Le scénario des élections législatives du 10 mai dernier risque de se répéter avec les élections locales du 29 novembre prochain. La victoire «écrasante» du Front de libération nationale (FLN) qui a remporté 220 sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN), suivi par le Rassemblement national démocratique (RND) avec 68 sièges et l'Alliance des islamiste avec 48 sièges, est due, en grande partie comme l'avait expliqué le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, à la nouvelle loi électorale. Il y avait des centaines de listes électorales qui avaient obtenu moins de 5% des suffrages exprimés, un seuil considéré comme éliminatoire, ce qui a poussé les organisateurs du scrutin à offrir les voix des petits partis aux formations politiques qui sont arrivées dans les premières positions. Et ce n'est qu'après la fin des élections qu'une grande partie de la classe politique a exprimé son rejet des résultats, accusant les autorités de truquage et de les avoir surtout «pris au piège par les dispositions de la nouvelle loi électorale». Dans sa réponse à ces accusations, M.Ould Kablia s'était contenté de rappeler aux contestataires qu'ils devaient simplement comprendre le contenu de la loi avant de se lancer dans le processus électoral. Cette fois-ci, le seuil «éliminatoire» est revu à la hausse, ce qui profitera, sans nul doute, aux partis politiques ayant déjà un ancrage populaire et présent sur la scène depuis de longues années. «Le pourcentage éliminatoire sera de 7% pour ces élections locales prochaines», a déclaré, avant-hier samedi, le ministre qui n'a d'ailleurs pas, hésité à conseiller les petits partis à «se rassembler dans des listes communes» s'ils veulent avoir des chances de siéger dans les assemblées locales. Les nouveaux partis auront, incontestablement, toutes les peines du monde à concocter des listes électorales surtout qu'il s'agira d'être présent sur un grand nombre de communes et de wilayas. «Lors des législatives, les petits partis avaient éprouvé toutes les peines du monde pour présenter des listes. La situation sera plus compliquée pour ces formations politiques qui n'ont pas un ancrage dans la société à l'occasion des élections locales», a prévu M.Ould Kablia. Une chose est sûre : porter le pourcentage éliminatoire de 5% à 7% ne va pas dissuader ces partis à «tenter leur chance», même en faisant appel à des personnes ne répondant nullement aux critères d'éligibilité. Pour eux, l'essentiel est de se montrer sur la scène politique sans se soucier des résultats. Les «grands» partis sont donc encore une fois bien servis par le ministère de l'Intérieur et auront pour principaux concurrents les candidats indépendants qui parviennent souvent à gagner des sièges. Car les paramètres qui dirigent l'attitude des électeurs sont un peu différents. Les liens familiaux, la parenté, le poids de la famille du candidat dans la commune, sa personnalité et son passé constituent, en effet, des éléments déterminants lors des élections au niveau local. «Les partis déjà ancrés dans la société locale peuvent compter sur les voix de leurs militants et leurs réseaux, alors que les nouveau-nés de la scène politique auront vraiment du mal à drainer même le seuil de 7%», estiment de nombreux analystes, qui s'attendent à une domination du FLN, RND et l'Alliance islamiste. Le scénario des élections législatives du 10 mai dernier risque de se répéter avec les élections locales du 29 novembre prochain. La victoire «écrasante» du Front de libération nationale (FLN) qui a remporté 220 sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN), suivi par le Rassemblement national démocratique (RND) avec 68 sièges et l'Alliance des islamiste avec 48 sièges, est due, en grande partie comme l'avait expliqué le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, à la nouvelle loi électorale. Il y avait des centaines de listes électorales qui avaient obtenu moins de 5% des suffrages exprimés, un seuil considéré comme éliminatoire, ce qui a poussé les organisateurs du scrutin à offrir les voix des petits partis aux formations politiques qui sont arrivées dans les premières positions. Et ce n'est qu'après la fin des élections qu'une grande partie de la classe politique a exprimé son rejet des résultats, accusant les autorités de truquage et de les avoir surtout «pris au piège par les dispositions de la nouvelle loi électorale». Dans sa réponse à ces accusations, M.Ould Kablia s'était contenté de rappeler aux contestataires qu'ils devaient simplement comprendre le contenu de la loi avant de se lancer dans le processus électoral. Cette fois-ci, le seuil «éliminatoire» est revu à la hausse, ce qui profitera, sans nul doute, aux partis politiques ayant déjà un ancrage populaire et présent sur la scène depuis de longues années. «Le pourcentage éliminatoire sera de 7% pour ces élections locales prochaines», a déclaré, avant-hier samedi, le ministre qui n'a d'ailleurs pas, hésité à conseiller les petits partis à «se rassembler dans des listes communes» s'ils veulent avoir des chances de siéger dans les assemblées locales. Les nouveaux partis auront, incontestablement, toutes les peines du monde à concocter des listes électorales surtout qu'il s'agira d'être présent sur un grand nombre de communes et de wilayas. «Lors des législatives, les petits partis avaient éprouvé toutes les peines du monde pour présenter des listes. La situation sera plus compliquée pour ces formations politiques qui n'ont pas un ancrage dans la société à l'occasion des élections locales», a prévu M.Ould Kablia. Une chose est sûre : porter le pourcentage éliminatoire de 5% à 7% ne va pas dissuader ces partis à «tenter leur chance», même en faisant appel à des personnes ne répondant nullement aux critères d'éligibilité. Pour eux, l'essentiel est de se montrer sur la scène politique sans se soucier des résultats. Les «grands» partis sont donc encore une fois bien servis par le ministère de l'Intérieur et auront pour principaux concurrents les candidats indépendants qui parviennent souvent à gagner des sièges. Car les paramètres qui dirigent l'attitude des électeurs sont un peu différents. Les liens familiaux, la parenté, le poids de la famille du candidat dans la commune, sa personnalité et son passé constituent, en effet, des éléments déterminants lors des élections au niveau local. «Les partis déjà ancrés dans la société locale peuvent compter sur les voix de leurs militants et leurs réseaux, alors que les nouveau-nés de la scène politique auront vraiment du mal à drainer même le seuil de 7%», estiment de nombreux analystes, qui s'attendent à une domination du FLN, RND et l'Alliance islamiste.