L'intervention militaire envisagée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) est préparée activement, tandis que les voies de règlement pacifiques de la crise au Mali, sont elles aussi intensément explorées. L'intervention militaire envisagée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) est préparée activement, tandis que les voies de règlement pacifiques de la crise au Mali, sont elles aussi intensément explorées. De tous ces efforts, il se dégage un consensus. L'action menée en ce moment en faveur du dialogue et de la négociation est intensifiée, excluant toute négociation avec les groupes terroristes tels Al Qaïda pour le Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement pour l'unicité de jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Boko Haram, parallèlement au retour à l'ordre constitutionnel au Mali. Mardi, l'Union africaine a donné son aval à l'envoi décidé dimanche dernier à Abuja d'envoyer 3.300 militaires pour un an pour aider l'armée malienne à chasser les groupes islamistes du Nord. Le plan d'intervention militaire doit être transmis avant la fin novembre au Conseil de sécurité de l'ONU, pour qu'il donne son feu vert. Des détails sur la composition de cette force sont fournis par le commissaire à la paix et la sécurité de l'Union africaine, Lamamra Ramtane. L'intervention militaire envisagée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), à laquelle le Mali appartient, bénéficiera des renforts d'autres régions africaines pour libérer le Nord de ce pays des groupes terroristes a-t-il déclaré jeudi à Yaoundé. Le diplomate qui intervenait en marge d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité dans la capitale camerounaise a précisé que « ce sera au titre de la Force africaine en attente (FAA, en création avec pour base logistique prévue à Douala au Cameroun, avec la brigade de l'Ouest mais aussi des contributions d'autres brigades des différentes régions africaines ». Le commissaire à la paix et à la sécurité s'est félicité d'une évolution significative, l'annonce faite par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des islamistes d'Ançar Eddine d'être disposés à prendre part aux négociations formelles pour une sortie de crise au Mali. « Je suis ravi de pouvoir vous dire que les choses bougent positivement au Mali. D'abord et avant tout, il y a un consensus authentique en Afrique et dans le monde sur l'exigence de la restauration rapide de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale de la République du Mali. Il y a un consensus sur le fait que nous devons épuiser les voies de règlement pacifique avant de considérer le recours éventuel à la force légitime », a-t- il souligné. Pressions sur Ançar Eddine et le MNLA Excluant encore une fois toute négociation avec les groupes terroristes tels Al Qaïda pour le Maghreb islamique (Admi), le Mouvement pour l'unicité de jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Boko Haram, il a appelé le MNLA à «renoncer à tout projet séparatiste » et Ançar Eddine à « se laver de toute liaison de complicité ou complaisance à l'égard du terrorisme », et poursuivre plutôt pacifiquement son projet politique. L'Union Africaine, elle, presse les autorités maliennes a dialoguer avec les groupes armés. Elle juge "urgent" que les autorités maliennes de transition mettent en place une structure pour dialoguer avec les groupes armés du nord du Mali, a déclaré le Haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya. "Il est urgent d'avoir cette structure", a déclaré l'ex-président burundais Pierre Buyoya à l'issue d'un entretien à Ouagadougou avec le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise malienne. Mercredi, la présidente de la commission de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini Zuma et le président français François Hollande ont appelé mercredi à la poursuite du dialogue politique au Mali afin de convaincre les «groupes armés» de se détacher des «terroristes». «Nous aimerions convaincre les groupes armés maliens à venir aux négociations et à se dissocier des groupes criminels et terroristes. Si cela pouvait arriver, ce serait un grand pas en avant », a déclaré Mme Zuma lors d'un point-presse à l'Elysée avec François Hollande. «Les préparatifs pour une intervention continuent et nous les ferons étape par étape. Evidemment, si nous pouvons obtenir la paix au Mali et le retour à l'intégrité territoriale sans aller à la guerre, tant mieux!», a ajouté Mme Zuma. «C'est la responsabilité des Africains de trouver des solutions pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale, pour qu'il puisse y avoir des élections et pour que le dialogue politique puisse être encore