Les partis politiques agréés à l'approche des élections législatives du 10 mai passé et les autres formations déjà connues pour ne marquer leur présence qu'à l'occasion d'échéances électorales, brillent par leur absence depuis près de trois mois. Les partis politiques agréés à l'approche des élections législatives du 10 mai passé et les autres formations déjà connues pour ne marquer leur présence qu'à l'occasion d'échéances électorales, brillent par leur absence depuis près de trois mois. Un repos prolongé pris à peine une dizaine de jours après le dernier scrutin. La quarantaine de partis agréés à la faveur des réformes politiques engagées par le premier magistrat du pays ont tenté d'occuper la scène durant la campagne électorale et même après l'annonce des résultats. Ils ont été unanimes, en effet, à «dénoncer une fraude massive et un détournement des voix des électeurs». Ils ont tenu des rencontres organiques et des conférences de presse afin de s'exprimer publiquement sur l'issue des législatives. Ils ont, au début, annoncé leur intention de constituer un bloc contre des pratiques visant, selon eux, à confisquer la volonté du peuple algérien. Quatorze parmi ces nouveaux partis ont constitué le «Front national pour la sauvegarde de la démocratie», menaçant même de mener des actions de protestation de grande envergure. Mais tout d'un coup, le bruit commence à baisser et chaque parti a préféré vaquer à ses propres occupations. Il y a plus de deux mois, on ne voit que les anciennes formations politiques qui poursuivent leur activité, bien qu'à un rythme au ralenti, en organisant des rencontres avec leurs militants, tenir des conférences de presse et exprimer leurs positions vis-à-vis des questions d'actualité. Les partis ancrés dans la société algérienne ont même entamé les préparatifs pour les élections locales (APC et APW) prévues en décembre prochain, en mettant en œuvre la stratégie susceptible de leur assurer le maximum de sièges possibles. Avec les 1541 communes que compte le pays, il n'est pas aisé pour toute formation politique d'opérer un choix judicieux dans la préparation des listes électorales. Il y a aussi la cherté de la vie, la main mise du commerce informel, la peur sur le recul des réserves de change du pays, le retour d'actes terroristes dans certaines localités du pays ces dernières semaines, en sus de la situation au Sahel et en Syrie. Autant de questions qui devaient susciter la réaction des partis politiques. Toutefois, les nouveaux venus sur la scène politique nationale ont, semble-t-il, préféré se mettre à l'écart et jouir pleinement de leurs vacances. Le Mouvement populaire algérien (MPA) et le Front du changement (FC) se sont murés, à l'image des dizaines de leurs semblables, dans un long silence.Des comportements qui renseignent, on ne peut plus clairement, sur une «disparition volontaire» des nouveaux acteurs politiques nationaux en attendant de nouvelles échéances électorales. Entre les deux, c'est le repos ! Un repos prolongé pris à peine une dizaine de jours après le dernier scrutin. La quarantaine de partis agréés à la faveur des réformes politiques engagées par le premier magistrat du pays ont tenté d'occuper la scène durant la campagne électorale et même après l'annonce des résultats. Ils ont été unanimes, en effet, à «dénoncer une fraude massive et un détournement des voix des électeurs». Ils ont tenu des rencontres organiques et des conférences de presse afin de s'exprimer publiquement sur l'issue des législatives. Ils ont, au début, annoncé leur intention de constituer un bloc contre des pratiques visant, selon eux, à confisquer la volonté du peuple algérien. Quatorze parmi ces nouveaux partis ont constitué le «Front national pour la sauvegarde de la démocratie», menaçant même de mener des actions de protestation de grande envergure. Mais tout d'un coup, le bruit commence à baisser et chaque parti a préféré vaquer à ses propres occupations. Il y a plus de deux mois, on ne voit que les anciennes formations politiques qui poursuivent leur activité, bien qu'à un rythme au ralenti, en organisant des rencontres avec leurs militants, tenir des conférences de presse et exprimer leurs positions vis-à-vis des questions d'actualité. Les partis ancrés dans la société algérienne ont même entamé les préparatifs pour les élections locales (APC et APW) prévues en décembre prochain, en mettant en œuvre la stratégie susceptible de leur assurer le maximum de sièges possibles. Avec les 1541 communes que compte le pays, il n'est pas aisé pour toute formation politique d'opérer un choix judicieux dans la préparation des listes électorales. Il y a aussi la cherté de la vie, la main mise du commerce informel, la peur sur le recul des réserves de change du pays, le retour d'actes terroristes dans certaines localités du pays ces dernières semaines, en sus de la situation au Sahel et en Syrie. Autant de questions qui devaient susciter la réaction des partis politiques. Toutefois, les nouveaux venus sur la scène politique nationale ont, semble-t-il, préféré se mettre à l'écart et jouir pleinement de leurs vacances. Le Mouvement populaire algérien (MPA) et le Front du changement (FC) se sont murés, à l'image des dizaines de leurs semblables, dans un long silence.Des comportements qui renseignent, on ne peut plus clairement, sur une «disparition volontaire» des nouveaux acteurs politiques nationaux en attendant de nouvelles échéances électorales. Entre les deux, c'est le repos !