Le carême constitue une menace sérieuse pour leur santé, voire leur vie, mais un nombre important d'Algériens tiennent à observer «le devoir religieux» sans soucier des conséquences qui en découleraient. Bien que les préceptes de l'islam soient clairs et sans équivoque, permettant aux malades, entre autres, de ne pas jeûner car cela mènera, sans nul doute, à causer un préjudice à la santé des concernés. Cependant, dans la société algérienne tout le monde veut se soumettre à l'abstinence, tout en sachant que la religion ne les contraint nullement. Les campagnes de sensibilisation menées fréquemment, avant et durant ce mois sacré de Ramadhan, ne semblent pas avoir les effets escomptés, puisqu'il ne se passe pas un jour sans que les services d'urgences ne reçoivent des malades chroniques, dont la santé s'est détériorée en raison du jeûne. Et il suffit que les concernés se sentent un peu mieux, pour renouer avec le carême. «Au niveau de l'hôpital Mustapha, on reçoit jusqu'à une centaine de cas par jour. Des diabétiques et des personnes atteintes de maladies cardiaques envahissent le service des urgences. Les médecins insistent sur le fait que ces personnes ne doivent pas se priver d'eau et de nourriture et surtout de leur traitement médical, particulièrement en cette période de grandes chaleurs, mais ils nous tendent souvent la sourde oreille. Même leurs accompagnateurs affirment être impuissants face à l'entêtement des concernés à observer le rite malgré tout», témoigne un médecin exerçant dans ce CHU. Il s'avère que même les appels des imams et des muftis à l'adresse de cette catégorie de citoyens passent comme du vent ! Il y a des fetwas qui classent le jeûne des malades dans la case du «péché», se basant sur le principe que l'islam accorde un grand intérêt à la préservation de la santé et la vie des croyants. Ni les médecins, qui leur expliquent les effets désastreux du carême sur l'aggravation de leurs pathologies, ni les savants de la religion, qui usent de tous les versets coraniques et hadiths du Prophète Mohamed (QSSSL) pour les convaincre de l'utilité de manger et de boire, ne semblent, avoir raison d'une position des plus extrémistes et qui ne tient compte d'aucune explication. Ce qui est encore grave, est que cette tendance n'a pas épargné les jeunes, censés comprendre la religion mieux que leurs aînés étant pourvus d'un certain niveau d'instruction leur permettant, en principe, d'assimiler les conseils et les orientations qui vont dans le bon sens. D'ailleurs, il ne se passe pas un mois de Ramadhan, ces dernières années, sans que des cas de décès de personnes malades ne soient enregistrés. Le jeûne est la cause directe de ces aggravations qui auraient pu être évitées si les concernés avaient simplement appliqué, comme il se doit, les enseignements de l'islam et suivi les conseils des médecins. Ce qui est encore plus tragique est que nul ne peut contraindre les personnes «vulnérables» à suivre les conseils, car cela relève, avant tout, de la liberté individuelle. Dans plusieurs cas, ces personnes résistent avec une véhémence sans pareil à toute tentative de recommandation et répondant qu'il s'agit de leur «relation avec le Bon Dieu et qu'elles en assument les conséquences». C'est d'ailleurs cet entêtement, conjugué à l'ignorance religieuse et à l'inconscience, qui engendre un semblant de concurrence entre les personnes malades pour observer le carême, d'où l'augmentation du nombre des victimes ! Le carême constitue une menace sérieuse pour leur santé, voire leur vie, mais un nombre important d'Algériens tiennent à observer «le devoir religieux» sans soucier des conséquences qui en découleraient. Bien que les préceptes de l'islam soient clairs et sans équivoque, permettant aux malades, entre autres, de ne pas jeûner car cela mènera, sans nul doute, à causer un préjudice à la santé des concernés. Cependant, dans la société algérienne tout le monde veut se soumettre à l'abstinence, tout en sachant que la religion ne les contraint nullement. Les campagnes de sensibilisation menées fréquemment, avant et durant ce mois sacré de Ramadhan, ne semblent pas avoir les effets escomptés, puisqu'il ne se passe pas un jour sans que les services d'urgences ne reçoivent des malades chroniques, dont la santé s'est détériorée en raison du jeûne. Et il suffit que les concernés se sentent un peu mieux, pour renouer avec le carême. «Au niveau de l'hôpital Mustapha, on reçoit jusqu'à une centaine de cas par jour. Des diabétiques et des personnes atteintes de maladies cardiaques envahissent le service des urgences. Les médecins insistent sur le fait que ces personnes ne doivent pas se priver d'eau et de nourriture et surtout de leur traitement médical, particulièrement en cette période de grandes chaleurs, mais ils nous tendent souvent la sourde oreille. Même leurs accompagnateurs affirment être impuissants face à l'entêtement des concernés à observer le rite malgré tout», témoigne un médecin exerçant dans ce CHU. Il s'avère que même les appels des imams et des muftis à l'adresse de cette catégorie de citoyens passent comme du vent ! Il y a des fetwas qui classent le jeûne des malades dans la case du «péché», se basant sur le principe que l'islam accorde un grand intérêt à la préservation de la santé et la vie des croyants. Ni les médecins, qui leur expliquent les effets désastreux du carême sur l'aggravation de leurs pathologies, ni les savants de la religion, qui usent de tous les versets coraniques et hadiths du Prophète Mohamed (QSSSL) pour les convaincre de l'utilité de manger et de boire, ne semblent, avoir raison d'une position des plus extrémistes et qui ne tient compte d'aucune explication. Ce qui est encore grave, est que cette tendance n'a pas épargné les jeunes, censés comprendre la religion mieux que leurs aînés étant pourvus d'un certain niveau d'instruction leur permettant, en principe, d'assimiler les conseils et les orientations qui vont dans le bon sens. D'ailleurs, il ne se passe pas un mois de Ramadhan, ces dernières années, sans que des cas de décès de personnes malades ne soient enregistrés. Le jeûne est la cause directe de ces aggravations qui auraient pu être évitées si les concernés avaient simplement appliqué, comme il se doit, les enseignements de l'islam et suivi les conseils des médecins. Ce qui est encore plus tragique est que nul ne peut contraindre les personnes «vulnérables» à suivre les conseils, car cela relève, avant tout, de la liberté individuelle. Dans plusieurs cas, ces personnes résistent avec une véhémence sans pareil à toute tentative de recommandation et répondant qu'il s'agit de leur «relation avec le Bon Dieu et qu'elles en assument les conséquences». C'est d'ailleurs cet entêtement, conjugué à l'ignorance religieuse et à l'inconscience, qui engendre un semblant de concurrence entre les personnes malades pour observer le carême, d'où l'augmentation du nombre des victimes !