Sans le citer de manière directe, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) estime que le projet de création d'un parti politique par l'ex-ministre des Travaux publics, démissionnaire du MSP, Amar Ghoul, relève d'une violation flagrante de l'éthique politique. Sans le citer de manière directe, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) estime que le projet de création d'un parti politique par l'ex-ministre des Travaux publics, démissionnaire du MSP, Amar Ghoul, relève d'une violation flagrante de l'éthique politique. «Il y a encore des partis insolites qui vont voir le jour incessamment. Ces partis n'ont ni projet de société, ni ligne claire et ils ne sont faits que pour empoisonner la scène politique nationale. Quelqu'un veut créer un parti politique et veut rassembler les nationalistes, les islamistes, les démocrates, les libéraux et les socialistes ! Voyez où la dégradation de la pratique politique est arrivée en Algérie», a lancé, hier, la SG du PT, lors de la deuxième journée de l'université d'été du parti organisée à Blida. «Ce projet absurde n'est qu'une nébuleuse créée autour d'une seule personne pour parvenir à ses fins personnelles les plus étroites. Où est l'intérêt du pays dans tout ça ? C'est par la création de ces nouveaux partis que le dernier scrutin législatif s'est soldé par l'élection des barons de l'informel et la domination de l'argent sale sur l'éthique politique», a poursuivi l'oratrice. Mme Hanoune a assimilé le parti de Amar Ghoul, appelé «l'Algérie pour tous», à une véritable risée qui renseigne sur le «pourrissement de l'activité politique qui va accentuer la grave crise de confiance entre le citoyen et les partis». Citant les exemples du Mali, qui compte 100 partis, et la Tunisie, 125 partis, la SG du PT a accusé le pouvoir d'être derrière la multiplication des formations politiques afin de discréditer les partis qui ont une représentativité dans la société. «C'est trop ! Lors des législatives passées, une grande partie des citoyens ont boycotté à cause du grand nombre des partis agréés à quelques semaines du scrutin. Il faut mettre un terme à ce patchwork si on veut élever le niveau de l'exercice politique et servir les intérêts du pays», a-t-elle insisté. Concernant la situation actuelle du pays, elle a affirmé qu'elle est le résultat direct de la «mascarade du 10 mai dernier». «Le truquage des urnes est la cause directe de la paralysie actuelle. Une assemblée nationale dominée par deux partis et élue par seulement 8% des citoyens ne peut rien faire. Les étrangers qui ont avalisé les résultats du vote, exercent aujourd'hui diverses formes de chantage sur notre pays, voulant tirer le maximum de profits», a-t-elle indiqué. Mme Hanoune a , encore une fois, souligné la nécessité de former une assemblée constituante qui serait chargée de préparer une nouvelle Constitution et d'élire une nouvelle APN. «Nous avons un problème de légitimité. Il faut le régler dans les meilleurs délais. Le nombre de partis n'a jamais été un signe d'ouverture démocratique, il est temps de passer aux choses sérieuses», a martelé l'oratrice. Réitérant les positions de son parti concernant l'accord d'association avec l'Union européenne et l'adhésion à l'OMC, Mme Hanoune a insisté sur le fait que l'intérêt du pays doit être au dessus de toutes les considérations. Par ailleurs, elle n'a pas ménagé le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et son dernier discours lors du sommet de l'Union africaine, le 15 juillet dernier. «Ouyahia a dit que la commission des réformes politiques présidée par M.Bensalah a pris en considération les propositions de tous les partis. C'est faux, les suggestions du PT ont été ignorées. Il a dit que la nouvelle loi a renforcé les partis et les associations. C'est un mensonge, car cette loi a plutôt créé une anarchie totale. Ce n'est pas par des déclarations pareilles qu'on règle nos problèmes, mais seulement par la voie de la légitimité populaire», a souligné mme Hanoune. «Il y a encore des partis insolites qui vont voir le jour incessamment. Ces partis n'ont ni projet de société, ni ligne claire et ils ne sont faits que pour empoisonner la scène politique nationale. Quelqu'un veut créer un parti politique et veut rassembler les nationalistes, les islamistes, les démocrates, les libéraux et les socialistes ! Voyez où la dégradation de la pratique politique est arrivée en Algérie», a lancé, hier, la SG du PT, lors de la deuxième journée de l'université d'été du parti organisée à Blida. «Ce projet absurde n'est qu'une nébuleuse créée autour d'une seule personne pour parvenir à ses fins personnelles les plus étroites. Où est l'intérêt du pays dans tout ça ? C'est par la création de ces nouveaux partis que le dernier scrutin législatif s'est soldé par l'élection des barons de l'informel et la domination de l'argent sale sur l'éthique politique», a poursuivi l'oratrice. Mme Hanoune a assimilé le parti de Amar Ghoul, appelé «l'Algérie pour tous», à une véritable risée qui renseigne sur le «pourrissement de l'activité politique qui va accentuer la grave crise de confiance entre le citoyen et les partis». Citant les exemples du Mali, qui compte 100 partis, et la Tunisie, 125 partis, la SG du PT a accusé le pouvoir d'être derrière la multiplication des formations politiques afin de discréditer les partis qui ont une représentativité dans la société. «C'est trop ! Lors des législatives passées, une grande partie des citoyens ont boycotté à cause du grand nombre des partis agréés à quelques semaines du scrutin. Il faut mettre un terme à ce patchwork si on veut élever le niveau de l'exercice politique et servir les intérêts du pays», a-t-elle insisté. Concernant la situation actuelle du pays, elle a affirmé qu'elle est le résultat direct de la «mascarade du 10 mai dernier». «Le truquage des urnes est la cause directe de la paralysie actuelle. Une assemblée nationale dominée par deux partis et élue par seulement 8% des citoyens ne peut rien faire. Les étrangers qui ont avalisé les résultats du vote, exercent aujourd'hui diverses formes de chantage sur notre pays, voulant tirer le maximum de profits», a-t-elle indiqué. Mme Hanoune a , encore une fois, souligné la nécessité de former une assemblée constituante qui serait chargée de préparer une nouvelle Constitution et d'élire une nouvelle APN. «Nous avons un problème de légitimité. Il faut le régler dans les meilleurs délais. Le nombre de partis n'a jamais été un signe d'ouverture démocratique, il est temps de passer aux choses sérieuses», a martelé l'oratrice. Réitérant les positions de son parti concernant l'accord d'association avec l'Union européenne et l'adhésion à l'OMC, Mme Hanoune a insisté sur le fait que l'intérêt du pays doit être au dessus de toutes les considérations. Par ailleurs, elle n'a pas ménagé le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et son dernier discours lors du sommet de l'Union africaine, le 15 juillet dernier. «Ouyahia a dit que la commission des réformes politiques présidée par M.Bensalah a pris en considération les propositions de tous les partis. C'est faux, les suggestions du PT ont été ignorées. Il a dit que la nouvelle loi a renforcé les partis et les associations. C'est un mensonge, car cette loi a plutôt créé une anarchie totale. Ce n'est pas par des déclarations pareilles qu'on règle nos problèmes, mais seulement par la voie de la légitimité populaire», a souligné mme Hanoune.