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Pourquoi ne faut-il pas manger à contretemps ?
Santé et nutrition
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 10 - 2012

Selon des experts spécialistes en neurotoxicologie et neuro-pharmaco-nutrition, manger correctement n'est ni naturel ni instinctif, mais exige d'organiser des circuits de neurones dans le cerveau, à des moments précis, selon une chronologie programmée par les gènes pour «enregistrer» non seulement le nom et le goût des aliments, mais aussi apprendre le plaisir de manger.
Selon des experts spécialistes en neurotoxicologie et neuro-pharmaco-nutrition, manger correctement n'est ni naturel ni instinctif, mais exige d'organiser des circuits de neurones dans le cerveau, à des moments précis, selon une chronologie programmée par les gènes pour «enregistrer» non seulement le nom et le goût des aliments, mais aussi apprendre le plaisir de manger.
À chaque âge de son développement, l'organisme exige une alimentation appropriée dont le défaut peut être difficile à corriger. Le fœtus a besoin des oméga-3 du tissu adipeux de sa mère ; or, il faut du temps pour qu'ils s'y trouvent, c'est pourquoi il ne faut pas attendre d'être enceinte pour en consommer. Il en est de même des folates (vitamine B9), nécessaires pour une efficacité optimale dès la fécondation. On change de squelette trois fois dans une vie, mais le pic de minéralisation est atteint définitivement vers 20 ans ; c'est pourquoi la vitamine D, le calcium, des protéines de qualité et l'exercice physique sont particulièrement indispensables à l'adolescence. Quant aux cellules musculaires et aux neurones, non seulement ils ne se renouvellent pas ou très peu, mais ils peuvent mourir irrémédiablement faute d'une alimentation adéquate.
Le repas sert à satisfaire sa faim jusqu'au rassasiement, suivi de la satiété, tout le contraire du grignotage où l'on n'a jamais faim ni jamais plus faim. Manger trop vite, c'est ne pas laisser le temps au cerveau d'envoyer un signal de rassasiement, ce qui explique qu'un régime minceur, où le repas est expédié parce qu'on se sent coupable de manger, fait grossir ! Inversement, manger trop lentement, c'est couper trop tôt l'appétit. Il faut un juste milieu : prendre le temps de mastiquer pour mieux assimiler les nutriments, savourer les arômes des aliments et bien digérer.
Le soir, du poisson
Le cerveau peut travailler plus la nuit que le jour ; donnez-lui assez de glucides, du pain notamment, au dîner pour éviter une hypoglycémie nocturne, certes insensible, mais qui altère la mémorisation en perturbant le stockage des données acquises et en réduisant leur restitution. De même, comme la glande thyroïde sécrète deux fois plus d'iode pendant la nuit, préférez le poisson au repas du soir. Un mauvais sommeil favorise l'obésité, et il faut 20 minutes au réveil avant d'avoir faim: inutile de forcer les enfants à prendre un petit déjeuner au saut du lit! Enfin, la lumière synchronise nos rythmes avec l'environnement via la rétine ; il est donc naturel de prendre le repas de midi à 14 heures, décalage horaire légal oblige...
Il faut prendre les vitamines qui se dissolvent dans l'eau (B et C) tous les jours, à la différence de celles qui se dissolvent dans les lipides (A, D, E et K) et se stockent dans les graisses. On sait aussi depuis peu qu'il y a des protéines lentes et d'autres rapides, qui se complètent pour assurer un bon renouvellement musculaire notamment. C'est pourquoi une personne âgée a intérêt à consommer 70 % de sa ration quotidienne de protéines au déjeuner plutôt que de les répartir sur quatre repas, et les plus jeunes à la fractionner sachant qu'après tout exercice physique, même modéré, la récupération est plus rapide en y ajoutant des glucides.
L'huile de la vinaigrette favorise le passage du bêta-carotène des carottes, mais aussi de la lutéine et la zéaxantine, précieuses pour la rétine. L'huile de colza complète les oméga-3 des sardines. Les acides aminés indispensables doivent être associés, sinon la restriction de l'un induit une réduction de l'utilisation de tous les autres ; c'est pourquoi, dans les plats traditionnels, on rajoute une viande aux légumes. De même, la tradition religieuse qui interdit de consommer du veau en même temps que le lait de sa mère est justifiée biologiquement pour éviter que le fer et le calcium ne s'annihilent mutuellement. C'est aussi pourquoi boire du thé sur de la viande est contre-indiqué, car les polyphénols du thé piègent le fer, ce qui en perturbe gravement la digestion ; enfin, le foie et les fruits de mer ne font pas bon ménage avec les agrumes et les choux, car les vitamines B12 et C s'excluent.
Dans le lait, le zinc est mieux capté du fait de la présence simultanée de lactose et de protéines.
Les fibres des légumes sont plus efficaces quand elles précèdent celles des fruits, car la satiété dure plus longtemps, évitant le grignotage. La cuisson, c'est le plaisir plus l'efficacité ; l'œuf gobé est une ineptie alimentaire, car il perd alors 51 % de sa valeur nutritionnelle ; cuites et écrasées, les tomates augmentent la biodisponibilité du lycopène, reconnu pour ses effets préventifs du cancer de la prostate.
Choisir les aliments de saison
Manger du poisson au moins deux fois par semaine, dont une fois du poisson gras, c'est diviser par deux le risque d'infarctus, jusqu'à cinq celui d'AVC... Sinon, le risque est augmenté d'autant... La plupart des poissons d'élevage contiennent aussi des oméga-3, mais seulement quand ils sont ajoutés à leur nourriture ; quant à la viande, sa valeur nutritionnelle dépend beaucoup de l'alimentation des animaux de boucherie.
