Le traducteur et écrivain algérien Djilali Khelass a affirmé que le mouvement de traduction en Algérie était à la traîne par rapport aux pays du voisinage. Lors d'une conférence sur la réalité de la traduction en Algérie, organisée par la maison d'édition Chihab, à l'occasion de la parution de la traduction de Mohamed Sari de La trilogie nordique, de Mohamed Dib qui comprend trois romans, Les terrasses d'Orsol (1985), Le sommeil d'Eve (1989) et Neiges de marbre (1990), il a estimé que "les traducteurs connus formés par l'Institut de traduction d'Alger sont peu nombreux, à l'instar de Hanafi Benaïssa", ce qui témoigne du "recul du niveau d'enseignement" à l'Université d'Alger. "L'Algérie ne traduit pas plus de 20 livres par an contre une moyenne de 80 à 100 traductions au Maroc et de 60 à 70 en Tunisie", a souligné Djilali Khelass qui a traduit plusieurs romans algériens du français vers l'arabe, comme Les chercheurs d'os, de Tahar Djaout. La rémunération du traducteur compte parmi "les problèmes de la traduction" en Algérie, a indiqué l'écrivain, proposant que "le Centre national du livre" relevant du ministère de la Culture paie les droits de traduction pour "encourager le mouvement de traduction et assurer la disponibilité du livre traduit à des prix accessibles". S'agissant de sa traduction de La trilogie nordique, Sari a précisé avoir essayé de reproduire dans le texte arabe la beauté du verbe du texte initial, écrit en français. Le jeune traducteur Brahim Saâdi de l'Université de Tizi-Ouzou, qui a présenté son expérience à travers la traduction de deux œuvres de Mohamed Dib, Un été africain (1959) et La nuit sauvage (1995), a estimé que Dib était "engagé dans la cause algérienne" avant l'indépendance, pour se convertir après en écrivain "d'élite". Le traducteur et écrivain algérien Djilali Khelass a affirmé que le mouvement de traduction en Algérie était à la traîne par rapport aux pays du voisinage. Lors d'une conférence sur la réalité de la traduction en Algérie, organisée par la maison d'édition Chihab, à l'occasion de la parution de la traduction de Mohamed Sari de La trilogie nordique, de Mohamed Dib qui comprend trois romans, Les terrasses d'Orsol (1985), Le sommeil d'Eve (1989) et Neiges de marbre (1990), il a estimé que "les traducteurs connus formés par l'Institut de traduction d'Alger sont peu nombreux, à l'instar de Hanafi Benaïssa", ce qui témoigne du "recul du niveau d'enseignement" à l'Université d'Alger. "L'Algérie ne traduit pas plus de 20 livres par an contre une moyenne de 80 à 100 traductions au Maroc et de 60 à 70 en Tunisie", a souligné Djilali Khelass qui a traduit plusieurs romans algériens du français vers l'arabe, comme Les chercheurs d'os, de Tahar Djaout. La rémunération du traducteur compte parmi "les problèmes de la traduction" en Algérie, a indiqué l'écrivain, proposant que "le Centre national du livre" relevant du ministère de la Culture paie les droits de traduction pour "encourager le mouvement de traduction et assurer la disponibilité du livre traduit à des prix accessibles". S'agissant de sa traduction de La trilogie nordique, Sari a précisé avoir essayé de reproduire dans le texte arabe la beauté du verbe du texte initial, écrit en français. Le jeune traducteur Brahim Saâdi de l'Université de Tizi-Ouzou, qui a présenté son expérience à travers la traduction de deux œuvres de Mohamed Dib, Un été africain (1959) et La nuit sauvage (1995), a estimé que Dib était "engagé dans la cause algérienne" avant l'indépendance, pour se convertir après en écrivain "d'élite".