La dernière liste électorale a été déposée Lundi 26 mars 2012 à minuit, en prévision des élections législatives prochaines, prévues dans 45 jours. Le nombre de partis qui vont entrer en course pour les législatives s'est élevé donc à 41 partis. Les partis politiques qui ont affiché leur intention de participer aux législatives n'ont pas manqué d'appeler les citoyens à une participation massives aux prochaines législatives qu'ils ont qualifiées de déterminantes pour l'avenir de l'Algérie et des algériens, ayant souffert de politiques vouées à l'échec au long des cinquante années d'indépendance. Les promesses de changement et de réformes formulées par le président de la République, le 15 avril de l'année passée, n'ont pas été appliquées sur le terrain. Il suffit de voir la façon par laquelle sont établies les listes électorales pour constater une énorme faille énorme dans la machine. Des noms d'hommes d'affaires sont apparus dans les listes électorales du FLN, du RND et autres partis, alors que la plupart des artisans de la scène politique ne cessent pas de dénoncer la logique de la Chkara, « le plus offrant » dans la conception et l'établissement de ces listes. De son côté, le Parti des Travailleurs a présenté des syndicalistes dans ses listes de candidats aux prochaines législatives. Une stratégie qui répond aux principes du parti qui défend les droits du travailleur, de la souveraineté nationale et de l'économie nationale également. D'autres partis, quoique anciens étaient obligés de faire recours aux journaux pour chercher des candidats sur leurs listes, pendant que d'autres nouveaux partis ont fait recours aux réseaux sociaux sur Internet à la recherche de candidats. La nouveauté cette fois a été la candidature des retraités de l'Armée dans les listes ainsi que des journalistes. Il est à noter qu'un seul parti a annoncé cette fois le boycott des prochaines législatives, à savoir, le RCD, Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, pendant que son rival a rompu cette fois ci avec sa logique d'éternel boycotteur et y annoncé sa participation. Dans le même sillage, des partis politiques attendent la réponse du Ministère de l'Intérieur et des Collectivités Locales, alors que d'autres ne se sont pas donné la peine de réviser leurs listes et présenté dans leurs listes des repris de justice. Dans l'attente de l'arrêt définitif des listes par l'Intérieur et le début de la campagne prévu pour le 15 avril prochain.