Avec la mise en œuvre des réformes politiques engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au début de l'année écoulée, plusieurs formations politiques ont vu le jour. En moins de deux mois, pas moins d'une vingtaine de nouveaux partis ont été agréés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. En recevant, ainsi, le feu vert d'activer sur «le terrain», ces nouveaux partis n'ont pas hésité à concocter des listes de candidatures et pris part aux élections législatives du 10 mai dernier. Pour certains spécialistes avisés, cette situation a constitué une première dans les annales de l'activité politique sur la scène mondiale. Les préparatifs pour le scrutin qui devaient représenter un vrai casse-tête pour les petits partis sont réduits à de simples formalités aussi bien en matière de choix des candidats qu'en termes de discours et de stratégie électorale à adopter. D'ailleurs, lors des législatives du 10 mai passé les Algériens avaient assisté à des discours vagues de la part des prétendants à la députation appartenant à diverses formations politiques. Il s'avère qu'aucun effort n'a été fourni par les partis politiques nouvellement installés sur la scène nationale, qui n'ont fait que compliquer la mission des électeurs qui se sont retrouvés devant une multitude de candidatures. Le choix était, en effet, très difficile notamment pour les personnes ayant un niveau d'instruction limité, ce qui les a poussés à accomplir leur «devoir national» dans la précipitation et la confusion. On se rappelle des déclarations de ces personnes âgées, recueillies par les organes de presse et les chaînes privées algériennes au sortir des urnes, qui se plaignaient du poids des bulletins et la difficulté de "dénicher" le candidat qu'ils voulaient soutenir. Avec un «fardeau» de plus d'une cinquantaine de fiches, les électeurs ont réellement sué pour voter. Et le phénomène risque de se reproduire encore avec l'annonce de la création d'autres formations politiques par des personnalités comme Amar Ghoul, le transfuge du MSP, et Karim Tabou, démissionnaire du FFS en compagnie d'une soixantaine de militants du plus vieux parti de l'opposition. Si pour les élections législatives, dont la représentativité est fixée au niveau de la wilaya, les électeurs étaient confrontés à des soucis majeurs, la question sera encore plus «dramatique» avec les élections locales prévues en novembre prochain. L'Algérie compte 1541 communes et quarante quatre partis ( jusque-là), la tâche sera très rude pour les acteurs politiques et les citoyens. Si chaque parti parvient à présenter une liste de candidats dans chaque APC, les électeurs seront encore une fois soumis à la punition de scruter attentivement les listes, sinon les visages, avant de décider à qui donner sa voix. L'improvisation reste l'empreinte dominante de l'activité des nouveaux partis qui assimilent plutôt l'exercice à un simple jeu du hasard, puisqu'ils n'arrivent même pas à drainer les citoyens lors des campagnes électorales. Mais au lieu que les personnalités concernées s'unissent et mettent en place des partis dotés de stratégies, vision politique, position claire sur les questions locales et internationales, chacun préfère danser à sa guise ! Le zaïmisme des hommes ayant rompu avec leurs partis les empêche de tenter de s'entendre avec d'autres sur un projet politique bien défini. Plusieurs partis sans vraiment autant de projets de société, tous soumis aux... mêmes citoyens qui devront, pourtant, élire des hommes différents pour bien gérer les affaires des localités. Avec la mise en œuvre des réformes politiques engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au début de l'année écoulée, plusieurs formations politiques ont vu le jour. En moins de deux mois, pas moins d'une vingtaine de nouveaux partis ont été agréés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. En recevant, ainsi, le feu vert d'activer sur «le terrain», ces nouveaux partis n'ont pas hésité à concocter des listes de candidatures et pris part aux élections législatives du 10 mai dernier. Pour certains spécialistes avisés, cette situation a constitué une première dans les annales de l'activité politique sur la scène mondiale. Les préparatifs pour le scrutin qui devaient représenter un vrai casse-tête pour les petits partis sont réduits à de simples formalités aussi bien en matière de choix des candidats qu'en termes de discours et de stratégie électorale à adopter. D'ailleurs, lors des législatives du 10 mai passé les Algériens avaient assisté à des discours vagues de la part des prétendants à la députation appartenant à diverses formations politiques. Il s'avère qu'aucun effort n'a été fourni par les partis politiques nouvellement installés sur la scène nationale, qui n'ont fait que compliquer la mission des électeurs qui se sont retrouvés devant une multitude de candidatures. Le choix était, en effet, très difficile notamment pour les personnes ayant un niveau d'instruction limité, ce qui les a poussés à accomplir leur «devoir national» dans la précipitation et la confusion. On se rappelle des déclarations de ces personnes âgées, recueillies par les organes de presse et les chaînes privées algériennes au sortir des urnes, qui se plaignaient du poids des bulletins et la difficulté de "dénicher" le candidat qu'ils voulaient soutenir. Avec un «fardeau» de plus d'une cinquantaine de fiches, les électeurs ont réellement sué pour voter. Et le phénomène risque de se reproduire encore avec l'annonce de la création d'autres formations politiques par des personnalités comme Amar Ghoul, le transfuge du MSP, et Karim Tabou, démissionnaire du FFS en compagnie d'une soixantaine de militants du plus vieux parti de l'opposition. Si pour les élections législatives, dont la représentativité est fixée au niveau de la wilaya, les électeurs étaient confrontés à des soucis majeurs, la question sera encore plus «dramatique» avec les élections locales prévues en novembre prochain. L'Algérie compte 1541 communes et quarante quatre partis ( jusque-là), la tâche sera très rude pour les acteurs politiques et les citoyens. Si chaque parti parvient à présenter une liste de candidats dans chaque APC, les électeurs seront encore une fois soumis à la punition de scruter attentivement les listes, sinon les visages, avant de décider à qui donner sa voix. L'improvisation reste l'empreinte dominante de l'activité des nouveaux partis qui assimilent plutôt l'exercice à un simple jeu du hasard, puisqu'ils n'arrivent même pas à drainer les citoyens lors des campagnes électorales. Mais au lieu que les personnalités concernées s'unissent et mettent en place des partis dotés de stratégies, vision politique, position claire sur les questions locales et internationales, chacun préfère danser à sa guise ! Le zaïmisme des hommes ayant rompu avec leurs partis les empêche de tenter de s'entendre avec d'autres sur un projet politique bien défini. Plusieurs partis sans vraiment autant de projets de société, tous soumis aux... mêmes citoyens qui devront, pourtant, élire des hommes différents pour bien gérer les affaires des localités.