Les tapissières d'Ath Hicham, un village de la commune d'Aït Yahia, perchée sur les montagnes de Kabylie et située à plus d'une cinquantaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, tentent tant bien que mal de perpétuer le procédé traditionnel de tissage pour préserver l'identité du tapis local, tel qu'elles l'ont appris de leurs mères et grands-mères. Les tapissières d'Ath Hicham, un village de la commune d'Aït Yahia, perchée sur les montagnes de Kabylie et située à plus d'une cinquantaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, tentent tant bien que mal de perpétuer le procédé traditionnel de tissage pour préserver l'identité du tapis local, tel qu'elles l'ont appris de leurs mères et grands-mères. Rencontrées lors du festival local du tapis d'Ath Hicham qui a été clôturé samedi, les tapissières de ce village, perché à 1.153 mètres d'altitude, ne cachent pas leur inquiétude quant à l'avenir de ce métier, rapporte l'APS. Le tapis local a subi au fil des temps des modifications ; il s'agit essentiellement du remplacement de la matière première, à savoir la laine, par le fil synthétique, déplorent les anciennes tapissières. Jadis, le fil à tisser était patiemment produit par les femmes. Celles-ci récupèrent la laine, la nettoient, la lavent, la brossent avec "aqardach", une paire de brosse à longues dents en métal, pour la rendre (laine) plus malléable et pouvoir ensuite la transformer en fil, explique cette tapissière. Après avoir remplacé les colorants végétaux par des teintures chimiques, qui, de l'avis des tapissières d'Ath Hicham, "ne valent pas en qualité les produits naturels", c'est au tour de la laine de céder sa place à la fibre synthétique prête à l'emploi. Aujourd'hui, beaucoup de tapissières préfèrent acheter du fil synthétique qui coûte 500 DA le kilogramme et qui est disponible dans toutes les couleurs qu'elles désirent. Le tapis pure laine est, toutefois, produit à Ath Hicham mais uniquement à la demande du client qui est prêt à payer le prix. Un prix qui peut aller de 20.000 DA jusqu'à 30.000 DA le tapis de quatre mètres. Un changement intervenu sur le tapis d'Ath Hicham, il y a déjà plusieurs années, est l'introduction de couleurs qui n'étaient pas utilisées par les artisans de la région, telle que le bleu et le vert, indique-t-on. Selon un habitant d'Ath Hicham, ce sont les étrangers qui sont à l'origine de l'introduction des ces nouvelles couleurs. Loin de perdre espoir de voir un jour le tapis d'Ath Hicham retrouver ses lettres de noblesses, Tassaâdit se dit prête, avec les autres tapissières, à produire l'authentique tapis traditionnel pour peu que l'achat de la laine soit subventionné pour que le tapis d'Ath Hicham ne perde pas son âme. Rencontrées lors du festival local du tapis d'Ath Hicham qui a été clôturé samedi, les tapissières de ce village, perché à 1.153 mètres d'altitude, ne cachent pas leur inquiétude quant à l'avenir de ce métier, rapporte l'APS. Le tapis local a subi au fil des temps des modifications ; il s'agit essentiellement du remplacement de la matière première, à savoir la laine, par le fil synthétique, déplorent les anciennes tapissières. Jadis, le fil à tisser était patiemment produit par les femmes. Celles-ci récupèrent la laine, la nettoient, la lavent, la brossent avec "aqardach", une paire de brosse à longues dents en métal, pour la rendre (laine) plus malléable et pouvoir ensuite la transformer en fil, explique cette tapissière. Après avoir remplacé les colorants végétaux par des teintures chimiques, qui, de l'avis des tapissières d'Ath Hicham, "ne valent pas en qualité les produits naturels", c'est au tour de la laine de céder sa place à la fibre synthétique prête à l'emploi. Aujourd'hui, beaucoup de tapissières préfèrent acheter du fil synthétique qui coûte 500 DA le kilogramme et qui est disponible dans toutes les couleurs qu'elles désirent. Le tapis pure laine est, toutefois, produit à Ath Hicham mais uniquement à la demande du client qui est prêt à payer le prix. Un prix qui peut aller de 20.000 DA jusqu'à 30.000 DA le tapis de quatre mètres. Un changement intervenu sur le tapis d'Ath Hicham, il y a déjà plusieurs années, est l'introduction de couleurs qui n'étaient pas utilisées par les artisans de la région, telle que le bleu et le vert, indique-t-on. Selon un habitant d'Ath Hicham, ce sont les étrangers qui sont à l'origine de l'introduction des ces nouvelles couleurs. Loin de perdre espoir de voir un jour le tapis d'Ath Hicham retrouver ses lettres de noblesses, Tassaâdit se dit prête, avec les autres tapissières, à produire l'authentique tapis traditionnel pour peu que l'achat de la laine soit subventionné pour que le tapis d'Ath Hicham ne perde pas son âme.