En tout état de cause, mieux vaut choisir les aliments de saison, fruits et légumes, mais aussi fromages et produits de la pêche. Labellisée ou pas, bio ou pas, notre alimentation engage notre propre développement durable au rythme de la chrono-diététique.
À chaque âge de son développement, l'organisme exige une alimentation appropriée dont le défaut peut être difficile à corriger. Le fœtus a besoin des oméga-3 du tissu adipeux de sa mère ; or, il faut du temps pour qu'ils s'y trouvent, c'est pourquoi il ne faut pas attendre d'être enceinte pour en consommer. Il en est de même des folates (vitamine B9), nécessaires pour une efficacité optimale dès la fécondation. On change de squelette trois fois dans une vie, mais le pic de minéralisation est atteint définitivement vers 20 ans ; c'est pourquoi la vitamine D, le calcium, des protéines de qualité et l'exercice physique sont particulièrement indispensables à l'adolescence. Quant aux cellules musculaires et aux neurones, non seulement ils ne se renouvellent pas ou très peu, mais ils peuvent mourir irrémédiablement faute d'une alimentation adéquate.
Le repas sert à satisfaire sa faim jusqu'au rassasiement, suivi de la satiété, tout le contraire du grignotage où l'on n'a jamais faim ni jamais plus faim. Manger trop vite, c'est ne pas laisser le temps au cerveau d'envoyer un signal de rassasiement, ce qui explique qu'un régime minceur, où le repas est expédié parce qu'on se sent coupable de manger, fait grossir ! Inversement, manger trop lentement, c'est couper trop tôt l'appétit. Il faut un juste milieu : prendre le temps de mastiquer pour mieux assimiler les nutriments, savourer les arômes des aliments et bien digérer.
Le soir, du poisson
Le cerveau peut travailler plus la nuit que le jour ; donnez-lui assez de glucides, du pain notamment, au dîner pour éviter une hypoglycémie nocturne, certes insensible, mais qui altère la mémorisation en perturbant le stockage des données acquises et en réduisant leur restitution. De même, comme la glande thyroïde sécrète deux fois plus d'iode pendant la nuit, préférez le poisson au repas du soir. Un mauvais sommeil favorise l'obésité, et il faut 20 minutes au réveil avant d'avoir faim: inutile de forcer les enfants à prendre un petit déjeuner au saut du lit! Enfin, la lumière synchronise nos rythmes avec l'environnement via la rétine ; il est donc naturel de prendre le repas de midi à 14 heures, décalage horaire légal oblige...
Il faut prendre les vitamines qui se dissolvent dans l'eau (B et C) tous les jours, à la différence de celles qui se dissolvent dans les lipides (A, D, E et K) et se stockent dans les graisses. On sait aussi depuis peu qu'il y a des protéines lentes et d'autres rapides, qui se complètent pour assurer un bon renouvellement musculaire notamment. C'est pourquoi une personne âgée a intérêt à consommer 70 % de sa ration quotidienne de protéines au déjeuner plutôt que de les répartir sur quatre repas, et les plus jeunes à la fractionner sachant qu'après tout exercice physique, même modéré, la récupération est plus rapide en y ajoutant des glucides.
L'huile de la vinaigrette favorise le passage du bêta-carotène des carottes, mais aussi de la lutéine et la zéaxantine, précieuses pour la rétine. L'huile de colza complète les oméga-3 des sardines. Les acides aminés indispensables doivent être associés, sinon la restriction de l'un induit une réduction de l'utilisation de tous les autres ; c'est pourquoi, dans les plats traditionnels, on rajoute une viande aux légumes. De même, la tradition religieuse qui interdit de consommer du veau en même temps que le lait de sa mère est justifiée biologiquement pour éviter que le fer et le calcium ne s'annihilent mutuellement. C'est aussi pourquoi boire du thé sur de la viande est contre-indiqué, car les polyphénols du thé piègent le fer, ce qui en perturbe gravement la digestion ; enfin, le foie et les fruits de mer ne font pas bon ménage avec les agrumes et les choux, car les vitamines B12 et C s'excluent.
Dans le lait, le zinc est mieux capté du fait de la présence simultanée de lactose et de protéines.
Les fibres des légumes sont plus efficaces quand elles précèdent celles des fruits, car la satiété dure plus longtemps, évitant le grignotage. La cuisson, c'est le plaisir plus l'efficacité ; l'œuf gobé est une ineptie alimentaire, car il perd alors 51 % de sa valeur nutritionnelle ; cuites et écrasées, les tomates augmentent la biodisponibilité du lycopène, reconnu pour ses effets préventifs du cancer de la prostate.
Choisir les aliments de saison
Manger du poisson au moins deux fois par semaine, dont une fois du poisson gras, c'est diviser par deux le risque d'infarctus, jusqu'à cinq celui d'AVC... Sinon, le risque est augmenté d'autant... La plupart des poissons d'élevage contiennent aussi des oméga-3, mais seulement quand ils sont ajoutés à leur nourriture ; quant à la viande, sa valeur nutritionnelle dépend beaucoup de l'alimentation des animaux de boucherie.
En tout état de cause, mieux vaut choisir les aliments de saison, fruits et légumes, mais aussi fromages et produits de la pêche. Labellisée ou pas, bio ou pas, notre alimentation engage notre propre développement durable au rythme de la chrono-diététique.


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