Malgré les dispositifs mis sur pied en vue de répondre à la demande croissante en matière de transports en commun et son organisation, le phénomène des taxis clandestins prolifère, particulièrement, dans les plus grandes agglomérations de la capitale. Cette tendance tend à s'amplifier depuis l'édification, ces dernières années, de nouveaux quartiers et groupements d'habitations. D'autant plus que ces derniers ne possèdent, pour la plupart aucune station de transport urbain. Profitant de ces carences, sans se soucier de la règlementation en vigueur, de plus en plus d'automobilistes mettent leurs véhicules particuliers au service des usagers. Ils sont souvent, de jeunes diplômés, des retraités, des employés et fonctionnaires, et des chômeurs à se consacrer à l'activité, pourtant illicite. Mabrouk s'affirme être un des plus anciens «grands destins» (clandestin dans le jargon local) exerçant au niveau du quartier récent des 1000 logement sis à Zéralda. Il nous a confié que cette activité lui a permis de surmonter le malaise financier que sa famille endurait depuis des années. Affirmant que le «service taxi clandestin» est sa principale ressource , il a révélé que les gains récoltés lui ont permis l'acquisition d'un nouvel appartement, qu'il aurait été incapable d'y prétendre si il s'était arrêté à sa vocation initiale, les travaux en bâtiment en l'occurrence. Un autre fraudeur, ex-employé d'administration, nous a indiqué avoir démissionné de son poste pour se consacrer à cette activité dont les revenus demeurent, de loin, plus considérables que son poste administratif. Un jeune diplômé de l'université a, quant à lui, opté pour le taxi clandestin afin de compléter son maigre salaire, qui, a-t-il déploré, ne suffit pas à ses charges familiales. En somme, tout le monde trouve son compte. Puisque de nombreux passagers ont affirmé vouer leur choix au clandestins, du fait, que le service «taxi», ont-ils soutenu, laisse à désirer. Ceux qu'on appelle les fraudeurs exercent, de nos jours, au vu et au su de tous. Ils n'hésitent plus à transgresser la loi pourvu que leurs journées soient rentabilisées. La prolifération de ce phénomène social, bien que frauduleux mais tout autant lucratif, a été à l'origine de la formation de plusieurs dizaines de files de véhicules particuliers à l'affût de tout passager vers telle ou telle destination. Au centre-ville d'Alger, le nombre desdites «stations de taxis clandestins» ont carrément envahi les espaces consacrés aux taxis services déclarés. De la place du 1er- Mai, à celle de l'Emir Abdelkader, ou encore à El Biar, Chevalley, Bouzaréah, Ben Aknoun, Dély Ibrahim, Hussein-Dey, en passant par Kouba, El-Harrach et Bab-Ezzouar, ils sont plusieurs centaines de propriétaires de véhicules à avoir opté pour cette activité. Ce créneau, très en vogue actuellement, est devenu pour la plupart le gagne-pain quotidien. Proposant des tarifs plus ou moins négociables, les clandestins offrent à leurs passagers un service presque complet, à un détail près, celui de l'absence de toute garantie ou assurance à bord de leurs véhicules. La conjoncture actuelle a fait également que ces clandestins, dans la quasi-totalité des points de stationnement, s'organisent d'une manière spectaculaire, en matière de tarification et de tours de rôle. En effet, dans la commune de Bachedjerrah, au niveau du quartier La Montagne, les visiteurs sont frappés par des centaines de petites voitures, dont on ne citera pas le nom du constructeur, complètement consacrées au transport de voyageurs. A dix et quinze dinars la place, il faut dire que ce service demeure des plus convoités par ceux qui désirent se déplacer dans les meilleurs délais et avec des tarifs imbattables. Selon les habitants, ce phénomène a permis aux jeunes des quartiers de combler leurs journées de chômage et à en faire un travail rétribué. Certains habitants nous ont révélé, également, qu'un grand nombre de ces véhicules sont, en fait la propriété d'un seul individu, qui se serait procuré plusieurs dizaines de véhicules et recruté de manière illégale plusieurs dizaines de jeunes du quartier en qualité de chauffeurs. Depuis les premières heures du matin, et jusqu'à des heures tardives, les véhicules se mettent en place, et assurent les déplacements vers toutes les destinations.Un usager, cadre d'administration, nous a révélé avoir souvent recours aux taxis clandestins, car, a-t-il affirmé, «ça facilite les déplacements et ça reste moins cher que les taxis ordinaires». Devant l'inertie des collectivités locales, censées pourtant lutter contre ces formes de fraudes, aucun dispositif ne semble dissuader les fraudeurs, même pas les contrôles de routine. D'ailleurs, épargnés de toutes taxations sur leurs activités, ce phénomène continue à drainer un grand nombre d'automobilistes, dont le seul but est de gagner le plus, au risque de courir les dangers de l'aléa de l'inconnu. A ce propos, un chauffeur clandestin, nous a révélé avoir été victime d'une agression à l'arme blanche dont les auteurs étaient des passagers embarqués à destination de la côte algéroise. Malgré