CIJ) de l'Onu. Selon elles, les institutions libyennes actuelles n'assurent pas des procédures équitables.