A défaut d'un accord global, Alger et Paris se sont mis d'accord sur l'essentiel sur la situation au Mali et au Sahel. Les deux pays sont d'accord pour traiter cette problématique en deux étapes. Le dialogue dans un premier temps entre les protagonistes et le langage des armes viendra après s'il n'y a pas d'autres alternative. A défaut d'un accord global, Alger et Paris se sont mis d'accord sur l'essentiel sur la situation au Mali et au Sahel. Les deux pays sont d'accord pour traiter cette problématique en deux étapes. Le dialogue dans un premier temps entre les protagonistes et le langage des armes viendra après s'il n'y a pas d'autres alternative. La France a besoin de «l'expérience du président Bouteflika» et de «la parole de l'Algérie» au sujet des grandes questions diplomatiques, plus particulièrement la situation dans le Sahel, a indiqué, dimanche à Alger, le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls. «Sur les grands sujets diplomatiques, ceux qui ont été abordés, la convergence de vues est d'autant plus importante que la France a besoin de l'expérience du président Bouteflika et de la parole de l'Algérie, sa connaissance du terrain et de cette région (le Sahel)», a déclaré M. Valls lors d'un point de presse animé conjointement avec son homologue algérien, Daho Ould Kablia, à l'issue d'une visite de travail de deux jours en Algérie. Pour autant l'approche du problème malien, et dans un contexte plus global, la situation au Sahel est toute autre que l'on soit à Alger ou à Paris. Les deux pays appréhendent différemment cette problématique, même si les deux parties parlent de «convergence de vue» sur la région du Sahel et de la crise au Mali. La France et son président François Hollande, a pesé de tout son poids diplomatique pour l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU vendredi dernier d'une résolution (2071) appelant les organisations régionales africaines et les Nations unies à présenter dans un délai de 45 jours un plan d'intervention visant à reconquérir le nord du Mali. Une résolution qui a le mérite de partager la poire en deux en ce sens qu'elle appelle aussi les différentes parties maliennes à entamer un processus de négociations en vue d'une solution politique viable et en invitant les groupes rebelles maliens à couper tout lien avec les organisations terroristes et les groupes qui leur sont affiliés. La France et l'Algérie se sont dits satisfaites de cette résolution qui n'exclut aucune des deux pistes proposées par les deux pays. Cette résolution, selon Manuel Valls, "marque dans un premier temps clairement la volonté de voir un processus politique au Mali, à même de lui permettre de retrouver son intégrité (territoriale) et en même temps l'ouverture d'un dialogue politique avec le nord du Mali, notamment les Touaregs et le refus du terrorisme". Ce que défend depuis longtemps la partie algérienne. L'Algérie et la France sont d'accord sur «deux points majeurs» concernant la situation au Mali, à savoir "l'intégrité territoriale de ce pays et le rejet du terrorisme", clame le ministre français de l'Intérieur, précisant que «le premier point est que l'Algérie et la France sont d'accord sur la nécessité pour le Mali de retrouver son intégrité (territoriale)», ainsi qu'au «dialogue avec le nord (du Mali), notamment avec les Touaregs». Le deuxième élément sur lequel les deux pays sont d'accord est le «rejet du terrorisme», explique Manuel Valls qui estime qu' «à partir du moment où nous sommes d'accord sur ces deux objectifs, à savoir l'intégrité du Mali et la lutte contre le terrorisme, nous sommes d'accord sur l'essentiel». C'est la «convergence de vue» sur laquelle s'est appesanti le ministre français de l'Intérieur pour affirmer que "les entretiens que j'ai eus avec les hauts responsables algériens m'ont été utiles, surtout pour bien préparer la visite que va effectuer le président François Hollande début décembre en Algérie». «Ce sera un voyage important qui concrétisera évidemment cette nouvelle étape», a-t-il affirmé. La France a besoin de «l'expérience du président Bouteflika» et de «la parole de l'Algérie» au sujet des grandes questions diplomatiques, plus particulièrement la situation dans le Sahel, a indiqué, dimanche à Alger, le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls. «Sur les grands sujets diplomatiques, ceux qui ont été abordés, la convergence de vues est d'autant plus importante que la France a besoin de l'expérience du président Bouteflika et de la parole de l'Algérie, sa connaissance du terrain et de cette région (le Sahel)», a déclaré M. Valls lors d'un point de presse animé conjointement avec son homologue algérien, Daho Ould Kablia, à l'issue d'une visite de travail de deux jours en Algérie. Pour autant l'approche du problème malien, et dans un contexte plus global, la situation au Sahel est toute autre que l'on soit à Alger ou à Paris. Les deux pays appréhendent différemment cette problématique, même si les deux parties parlent de «convergence de vue» sur la région du Sahel et de la crise au Mali. La France et son président François Hollande, a pesé de tout son poids diplomatique pour l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU vendredi dernier d'une résolution (2071) appelant les organisations régionales africaines et les Nations unies à présenter dans un délai de 45 jours un plan d'intervention visant à reconquérir le nord du Mali. Une résolution qui a le mérite de partager la poire en deux en ce sens qu'elle appelle aussi les différentes parties maliennes à entamer un processus de négociations en vue d'une solution politique viable et en invitant les groupes rebelles maliens à couper tout lien avec les organisations terroristes et les groupes qui leur sont affiliés. La France et l'Algérie se sont dits satisfaites de cette résolution qui n'exclut aucune des deux pistes proposées par les deux pays. Cette résolution, selon Manuel Valls, "marque dans un premier temps clairement la volonté de voir un processus politique au Mali, à même de lui permettre de retrouver son intégrité (territoriale) et en même temps l'ouverture d'un dialogue politique avec le nord du Mali, notamment les Touaregs et le refus du terrorisme". Ce que défend depuis longtemps la partie algérienne. L'Algérie et la France sont d'accord sur «deux points majeurs» concernant la situation au Mali, à savoir "l'intégrité territoriale de ce pays et le rejet du terrorisme", clame le ministre français de l'Intérieur, précisant que «le premier point est que l'Algérie et la France sont d'accord sur la nécessité pour le Mali de retrouver son intégrité (territoriale)», ainsi qu'au «dialogue avec le nord (du Mali), notamment avec les Touaregs». Le deuxième élément sur lequel les deux pays sont d'accord est le «rejet du terrorisme», explique Manuel Valls qui estime qu' «à partir du moment où nous sommes d'accord sur ces deux objectifs, à savoir l'intégrité du Mali et la lutte contre le terrorisme, nous sommes d'accord sur l'essentiel». C'est la «convergence de vue» sur laquelle s'est appesanti le ministre français de l'Intérieur pour affirmer que "les entretiens que j'ai eus avec les hauts responsables algériens m'ont été utiles, surtout pour bien préparer la visite que va effectuer le président François Hollande début décembre en Algérie». «Ce sera un voyage important qui concrétisera évidemment cette nouvelle étape», a-t-il affirmé.