les dispositifs mis sur pied en vue de répondre à la demande croissante en matière de transports en commun et son organisation, le phénomène des taxis clandestins prolifère, particulièrement, dans les plus grandes agglomérations de la capitale. Cette tendance tend à s'amplifier depuis l'édification, ces dernières années, de nouveaux quartiers et groupements d'habitations. D'autant plus que ces derniers ne possèdent, pour la plupart aucune station de transport urbain. Profitant de ces carences, sans se soucier de la règlementation en vigueur, de plus en plus d'automobilistes mettent leurs véhicules particuliers au service des usagers. Ils sont souvent, de jeunes diplômés, des retraités, des employés et fonctionnaires, et des chômeurs à se consacrer à l'activité, pourtant illicite. Mabrouk s'affirme être un des plus anciens «grands destins» (clandestin dans le jargon local) exerçant au niveau du quartier récent des 1000 logement sis à Zéralda. Il nous a confié que cette activité lui a permis de surmonter le malaise financier que sa famille endurait depuis des années. Affirmant que le «service taxi clandestin» est sa principale ressource , il a révélé que les gains récoltés lui ont permis l'acquisition d'un nouvel appartement, qu'il aurait été incapable d'y prétendre si il s'était arrêté à sa vocation initiale, les travaux en bâtiment en l'occurrence. Un autre fraudeur, ex-employé d'administration, nous a indiqué avoir démissionné de son poste pour se consacrer à cette activité dont les revenus demeurent, de loin, plus considérables que son poste administratif. Un jeune diplômé de l'université a, quant à lui, opté pour le taxi clandestin afin de compléter son maigre salaire, qui, a-t-il déploré, ne suffit pas à ses charges familiales. En somme, tout le monde trouve son compte. Puisque de nombreux passagers ont affirmé vouer leur choix au clandestins, du fait, que le service «taxi», ont-ils soutenu, laisse à désirer. Ceux qu'on appelle les fraudeurs exercent, de nos jours, au vu et au su de tous. Ils n'hésitent plus à transgresser la loi pourvu que leurs journées soient rentabilisées. La prolifération de ce phénomène social, bien que frauduleux mais tout autant lucratif, a été à l'origine de la formation de plusieurs dizaines de files de véhicules particuliers à l'affût de tout passager vers telle ou telle destination. Au centre-ville d'Alger, le nombre desdites «stations de taxis clandestins» ont carrément envahi les espaces consacrés aux taxis services déclarés. De la place du 1er- Mai, à celle de l'Emir Abdelkader, ou encore à El Biar, Chevalley, Bouzaréah, Ben Aknoun, Dély Ibrahim, Hussein-Dey, en passant par Kouba, El-Harrach et Bab-Ezzouar, ils sont plusieurs centaines de propriétaires de véhicules à avoir opté pour cette activité. Ce créneau, très en vogue actuellement, est devenu pour la plupart le gagne-pain quotidien. Proposant des tarifs plus ou moins négociables, les clandestins offrent à leurs passagers un service presque complet, à un détail près, celui de l'absence de toute garantie ou assurance à bord de leurs véhicules. La conjoncture actuelle a fait également que ces clandestins, dans la quasi-totalité des points de stationnement, s'organisent d'une manière spectaculaire, en matière de tarification et de tours de rôle. En effet, dans la commune de Bachedjerrah, au niveau du quartier La Montagne, les visiteurs sont frappés par des centaines de petites voitures, dont on ne citera pas le nom du constructeur, complètement consacrées au transport de voyageurs. A dix et quinze dinars la place, il faut dire que ce service demeure des plus convoités par ceux qui désirent se déplacer dans les meilleurs délais et avec des tarifs imbattables. Selon les habitants, ce phénomène a permis aux jeunes des quartiers de combler leurs journées de chômage et à en faire un travail rétribué. Certains habitants nous ont révélé, également, qu'un grand nombre de ces véhicules sont, en fait la propriété d'un seul individu, qui se serait procuré plusieurs dizaines de véhicules et recruté de manière illégale plusieurs dizaines de jeunes du quartier en qualité de chauffeurs. Depuis les premières heures du matin, et jusqu'à des heures tardives, les véhicules se mettent en place, et assurent les déplacements vers toutes les destinations.Un usager, cadre d'administration, nous a révélé avoir souvent recours aux taxis clandestins, car, a-t-il affirmé, «ça facilite les déplacements et ça reste moins cher que les taxis ordinaires». Devant l'inertie des collectivités locales, censées pourtant lutter contre ces formes de fraudes, aucun dispositif ne semble dissuader les fraudeurs, même pas les contrôles de routine. D'ailleurs, épargnés de toutes taxations sur leurs activités, ce phénomène continue à drainer un grand nombre d'automobilistes, dont le seul but est de gagner le plus, au risque de courir les dangers de l'aléa de l'inconnu. A ce propos, un chauffeur clandestin, nous a révélé avoir été victime d'une agression à l'arme blanche dont les auteurs étaient des passagers embarqués à destination de la côte algéroise.