Les élections locales du 29 novembre ont théoriquement 60 prétendants environ, à part ceux qui, à l'image du TAJ (Rassemblement de l'espoir d'Algérie) d' Amar Ghoul, du FJD (Front de la justice et du développement) d'Abdallah Djaballah, et du FC (Front du changement) d'Abdelmadjid Menasra ont décidé, pour des raisons différentes, de ne pas y prendre part. Ces élections conformément à la loi, seront supervisées par une entité dénommée Commission nationale de supervision des élections locales (CNSEL) qui est composée de 311 magistrats. Installée le 25 septembre dernier, cette commission est présidée par le magistrat Slimane Boudi. Côté partis politiques, El Islah, Nahda et le MSP se distinguent en faisant le choix de reconduire l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Mais cette coalition ne couvre que 46 % des APC. Ce qui exclut d'emblée tout ascendant des partis islamistes sur les autres courants politiques, d'autant plus que le FJD et le FC ont choisi la politique de la chaise vide. Le parti d'Amar Ghoul qui n'a pas eu le temps de se construire a préféré ronger son frein plutôt que de prendre le risque de se casser les dents. Ayant boudé les législatives écoulées, le RCD décide de renouer avec le processus électoral. Il va donc tenter de préserver les positions qu'il avait pu s'assurer lors des locales de 2004. La bataille sera rude avec un FFS, revenu plus aguerri de sa participation dans les joutes passées. Le parti d'Aït Ahmed semble avoir misé sur des personnalités bénéficiant d'une bonne notoriété dans de nombreuses régions du pays se permettant même de «récupérer» d'anciennes figures connues sous le label d'autres partis comme le Pr Abdelhamid Aberkane, qui est appelé à conduire la liste FFS d'El Khroub (Constantine). Le RND dont le chef a perdu la direction du gouvernement va tenter de prouver qu'il demeure toujours une force sur laquelle il faudrait compter en dépit de l'adversité. Sorti affaibli des élections législatives, le parti d'Ahmed Ouyahia, court quand même le risque de se voir concurrencer par les formations moyennes. Le doyen des partis, le FLN, grand vainqueur des élections passées n'aura d'autre choix que de confirmer son ascendant. Mais le pourra-t-il ? C'est là toute la question. Son SG, Belkhadem, à l'instar de son homologue Ouyahia ne fait plus partie du gouvernement. L'éviction du SG du FLN des instances du gouvernement, a été interprétée comme un désaveu d'autant plus que Belkhadem continue d'être contesté par une partie de la base de son parti. L'électorat féminin est particulièrement ciblé par les différentes formations politiques. L'une des nouveautés des locales de la cuvée 2012, réside dans le fait qu'elles favorisent l'émergence d'une classe politique féminine à ce niveau de représentation que sont les assemblées populaires communales et les assemblées populaires de wilaya. Comme pour les législatives, les locales se dérouleront sous le nouveau régime électoral ayant découlé des réformes politiques engagées en ce début d'année. La loi électorale fait désormais obligation comme on le sait aux partis d'injecter 30% de l'élément féminin dans leurs listes, faute de quoi celles-ci sont rejetées. Les APC pourraient donc être dirigées par nombre de maires femmes (maires mères ?), ce qui augure d'un changement radical dans nos mœurs politiques. Beaucoup de partis ont eu, du reste, du mal à confectionner leurs listes surtout dans les régions rurales. C'est dans le vivier des APW que vont être recrutés les futurs sénateurs, dont l'élection représente un enjeu par rapport à l'élection présidentielle de 2014. Les élections locales du 29 novembre ont théoriquement 60 prétendants environ, à part ceux qui, à l'image du TAJ (Rassemblement de l'espoir d'Algérie) d' Amar Ghoul, du FJD (Front de la justice et du développement) d'Abdallah Djaballah, et du FC (Front du changement) d'Abdelmadjid Menasra ont décidé, pour des raisons différentes, de ne pas y prendre part. Ces élections conformément à la loi, seront supervisées par une entité dénommée Commission nationale de supervision des élections locales (CNSEL) qui est composée de 311 magistrats. Installée le 25 septembre dernier, cette commission est présidée par le magistrat Slimane Boudi. Côté partis politiques, El Islah, Nahda et le MSP se distinguent en faisant le choix de reconduire l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Mais cette coalition ne couvre que 46 % des APC. Ce qui exclut d'emblée tout ascendant des partis islamistes sur les autres courants politiques, d'autant plus que le FJD et le FC ont choisi la politique de la chaise vide. Le parti d'Amar Ghoul qui n'a pas eu le temps de se construire a préféré ronger son frein plutôt que de prendre le risque de se casser les dents. Ayant boudé les législatives écoulées, le RCD décide de renouer avec le processus électoral. Il va donc tenter de préserver les positions qu'il avait pu s'assurer lors des locales de 2004. La bataille sera rude avec un FFS, revenu plus aguerri de sa participation dans les joutes passées. Le parti d'Aït Ahmed semble avoir misé sur des personnalités bénéficiant d'une bonne notoriété dans de nombreuses régions du pays se permettant même de «récupérer» d'anciennes figures connues sous le label d'autres partis comme le Pr Abdelhamid Aberkane, qui est appelé à conduire la liste FFS d'El Khroub (Constantine). Le RND dont le chef a perdu la direction du gouvernement va tenter de prouver qu'il demeure toujours une force sur laquelle il faudrait compter en dépit de l'adversité. Sorti affaibli des élections législatives, le parti d'Ahmed Ouyahia, court quand même le risque de se voir concurrencer par les formations moyennes. Le doyen des partis, le FLN, grand vainqueur des élections passées n'aura d'autre choix que de confirmer son ascendant. Mais le pourra-t-il ? C'est là toute la question. Son SG, Belkhadem, à l'instar de son homologue Ouyahia ne fait plus partie du gouvernement. L'éviction du SG du FLN des instances du gouvernement, a été interprétée comme un désaveu d'autant plus que Belkhadem continue d'être contesté par une partie de la base de son parti. L'électorat féminin est particulièrement ciblé par les différentes formations politiques. L'une des nouveautés des locales de la cuvée 2012, réside dans le fait qu'elles favorisent l'émergence d'une classe politique féminine à ce niveau de représentation que sont les assemblées populaires communales et les assemblées populaires de wilaya. Comme pour les législatives, les locales se dérouleront sous le nouveau régime électoral ayant découlé des réformes politiques engagées en ce début d'année. La loi électorale fait désormais obligation comme on le sait aux partis d'injecter 30% de l'élément féminin dans leurs listes, faute de quoi celles-ci sont rejetées. Les APC pourraient donc être dirigées par nombre de maires femmes (maires mères ?), ce qui augure d'un changement radical dans nos mœurs politiques. Beaucoup de partis ont eu, du reste, du mal à confectionner leurs listes surtout dans les régions rurales. C'est dans le vivier des APW que vont être recrutés les futurs sénateurs, dont l'élection représente un enjeu par rapport à l'élection présidentielle de 2014.