Une cinquantaine de langoustes rouges viennent d'être réintroduites dans une "zone marine protégée" entre Antibes et Cannes. Elles côtoieront 60 espèces différentes de poissons dans cet espace marin de 50 hectares. Des langoustes rouges, pour la plupart issues de Corse, ont été délicatement déposées au large des côtes de Golfe-Juan, en mer Méditerranée. Dans cet espace marin de 50 hectares délimité par des balises, ces 50 crustacés ont trouvé refuge dans 8.000 mètres cubes de récifs artificiels faisant office de fonds rocheux. Au moment de les installer, Christophe Serre, biologiste marin et scaphandrier, soulignait ainsi que les langoustes "étaient stressées". Néanmoins, les crustacés ont préalablement été épinglées avec les numéros de téléphone du conseil général et du comité local des pêches maritimes du département. De cette façon, ils seront suivis pendant deux ans par le biologiste. Pesant 400 grammes chacune, on estime qu'elles ont environ 4 ans. Mais il faut savoir qu'une langouste peut atteindre 2,5 kg à 15 ans et exceptionnellement vivre jusqu'à 100 ans. La nouvelle colonie sera par ailleurs doublée dans les prochains mois. Cette réintroduction laisse de l'espoir aux pêcheurs qui attendent de les voir se reproduire puis essaimer en dehors de la zone protégée. Les zones marines, elles, sont protégées et si elles sont navigables, elles restent interdites à la pêche, à la plongée et au mouillage. Chaque année, on pêche plusieurs centaines de tonnes de langoustes par an en Corse mais ce ne sont que quelques dizaines de tonnes qui sont attrapées près de la Côte d'Azur. Comme l'explique M. Serre, de la direction de l'environnement du conseil général des Alpes-Maritimes, dans cette région le plateau continental descend très vite. Des poissons bientôt rejoints par les langoustes ? Mais si l'expérimentation s'avère concluante, des langoustes pourraient venir peupler les trois autres zones marines protégées des Alpes-Maritimes : celles de Beaulieu-sur-Mer (25 hectares), Roquebrune-Cap-Martin (50 hectares) et Cagnes-sur-Mer (9 hectares). Sur un littoral départemental de 120 km, les zones protégées ne représentent que trois kilomètres. Toutefois Christophe Serre relativise en indiquant que "c'est peut-être une goutte d'eau dans l'océan, mais c'est positif !" D'ailleurs, des poissons sont venus spontanément peupler ces quelque 16.000 mètres cubes de récifs artificiels immergés. Ainsi, rascasses, chapons, congres, murènes se cantonnent dans les récifs tandis que d'autres espèces comme les sars ou les sparidés nagent entre les récifs et les côtes. Une cinquantaine de langoustes rouges viennent d'être réintroduites dans une "zone marine protégée" entre Antibes et Cannes. Elles côtoieront 60 espèces différentes de poissons dans cet espace marin de 50 hectares. Des langoustes rouges, pour la plupart issues de Corse, ont été délicatement déposées au large des côtes de Golfe-Juan, en mer Méditerranée. Dans cet espace marin de 50 hectares délimité par des balises, ces 50 crustacés ont trouvé refuge dans 8.000 mètres cubes de récifs artificiels faisant office de fonds rocheux. Au moment de les installer, Christophe Serre, biologiste marin et scaphandrier, soulignait ainsi que les langoustes "étaient stressées". Néanmoins, les crustacés ont préalablement été épinglées avec les numéros de téléphone du conseil général et du comité local des pêches maritimes du département. De cette façon, ils seront suivis pendant deux ans par le biologiste. Pesant 400 grammes chacune, on estime qu'elles ont environ 4 ans. Mais il faut savoir qu'une langouste peut atteindre 2,5 kg à 15 ans et exceptionnellement vivre jusqu'à 100 ans. La nouvelle colonie sera par ailleurs doublée dans les prochains mois. Cette réintroduction laisse de l'espoir aux pêcheurs qui attendent de les voir se reproduire puis essaimer en dehors de la zone protégée. Les zones marines, elles, sont protégées et si elles sont navigables, elles restent interdites à la pêche, à la plongée et au mouillage. Chaque année, on pêche plusieurs centaines de tonnes de langoustes par an en Corse mais ce ne sont que quelques dizaines de tonnes qui sont attrapées près de la Côte d'Azur. Comme l'explique M. Serre, de la direction de l'environnement du conseil général des Alpes-Maritimes, dans cette région le plateau continental descend très vite. Des poissons bientôt rejoints par les langoustes ? Mais si l'expérimentation s'avère concluante, des langoustes pourraient venir peupler les trois autres zones marines protégées des Alpes-Maritimes : celles de Beaulieu-sur-Mer (25 hectares), Roquebrune-Cap-Martin (50 hectares) et Cagnes-sur-Mer (9 hectares). Sur un littoral départemental de 120 km, les zones protégées ne représentent que trois kilomètres. Toutefois Christophe Serre relativise en indiquant que "c'est peut-être une goutte d'eau dans l'océan, mais c'est positif !" D'ailleurs, des poissons sont venus spontanément peupler ces quelque 16.000 mètres cubes de récifs artificiels immergés. Ainsi, rascasses, chapons, congres, murènes se cantonnent dans les récifs tandis que d'autres espèces comme les sars ou les sparidés nagent entre les récifs et les côtes.