Le président égyptien Mohamed Morsi, issu des rangs des Frères musulmans, a ordonné dimanche par décret que le Parlement, dissous par décision de justice, se réunisse à nouveau jusqu'à ce qu'une nouvelle Assemblée soit élue. «Le président Mohamed Morsi a ordonné la reconvocation des sessions du Parlement élu», a déclaré un de ses collaborateurs, Yasser Ali, lisant un communiqué de la présidence. De nouvelles élections parlementaires auront lieu dans un délai de 60 jours suivant la promulgation de la nouvelle Constitution, a-t-il ajouté. Selon l'agence de presse officielle Mena, les militaires du Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui ont dirigé la transition depuis la chute d'Hosni Moubarak en février 2011, se sont aussitôt réunis pour «étudier et débattre des répercussions de la décision du président Mohamed Morsi de réunir à nouveau le Parlement». Cette réunion, précise l'agence, était présidée par le maréchal Hussein Tantaoui, président du CSFA. Le décret a également poussé la Haute Cour constitutionnelle à convoquer une session d'urgence lundi pour étudier la mesure, a déclaré son vice-président, Maher Sami, à l'agence officielle Mena. À l'appel du parti Liberté et Justice (PLJ) des Frères musulmans, quelques centaines de personnes se sont rassemblées dimanche place Tahrir pour soutenir la décision de Mohamed Morsi. «Nous t'aimons, Morsi, ont-ils scandé. À bas le régime militaire.» La décision de Mohamed Morsi met en lumière les luttes de pouvoir à l'oeuvre entre islamistes et militaires qui devraient caractériser son mandat. Elle pourrait également provoquer une bataille juridique pour déterminer si le nouveau président est en droit d'annuler une décision de la Haute Cour constitutionnelle. Arabie Saoudite 2 morts dans des heurts entre manifestants et police Deux manifestants ont trouvé la mort lors de heurts avec la police dans la nuit de dimanche à lundi dans la région de Qatif, dans l'est de l'Arabie Saoudite, ont rapporté des agences de presse, citant des militants. Les deux maniefstants ont été tués et une dizaine d'autres blessés par balle lorsque la police est intervenue pour disperser une marche de protestation contre l'arrestaton du religieux «Nimr Baqer Al-Nimr», selon les mêmes sources. La marche a eu lieu dans l'artère principale de la ville de Qatif, ont-elles précisé. Dimanche, les autorités saoudiennes ont annoncé l'arrestation du religieux de la communauté chiite, en l'accusant de sédition. L'homme a été blessé à la jambe en tentant de résister aux policiers et transporté dans un hôpital avant d'être interrogé, a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mansour Turki. Dans un prêche prononcé il y a dix jours dans une mosquée d'Awamiya, foyer de la contestation, ce religieux s'était dit «certain qu'il serait arrêté ou tué», et que cela «avivera les revendications» de ses partisans. Le président égyptien Mohamed Morsi, issu des rangs des Frères musulmans, a ordonné dimanche par décret que le Parlement, dissous par décision de justice, se réunisse à nouveau jusqu'à ce qu'une nouvelle Assemblée soit élue. «Le président Mohamed Morsi a ordonné la reconvocation des sessions du Parlement élu», a déclaré un de ses collaborateurs, Yasser Ali, lisant un communiqué de la présidence. De nouvelles élections parlementaires auront lieu dans un délai de 60 jours suivant la promulgation de la nouvelle Constitution, a-t-il ajouté. Selon l'agence de presse officielle Mena, les militaires du Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui ont dirigé la transition depuis la chute d'Hosni Moubarak en février 2011, se sont aussitôt réunis pour «étudier et débattre des répercussions de la décision du président Mohamed Morsi de réunir à nouveau le Parlement». Cette réunion, précise l'agence, était présidée par le maréchal Hussein Tantaoui, président du CSFA. Le décret a également poussé la Haute Cour constitutionnelle à convoquer une session d'urgence lundi pour étudier la mesure, a déclaré son vice-président, Maher Sami, à l'agence officielle Mena. À l'appel du parti Liberté et Justice (PLJ) des Frères musulmans, quelques centaines de personnes se sont rassemblées dimanche place Tahrir pour soutenir la décision de Mohamed Morsi. «Nous t'aimons, Morsi, ont-ils scandé. À bas le régime militaire.» La décision de Mohamed Morsi met en lumière les luttes de pouvoir à l'oeuvre entre islamistes et militaires qui devraient caractériser son mandat. Elle pourrait également provoquer une bataille juridique pour déterminer si le nouveau président est en droit d'annuler une décision de la Haute Cour constitutionnelle. Arabie Saoudite 2 morts dans des heurts entre manifestants et police Deux manifestants ont trouvé la mort lors de heurts avec la police dans la nuit de dimanche à lundi dans la région de Qatif, dans l'est de l'Arabie Saoudite, ont rapporté des agences de presse, citant des militants. Les deux maniefstants ont été tués et une dizaine d'autres blessés par balle lorsque la police est intervenue pour disperser une marche de protestation contre l'arrestaton du religieux «Nimr Baqer Al-Nimr», selon les mêmes sources. La marche a eu lieu dans l'artère principale de la ville de Qatif, ont-elles précisé. Dimanche, les autorités saoudiennes ont annoncé l'arrestation du religieux de la communauté chiite, en l'accusant de sédition. L'homme a été blessé à la jambe en tentant de résister aux policiers et transporté dans un hôpital avant d'être interrogé, a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mansour Turki. Dans un prêche prononcé il y a dix jours dans une mosquée d'Awamiya, foyer de la contestation, ce religieux s'était dit «certain qu'il serait arrêté ou tué», et que cela «avivera les revendications» de ses partisans.