La date de la tenue des élections locales a été fixée. Ce scrutin aura lieu le 29 novembre prochain. L'annonce officielle a été faite, samedi dernier, par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kablia lors de son passage au forum du quotidien Liberté. C'est le branle bas de combat au sein des états-majors des partis politiques. Les préparatifs pour cette importante échéance, lancés à petits pas, du moins au sein de certains partis, le mois de Ramadhan oblige, s'intensifient à la faveur de la déclaration du ministre de l'Intérieur. Réunions des cadres des formations politiques au niveau des sièges pour peaufiner "une stratégie électorale " afin de permettre au parti de rafler le plus grand nombre de sièges pour les assemblées populaires communales (APC) et assemblées populaires de wilaya (APW). Donc c'est l'effervescence dans les quartiers généraux des partis qui établissent des orientations, donnent des directives pour assurer les moyens et les conditions permettant d'assurer des préparatifs à la mesure de l'évènement. Des réunions au niveau local et régional se succèdent pour débattre, étudier et sortir avec une feuille de route conforme aux ambitions du parti. Chez le plus ancien parti politique, le FLN, grand vainqueur des législatives de mai dernier, l'engagement est de mise, et l'heure est aux intenses préparatifs et à la mobilisation à tous les niveaux. L'ambition de l'équipe de Abdelaziz Belkhadem est de réaliser le même score, sinon plus que celui obtenu lors de ce scrutin populaire, pour demeurer la formation politique la plus représentative sur la scène politique qui a subi des «changements» significatifs à la faveur des réformes politiques initiées par le président de la République, telles que la refonte du code communal et de wilaya, la loi électorale et la loi spécifique favorisant la participation de la femme dans les assemblées élues. Le plus gros travail sera l'œuvre des «efforts» des commissions de wilaya et de kasma qui seront installées prochainement et qui obéiront en ce qui concerne les listes des candidats à ces élections à la directive-cadre qui sera adoptée par le bureau politique du parti. C'est à l'aune de ces «nouveautés» que les autres partis se préparent à cette échéance. Le RND a installé la commission nationale de préparation de ces élections et les commissions de wilaya pour entamer le choix des candidats. Une nouveauté pour le parti de Ahmed Ouyahia : l'ouverture vers la société civile pour recruter des candidats ayant le charisme nécessaire pour capter l'électorat. Le PT, lui, a consacré une bonne partie de son université d'été pour préparer ce rendez-vous qui ne sera ouvert qu'aux militants du parti. La secrétaire générale du PT en a fait une condition sine qua non pour figurer sur les listes du parti. Le MSP vient de clôturer deux importantes sessions du conseil consultatif et du bureau exécutif du parti pour lancer la préparation de ce rendez-vous. Même les "petits" partis se lancent dans la phase préparative locale. La tâche sera autrement plus ardue pour eux que celle des législatives. Il s'agit de réunir des listes dans 1541 communes, eux qui ont eu du mal à «recruter» des candidats désirant postuler pour la députation. Plusieurs d'entre-eux, sans ancrage populaire réel et sans moyens, s'éclipseront d'eux-mêmes, tombant sous l'application de la loi électorale. La décantation du champ politique s'opérera d'elle-même. Il reste le cas de la nouvelle formation politique dénommée TAJ (Tadjamou Amel Al Djazaïr) ou Rassemblement pour l'espoir de l'Algérie de Amar Ghoul en rupture de ban du MSP, «démissionné» du gouvernement, élu toutefois député à l'APN lors du scrutin de mai dernier. La décision de la participation aux locales n'a pas encore été décidée. Il reste à tenir le congrès et obtenir l'agrément du ministère de l'Intérieur. Une simple formalité, pour Amar Ghoul. Pour certains observateurs, il ne fait aucun dote que Amar Ghoul sera de ces élections et, à travers celles-ci, l'ex-ministre des Travaux publics «jaugera» son charisme qui sera son baromètre pour entrevoir un destin plus «grand». La