La crainte d'un conflit dans le Golfe est un des facteurs qui poussent actuellement les cours du pétrole à la hausse en dépit d'une demande globale en régression, a indiqué samedi à Londres, le Dr Manouchiar Takin, expert du CGES. La demande en pétrole n'est pas en hausse, en raison notamment du ralentissement de la croissante économique de la Chine dont les exportations vers le Japon ont diminué suite à un conflit politique, "mais c'est le risque d'une guerre dans le Golfe, notamment les tensions entre Israël et l'Iran et entre la Syrie et la Turquie qui favorisent la hausse des cours du brut", a déclaré a l'APS M. Takin. Selon lui, parmi les points à surveiller dans l'évolution des cours du pétrole dans les six prochains mois, la possibilité d'avoir un hiver froid dans l'hémisphère Nord, la situation économique en Europe, le niveau des réserves de pétrole aux Etats-Unis et la production de l'OPEP dont l'objectif est de maintenir les prix autour de 100 dollars le baril. Selon le CGES, les prix du pétrole vont continuer à évoluer nettement au dessus de la barre de 100 dollars le baril jusqu'à la fin de l'année en cours et même au début de 2013 mais vont connaître un fléchissement à partir du deuxième trimestre de l'année prochaine, "ce qui va pousser les pays de l'Opep, dit-il, à réduire leur production de façon conséquente, soit 1,5 m b/j pour éviter la chute des prix". "L'OPEP qui produit actuellement 31,3 millions de b/j va réduire progressivement sa production à 31 mbj en décembre 2012, à 30,7mbj en janvier 2013 et 30 mbj en mars 2013", a prédit M. Takin soulignant que ces baisses auront "peu de conséquences" sur les prix, eu égard à l'augmentation de l'offre aux Etats Unis et au Canada. En raison de la poursuite du ralentissement de l'économie mondiale particulièrement dans la zone euro en 2013, les cours du brut se situeront à 90 dollars le baril en moyenne pour l'ensemble de l'année prochaine, en baisse de 17% par rapport à la moyenne de 2012 qui est de 110 dollars, selon les prévisions de l'expert du CGES. Les prix du pétrole continuaient de baisser vendredi en fin d'échanges européens, en raison des craintes persistantes sur la demande, prenant le pas sur un indicateur meilleur que prévu sur l'emploi aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 111,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,50 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 2,40 dollars à 89,31 dollars. Les cours du brut ont reculé en dépit de l'annonce surprise de la baisse du chômage aux Etats-Unis à 7,8%, alors que les analystes tablaient sur un taux stable à 8,1%. La crainte d'un conflit dans le Golfe est un des facteurs qui poussent actuellement les cours du pétrole à la hausse en dépit d'une demande globale en régression, a indiqué samedi à Londres, le Dr Manouchiar Takin, expert du CGES. La demande en pétrole n'est pas en hausse, en raison notamment du ralentissement de la croissante économique de la Chine dont les exportations vers le Japon ont diminué suite à un conflit politique, "mais c'est le risque d'une guerre dans le Golfe, notamment les tensions entre Israël et l'Iran et entre la Syrie et la Turquie qui favorisent la hausse des cours du brut", a déclaré a l'APS M. Takin. Selon lui, parmi les points à surveiller dans l'évolution des cours du pétrole dans les six prochains mois, la possibilité d'avoir un hiver froid dans l'hémisphère Nord, la situation économique en Europe, le niveau des réserves de pétrole aux Etats-Unis et la production de l'OPEP dont l'objectif est de maintenir les prix autour de 100 dollars le baril. Selon le CGES, les prix du pétrole vont continuer à évoluer nettement au dessus de la barre de 100 dollars le baril jusqu'à la fin de l'année en cours et même au début de 2013 mais vont connaître un fléchissement à partir du deuxième trimestre de l'année prochaine, "ce qui va pousser les pays de l'Opep, dit-il, à réduire leur production de façon conséquente, soit 1,5 m b/j pour éviter la chute des prix". "L'OPEP qui produit actuellement 31,3 millions de b/j va réduire progressivement sa production à 31 mbj en décembre 2012, à 30,7mbj en janvier 2013 et 30 mbj en mars 2013", a prédit M. Takin soulignant que ces baisses auront "peu de conséquences" sur les prix, eu égard à l'augmentation de l'offre aux Etats Unis et au Canada. En raison de la poursuite du ralentissement de l'économie mondiale particulièrement dans la zone euro en 2013, les cours du brut se situeront à 90 dollars le baril en moyenne pour l'ensemble de l'année prochaine, en baisse de 17% par rapport à la moyenne de 2012 qui est de 110 dollars, selon les prévisions de l'expert du CGES. Les prix du pétrole continuaient de baisser vendredi en fin d'échanges européens, en raison des craintes persistantes sur la demande, prenant le pas sur un indicateur meilleur que prévu sur l'emploi aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 111,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,50 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 2,40 dollars à 89,31 dollars. Les cours du brut ont reculé en dépit de l'annonce surprise de la baisse du chômage aux Etats-Unis à 7,8%, alors que les analystes tablaient sur un taux stable à 8,1%.