poursuivi le temps nécessaire afin que des groupes se détachent des terroristes », a affirmé de son côté François Hollande, rappelant qu'une éventuelle intervention devrait être « décidée par les Africains eux-mêmes ». De tous ces efforts, il se dégage un consensus. L'action menée en ce moment en faveur du dialogue et de la négociation est intensifiée, excluant toute négociation avec les groupes terroristes tels Al Qaïda pour le Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement pour l'unicité de jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Boko Haram, parallèlement au retour à l'ordre constitutionnel au Mali. Mardi, l'Union africaine a donné son aval à l'envoi décidé dimanche dernier à Abuja d'envoyer 3.300 militaires pour un an pour aider l'armée malienne à chasser les groupes islamistes du Nord. Le plan d'intervention militaire doit être transmis avant la fin novembre au Conseil de sécurité de l'ONU, pour qu'il donne son feu vert. Des détails sur la composition de cette force sont fournis par le commissaire à la paix et la sécurité de l'Union africaine, Lamamra Ramtane. L'intervention militaire envisagée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), à laquelle le Mali appartient, bénéficiera des renforts d'autres régions africaines pour libérer le Nord de ce pays des groupes terroristes a-t-il déclaré jeudi à Yaoundé. Le diplomate qui intervenait en marge d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité dans la capitale camerounaise a précisé que « ce sera au titre de la Force africaine en attente (FAA, en création avec pour base logistique prévue à Douala au Cameroun, avec la brigade de l'Ouest mais aussi des contributions d'autres brigades des différentes régions africaines ». Le commissaire à la paix et à la sécurité s'est félicité d'une évolution significative, l'annonce faite par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des islamistes d'Ançar Eddine d'être disposés à prendre part aux négociations formelles pour une sortie de crise au Mali. « Je suis ravi de pouvoir vous dire que les choses bougent positivement au Mali. D'abord et avant tout, il y a un consensus authentique en Afrique et dans le monde sur l'exigence de la restauration rapide de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale de la République du Mali. Il y a un consensus sur le fait que nous devons épuiser les voies de règlement pacifique avant de considérer le recours éventuel à la force légitime », a-t- il souligné. Pressions sur Ançar Eddine et le MNLA Excluant encore une fois toute négociation avec les groupes terroristes tels Al Qaïda pour le Maghreb islamique (Admi), le Mouvement pour l'unicité de jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Boko Haram, il a appelé le MNLA à «renoncer à tout projet séparatiste » et Ançar Eddine à « se laver de toute liaison de complicité ou complaisance à l'égard du terrorisme », et poursuivre plutôt pacifiquement son projet politique. L'Union Africaine, elle, presse les autorités maliennes a dialoguer avec les groupes armés. Elle juge "urgent" que les autorités maliennes de transition mettent en place une structure pour dialoguer avec les groupes armés du nord du Mali, a déclaré le Haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya. "Il est urgent d'avoir cette structure", a déclaré l'ex-président burundais Pierre Buyoya à l'issue d'un entretien à Ouagadougou avec le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise malienne. Mercredi, la présidente de la commission de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini Zuma et le président français François Hollande ont appelé mercredi à la poursuite du dialogue politique au Mali afin de convaincre les «groupes armés» de se détacher des «terroristes». «Nous aimerions convaincre les groupes armés maliens à venir aux négociations et à se dissocier des groupes criminels et terroristes. Si cela pouvait arriver, ce serait un grand pas en avant », a déclaré Mme Zuma lors d'un point-presse à l'Elysée avec François Hollande. «Les préparatifs pour une intervention continuent et nous les ferons étape par étape. Evidemment, si nous pouvons obtenir la paix au Mali et le retour à l'intégrité territoriale sans aller à la guerre, tant mieux!», a ajouté Mme Zuma. «C'est la responsabilité des Africains de trouver des solutions pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale, pour qu'il puisse y avoir des élections et pour que le dialogue politique puisse être encore poursuivi le temps nécessaire afin que des groupes se détachent des terroristes », a affirmé de son côté François Hollande, rappelant qu'une éventuelle intervention devrait être « décidée par les Africains eux-mêmes ».