Les Roumains étaient appelés aux urnes hier pour un référendum qui doit décider de la destitution du président Traian Basescu, suspendu provisoirement de ses fonctions il y a trois semaines par la majorité parlementaire du Premier ministre, Victor Ponta. La consultation peut clore une crise politique qui inquiète les partenaires européens de Bucarest, Commission européenne en tête, et a différé l'accord en vue d'une aide financière de 5 milliards d'euros en négociation avec le Fonds monétaire international (FMI). Traian Basescu, qui appelle ses partisans à boycotter la consultation, dit avoir des "raisons concrètes" de croire que l'Union sociale libérale (USL, centre-gauche) du Premier ministre essaiera de truquer les résultats. Le référendum ne sera valide que si la moitié au moins des 18,3 millions d'inscrits se déplacent dans les bureaux de vote. D'après les sondages, une nette majorité (jusqu'à 65%) devrait se prononcer en faveur de la destitution de Basescu, très impopulaire pour avoir soutenu des mesures d'austérité et accusé de népotisme et de favoritisme. Au pouvoir depuis 2005, Traian Basescu a déjà dû en passer par un tel référendum, en 2007, qu'il avait aisément emporté. Réélu de justesse en 2009, il ne pourra briguer un troisième mandat. Le Parlement, dominé par l'USL de Ponta, l'a suspendu de ses fonctions le 30 juillet, transférant ses pouvoirs à un président intérimaire, le président du Sénat Crin Antonescu. Etats-Unis, A cent jours de l'élection Obama légèrement favori mais vulnérable A cent jours du grand rendez-vous électoral de l'automne aux Etats-Unis, Barack Obama paraît légèrement favori face au républicain Mitt Romney, mais le président sortant reste à la merci d'un ralentissement de l'économie sur lequel il n'a que peu de prise. Les sondages montrent pour la plupart un resserrement de l'écart entre les deux candidats qui se disputeront la Maison-Blanche le 6 novembre et une érosion du soutien au dirigeant démocrate sur des dossiers décisifs, alors que les projections économiques restent maussades. Selon une enquête du Wall Street Journal/NBC publiée cette semaine, seuls 36% des Américains font confiance à M. Obama pour améliorer l'économie, tandis qu'ils sont 43% à préférer M. Romney, un ancien entrepreneur de capital-risque multimillionnaire. M. Obama et son équipe pilonnent les arguments de M. Romney selon lesquels son expérience dans les affaires ferait de lui un bon président pour l'emploi des Américains. Mais ces attaques paraissent avoir moins d'influence sur les électeurs que leur pessimisme. Le chômage stagne à 8,2% et ne devrait baisser qu'à 7,9% d'ici à la fin de l'année, a prévu vendredi la Maison-Blanche. Soixante pour cent des Américains estiment que leur pays est "sur la mauvaise voie", selon WSJ/NBC.. A longueur de discours, le président sortant appelle ses troupes à se mobiliser en prévenant que l'élection sera "serrée". De fait, selon WSJ/NBC, seuls 8% des électeurs restent indécis. M. Obama a, toutefois,, subi récemment une chute de sa cote de popularité personnelle : 43% des électeurs ont une opinion négative (dont 32% "très négative") de leur président, selon WSJ/NBC. Cette baisse intervient alors que les démocrates ont eu recours depuis fin mai à un torrent de publicités télévisées agressives, visant les placements de M. Romney à l'étranger et le bilan social selon eux désastreux des entreprises contrôlées par l'ancienne société du candidat républicain. Les Roumains étaient appelés aux urnes hier pour un référendum qui doit décider de la destitution du président Traian Basescu, suspendu provisoirement de ses fonctions il y a trois semaines par la majorité parlementaire du Premier ministre, Victor Ponta. La consultation peut clore une crise politique qui inquiète les partenaires européens de Bucarest, Commission européenne en tête, et a différé l'accord en vue d'une aide financière de 5 milliards d'euros en négociation avec le Fonds monétaire international (FMI). Traian Basescu, qui appelle ses partisans à boycotter la consultation, dit avoir des "raisons concrètes" de croire que l'Union sociale libérale (USL, centre-gauche) du Premier ministre essaiera de truquer les résultats. Le référendum ne sera valide que si la moitié au moins des 18,3 millions d'inscrits se déplacent dans les bureaux de vote. D'après les sondages, une nette majorité (jusqu'à 65%) devrait se prononcer en faveur de la destitution de Basescu, très impopulaire pour avoir soutenu des mesures d'austérité et accusé de népotisme et de favoritisme. Au pouvoir depuis 2005, Traian Basescu a déjà dû en passer par un tel référendum, en 2007, qu'il avait aisément emporté. Réélu de justesse en 2009, il ne pourra briguer un troisième mandat. Le Parlement, dominé par l'USL de Ponta, l'a suspendu de ses fonctions le 30 juillet, transférant ses pouvoirs à un président intérimaire, le président du Sénat Crin Antonescu. Etats-Unis, A cent jours de l'élection Obama légèrement favori mais vulnérable A cent jours du grand rendez-vous électoral de l'automne aux Etats-Unis, Barack Obama paraît légèrement favori face au républicain Mitt Romney, mais le président sortant reste à la merci d'un ralentissement de l'économie sur lequel il n'a que peu de prise. Les sondages montrent pour la plupart un resserrement de l'écart entre les deux candidats qui se disputeront la Maison-Blanche le 6 novembre et une érosion du soutien au dirigeant démocrate sur des dossiers décisifs, alors que les projections économiques restent maussades. Selon une enquête du Wall Street Journal/NBC publiée cette semaine, seuls 36% des Américains font confiance à M. Obama pour améliorer l'économie, tandis qu'ils sont 43% à préférer M. Romney, un ancien entrepreneur de capital-risque multimillionnaire. M. Obama et son équipe pilonnent les arguments de M. Romney selon lesquels son expérience dans les affaires ferait de lui un bon président pour l'emploi des Américains. Mais ces attaques paraissent avoir moins d'influence sur les électeurs que leur pessimisme. Le chômage stagne à 8,2% et ne devrait baisser qu'à 7,9% d'ici à la fin de l'année, a prévu vendredi la Maison-Blanche. Soixante pour cent des Américains estiment que leur pays est "sur la mauvaise voie", selon WSJ/NBC.. A longueur de discours, le président sortant appelle ses troupes à se mobiliser en prévenant que l'élection sera "serrée". De fait, selon WSJ/NBC, seuls 8% des électeurs restent indécis. M. Obama a, toutefois,, subi récemment une chute de sa cote de popularité personnelle : 43% des électeurs ont une opinion négative (dont 32% "très négative") de leur président, selon WSJ/NBC. Cette baisse intervient alors que les démocrates ont eu recours depuis fin mai à un torrent de publicités télévisées agressives, visant les placements de M. Romney à l'étranger et le bilan social selon eux désastreux des entreprises contrôlées par l'ancienne société du candidat républicain.