date de la tenue des élections locales a été fixée. Ce scrutin aura lieu le 29 novembre prochain. L'annonce officielle a été faite, samedi dernier, par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kablia lors de son passage au forum du quotidien Liberté. C'est le branle bas de combat au sein des états-majors des partis politiques. Les préparatifs pour cette importante échéance, lancés à petits pas, du moins au sein de certains partis, le mois de Ramadhan oblige, s'intensifient à la faveur de la déclaration du ministre de l'Intérieur. Réunions des cadres des formations politiques au niveau des sièges pour peaufiner "une stratégie électorale " afin de permettre au parti de rafler le plus grand nombre de sièges pour les assemblées populaires communales (APC) et assemblées populaires de wilaya (APW). Donc c'est l'effervescence dans les quartiers généraux des partis qui établissent des orientations, donnent des directives pour assurer les moyens et les conditions permettant d'assurer des préparatifs à la mesure de l'évènement. Des réunions au niveau local et régional se succèdent pour débattre, étudier et sortir avec une feuille de route conforme aux ambitions du parti. Chez le plus ancien parti politique, le FLN, grand vainqueur des législatives de mai dernier, l'engagement est de mise, et l'heure est aux intenses préparatifs et à la mobilisation à tous les niveaux. L'ambition de l'équipe de Abdelaziz Belkhadem est de réaliser le même score, sinon plus que celui obtenu lors de ce scrutin populaire, pour demeurer la formation politique la plus représentative sur la scène politique qui a subi des «changements» significatifs à la faveur des réformes politiques initiées par le président de la République, telles que la refonte du code communal et de wilaya, la loi électorale et la loi spécifique favorisant la participation de la femme dans les assemblées élues. Le plus gros travail sera l'œuvre des «efforts» des commissions de wilaya et de kasma qui seront installées prochainement et qui obéiront en ce qui concerne les listes des candidats à ces élections à la directive-cadre qui sera adoptée par le bureau politique du parti. C'est à l'aune de ces «nouveautés» que les autres partis se préparent à cette échéance. Le RND a installé la commission nationale de préparation de ces élections et les commissions de wilaya pour entamer le choix des candidats. Une nouveauté pour le parti de Ahmed Ouyahia : l'ouverture vers la société civile pour recruter des candidats ayant le charisme nécessaire pour capter l'électorat. Le PT, lui, a consacré une bonne partie de son université d'été pour préparer ce rendez-vous qui ne sera ouvert qu'aux militants du parti. La secrétaire générale du PT en a fait une condition sine qua non pour figurer sur les listes du parti. Le MSP vient de clôturer deux importantes sessions du conseil consultatif et du bureau exécutif du parti pour lancer la préparation de ce rendez-vous. Même les "petits" partis se lancent dans la phase préparative locale. La tâche sera autrement plus ardue pour eux que celle des législatives. Il s'agit de réunir des listes dans 1541 communes, eux qui ont eu du mal à «recruter» des candidats désirant postuler pour la députation. Plusieurs d'entre-eux, sans ancrage populaire réel et sans moyens, s'éclipseront d'eux-mêmes, tombant sous l'application de la loi électorale. La décantation du champ politique s'opérera d'elle-même. Il reste le cas de la nouvelle formation politique dénommée TAJ (Tadjamou Amel Al Djazaïr) ou Rassemblement pour l'espoir de l'Algérie de Amar Ghoul en rupture de ban du MSP, «démissionné» du gouvernement, élu toutefois député à l'APN lors du scrutin de mai dernier. La décision de la participation aux locales n'a pas encore été décidée. Il reste à tenir le congrès et obtenir l'agrément du ministère de l'Intérieur. Une simple formalité, pour Amar Ghoul. Pour certains observateurs, il ne fait aucun dote que Amar Ghoul sera de ces élections et, à travers celles-ci, l'ex-ministre des Travaux publics «jaugera» son charisme qui sera son baromètre pour entrevoir un destin plus «grand».