Par ryad el hadi La Banque centrale américaine a décidé de lancer un troisième round d'un plan de soutien à l'économie américaine à travers le rachat de 40 milliards de dollars de titres financiers par mois pour permettre aux banques de prêter davantage et améliorer le marché de l'emploi. Longtemps réticente pour mettre en place cette troisième opération d'assouplissement quantitatif, après celles lancées dans le sillage de la crise financière de 2007 pour un montant global de 2.300 milliards de dollars injectés sur le marché financier, la Réserve fédérale tente, à travers cette nouvelle mesure, de fixer le cap de l'économie américaine et réduire le chômage qui reste rivé à plus de 8%. Ce dispositif sera accompagné d'un maintien de taux d'intérêt extrêmement bas jusqu'à la mi-2015, au lieu de la date butoir fixée initialement à la fin 2014 et ce, afin de donner davantage de visibilité à des investisseurs inquiets en raison d'un climat économique morose. La Fed maintient, en effet, son taux directeur proche de zéro depuis plus de trois ans et demi, ce qui devrait permettre de stimuler les prêts et les dépenses des ménages et des entreprises. Selon ses prévisions, la Fed table, désormais, sur une croissance comprise entre 1,7% et 2% en 2012, contre de précédentes prévisions, faites en juin, qui faisaient état de projections de 1,9% à 2,4%. A moyen terme, elle mise sur une croissance de 2,5% à 3% en 2013 et de 3% à 3,8% en 2014. Dans son communiqué annonçant ses nouvelles mesures, la Fed a avancé que "si les perspectives du marché du travail ne s'améliorent pas de manière significative, le comité monétaire continuera ses achats de prêts immobiliers, entreprendra des achats d'actifs supplémentaires et emploiera tous les instruments de politique monétaire appropriés jusqu'à ce qu'une telle amélioration soit obtenue dans un contexte de stabilité des prix". La Fed s'inquiète du fait que sans politique accommodante, ''la croissance économique pourrait ne pas être assez forte pour générer une amélioration durable des conditions du marché du travail''. En effet, outre une croissance économique anémique qui ne doit pas dépasser les 2% en 2012, la faiblesse de la situation de l'emploi a augmenté la pression sur la banque centrale américaine dont le mandat la charge également de réactiver le marché du travail.Plus grave encore, la Fed redoute que le Congrès et la Maison-Blanche ne parviennent pas à se mettre d'accord pour réduire la dette publique du pays qui dépasse les 16.000 milliards de dollars (103% du PIB), s'approchant du plafond de la dette qui est fixé par le Congrès à 16.394 milliards de dollars. Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, avait averti que les Etats-Unis étaient en train de se rapprocher dangereusement d'un ''précipice budgétaire'' qui signifie l'engagement simultané de brutales réductions des dépenses publiques et des hausses d'impôt qui interviendront dès le 1er janvier 2013, si le Congrès et la Maison-Blanche ne se mettent pas d'accord sur la dette d'ici au 31 décembre 2012. Par ryad el hadi La Banque centrale américaine a décidé de lancer un troisième round d'un plan de soutien à l'économie américaine à travers le rachat de 40 milliards de dollars de titres financiers par mois pour permettre aux banques de prêter davantage et améliorer le marché de l'emploi. Longtemps réticente pour mettre en place cette troisième opération d'assouplissement quantitatif, après celles lancées dans le sillage de la crise financière de 2007 pour un montant global de 2.300 milliards de dollars injectés sur le marché financier, la Réserve fédérale tente, à travers cette nouvelle mesure, de fixer le cap de l'économie américaine et réduire le chômage qui reste rivé à plus de 8%. Ce dispositif sera accompagné d'un maintien de taux d'intérêt extrêmement bas jusqu'à la mi-2015, au lieu de la date butoir fixée initialement à la fin 2014 et ce, afin de donner davantage de visibilité à des investisseurs inquiets en raison d'un climat économique morose. La Fed maintient, en effet, son taux directeur proche de zéro depuis plus de trois ans et demi, ce qui devrait permettre de stimuler les prêts et les dépenses des ménages et des entreprises. Selon ses prévisions, la Fed table, désormais, sur une croissance comprise entre 1,7% et 2% en 2012, contre de précédentes prévisions, faites en juin, qui faisaient état de projections de 1,9% à 2,4%. A moyen terme, elle mise sur une croissance de 2,5% à 3% en 2013 et de 3% à 3,8% en 2014. Dans son communiqué annonçant ses nouvelles mesures, la Fed a avancé que "si les perspectives du marché du travail ne s'améliorent pas de manière significative, le comité monétaire continuera ses achats de prêts immobiliers, entreprendra des achats d'actifs supplémentaires et emploiera tous les instruments de politique monétaire appropriés jusqu'à ce qu'une telle amélioration soit obtenue dans un contexte de stabilité des prix". La Fed s'inquiète du fait que sans politique accommodante, ''la croissance économique pourrait ne pas être assez forte pour générer une amélioration durable des conditions du marché du travail''. En effet, outre une croissance économique anémique qui ne doit pas dépasser les 2% en 2012, la faiblesse de la situation de l'emploi a augmenté la pression sur la banque centrale américaine dont le mandat la charge également de réactiver le marché du travail.Plus grave encore, la Fed redoute que le Congrès et la Maison-Blanche ne parviennent pas à se mettre d'accord pour réduire la dette publique du pays qui dépasse les 16.000 milliards de dollars (103% du PIB), s'approchant du plafond de la dette qui est fixé par le Congrès à 16.394 milliards de dollars. Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, avait averti que les Etats-Unis étaient en train de se rapprocher dangereusement d'un ''précipice budgétaire'' qui signifie l'engagement simultané de brutales réductions des dépenses publiques et des hausses d'impôt qui interviendront dès le 1er janvier 2013, si le Congrès et la Maison-Blanche ne se mettent pas d'accord sur la dette d'ici au 31 décembre 2012.