Une page vient d'être tournée après que l'ex-ministre de la Santé eut été débarqué du gouvernement. Abdelaziz Ziari, fraîchement nommé est maintenant aux commandes de ce secteur sensible, a ouvert grandes les portes de son département aux syndicats qui par le passé étaient persona non grata. Le tout nouveau ministre montre à tous les partenaires sociaux sa disponibilité pour que le secteur de la santé et le médicament ne soient plus sous perfusion. C'est déjà un gage de bonne volonté pour ce dernier qui hérite d'un passif peu reluisant. Malgré les affirmations de l'ex-ministre, pas moins de 89 médicaments d'usage hospitalier étaient en rupture de stock en juillet dernier. Le ministre de la Santé a déjà pris des mesures à effets immédiats pour assurer la disponibilité des médicaments. Il parle d'entamer des actions en profondeur pour que, progressivement, le secteur de la pharmacie glisse sur une nouvelle organisation transparente pour briser les tensions et en finir avec les situations de "dominance et d'exclusivité" dans l'organisation de la chaîne de distribution du médicament. Il faut mettre un terme au clientélisme de certains grossistes à qui on donnait la primeur. Sur ce registre, le secteur a besoin d'un bon coup de balai. L'Agence nationale du médicament qui a été réhabilitée depuis peu devra pleinement jouer son rôle pour un meilleur fonctionnement du marché du médicament. Mais le tout nouveau ministre va devoir aussi se pencher sur les doléances des praticiens spécialistes de la santé ainsi que les hospitalo universitaires qui ont eu souvent à débrayer dans le courant de l'année pour des revendications maintes fois exprimées autant de fois promises, mais qui en fait sont restées enfermées dans la bulle d'un autisme de bon aloi. Il reste au ministre, médecin de formation, d'apporter le must qu'attendent la corporation pour les moyens et les citoyens pour une meilleure prise en charge des soins. L'avenir nous le dira. Une page vient d'être tournée après que l'ex-ministre de la Santé eut été débarqué du gouvernement. Abdelaziz Ziari, fraîchement nommé est maintenant aux commandes de ce secteur sensible, a ouvert grandes les portes de son département aux syndicats qui par le passé étaient persona non grata. Le tout nouveau ministre montre à tous les partenaires sociaux sa disponibilité pour que le secteur de la santé et le médicament ne soient plus sous perfusion. C'est déjà un gage de bonne volonté pour ce dernier qui hérite d'un passif peu reluisant. Malgré les affirmations de l'ex-ministre, pas moins de 89 médicaments d'usage hospitalier étaient en rupture de stock en juillet dernier. Le ministre de la Santé a déjà pris des mesures à effets immédiats pour assurer la disponibilité des médicaments. Il parle d'entamer des actions en profondeur pour que, progressivement, le secteur de la pharmacie glisse sur une nouvelle organisation transparente pour briser les tensions et en finir avec les situations de "dominance et d'exclusivité" dans l'organisation de la chaîne de distribution du médicament. Il faut mettre un terme au clientélisme de certains grossistes à qui on donnait la primeur. Sur ce registre, le secteur a besoin d'un bon coup de balai. L'Agence nationale du médicament qui a été réhabilitée depuis peu devra pleinement jouer son rôle pour un meilleur fonctionnement du marché du médicament. Mais le tout nouveau ministre va devoir aussi se pencher sur les doléances des praticiens spécialistes de la santé ainsi que les hospitalo universitaires qui ont eu souvent à débrayer dans le courant de l'année pour des revendications maintes fois exprimées autant de fois promises, mais qui en fait sont restées enfermées dans la bulle d'un autisme de bon aloi. Il reste au ministre, médecin de formation, d'apporter le must qu'attendent la corporation pour les moyens et les citoyens pour une meilleure prise en charge des soins. L'avenir nous le dira.