«Il y a des morts et des personnes dont on a omis de mentionner le nom du père, des noms qui se ressemblent et des noms dont on n'a pas précisé le numéro du centre et du bureau dans lesquels ils sont inscrits», a déploré hier le président de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (Cnisel), Mohamed Seddiki, qui animait une conférence de presse à Alger pour évaluer les préparatifs des élections locales prévues jeudi prochain. «Il y a des morts et des personnes dont on a omis de mentionner le nom du père, des noms qui se ressemblent et des noms dont on n'a pas précisé le numéro du centre et du bureau dans lesquels ils sont inscrits», a déploré hier le président de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (Cnisel), Mohamed Seddiki, qui animait une conférence de presse à Alger pour évaluer les préparatifs des élections locales prévues jeudi prochain. La Cnisel a envoyé lundi un rapport détaillé au président de la République a indiqué Seddiki. «Nous avons fait tout ce que nous permettent nos prérogatives qui sont fixées par la loi», a-t-il assuré. Interpellé sur les accusations formulées par un titre de la presse nationale à l'encontre de la CniselL, relatives à des dépenses en argent provenant de l'étranger ou de parties occultes, Mohamed Seddiki, a répondu ceci : «Je demande solennellement au parquet d'actionner l'affaire en justice». Ceci dit, selon Seddiki, la Commission n'a pas eu accès au fichier électoral comme elle aurait souhaité. Il a expliqué qu' «il y a un fichier pour la commune, un fichier pour la wilaya et un fichier national». «On n'a mis à notre disposition que les fichiers de wilaya, or cela ne nous a pas permis de comparer les fichiers des différents échelons entre eux», a-t-il argué. Et d'ajouter : «Il nous a fallu mettre parfois 3 jours pour ouvrir le fichier qui nous a été remis sous forme de CD». «J'espère, a poursuivi le conférencier, que les prochaines élections seront totalement informatisées». Abordant la question du vote des corps constitués, Seddiki s'est dit «fatigué et lassé par cette affaire» révélant que «jusqu'au jour d'aujourd'hui, je n'ai pas encore reçu de réponse de la part du ministère de l'Intérieur qui a été saisi pour donner des éclaircissements sur ce sujet». Il a estimé leur nombre à 32 000 mais il avoue qu'il «ne savait pas si ceux qui ont été inscrits lors des législatives, (notamment ceux de Tindouf qui ont été radiés par la suite) ont été à nouveau inscrits pour les locales». «On ne sait pas s'ils vont voter par procuration ou non», a-t-il ajouté. Mais le président de la Cnisel pense que le vote des corps constitués «n'aura pas d'influence sur le résultats de la consultation électorale». Seddiki s'est félicité en outre de ce que «rien ne lui est parvenu», du moins jusqu'à hier, du vote des bureaux itinérants dans le sud du pays. Parlant de la CniselL, il a soutenu qu'elle fonctionne normalement et que ses «différents membres travaillent en harmonie, le but étant d'œuvrer pour la sincérité et la transparence du scrutin au-delà de la différence des programmes et des idéologies propres à chaque parti dont ils sont issus». Seddiki a fait état cependant d'un «gel» d'un seul membre, allusion au représentant, du parti dénommé Fadjr el-Djadid (Nouvelle Aurore) de Tahar Benbaibeche, qui aurait tenu des propos injurieux contre le président de la Cnisel et certains membres de celle-ci. Ceci dit, Mohamed Seddiki s'en est pris, sans les nommer, à ceux qui «font comme si le peuple n'existait pas, faisant accroire que les résultats des locales sont connus d'avance, ce qui a pour conséquence, a-t-il ajouté, de décourager les électeurs d'aller voter». «J'espère, a insisté Seddiki, que les Algériens feront la part des choses et ne se laisseront pas abuser par ce genre de déclarations». A propos de la fuite des bulletins de vote des listes FLN pour les six APC de Souk Ahras, Seddiki s'est dit souhaiter au moins «une sanction contre le responsable de cette fuite» précisant que sa structure «n'est pas habilitée à le faire». «Nous avons fait ce que nous avons à faire, le moins qu'on puisse espérer est que les parties habilitées à prendre des mesures le fassent» a-t-il dit. Et d'ajouter: «Nous avons adressé une plainte à ce sujet. Je sais que le wali de Souk Ahras a réuni lundi les présidents d'APC, je ne connais pas encore quelles décisions ont été prises». Seddiki semble avoir fait marche arrière par rapport à la demande d'indemnités suite aux nombreuses critiques que sa structure a essuyée. Il a lancé à la cotonnade : «Nous sommes des militants, faîtes-nous des élections propres et honnêtes, tans pis pour les indemnités». Revenant sur la menace de l'autodissolution, le président de la Cnisel a estimé que «la plupart des revendications de la Cnisel, du moins celles se rapportant aux moyens logistiques ont été satisfaites». Il a regretté néanmoins le fait que «certaines wilayas» citant celle de Batna, «n'ont même pas daigné reconnaître la Cnisel». Le ministère de l'Intérieur a été saisi à ce propos a indiqué le conférencier. Notons que la Cnisel a observé une minute de silence à la mémoire des victimes de Ghaza. La Cnisel a envoyé lundi un rapport détaillé au président de la République a indiqué Seddiki. «Nous avons fait tout ce que nous permettent nos prérogatives qui sont fixées par la loi», a-t-il assuré. Interpellé sur les accusations formulées par un titre de la presse nationale à l'encontre de la CniselL, relatives à des dépenses en argent provenant de l'étranger ou de parties occultes, Mohamed Seddiki, a répondu ceci : «Je demande solennellement au parquet d'actionner l'affaire en justice». Ceci dit, selon Seddiki, la Commission n'a pas eu accès au fichier électoral comme elle aurait souhaité. Il a expliqué qu' «il y a un fichier pour la commune, un fichier pour la wilaya et un fichier national». «On n'a mis à notre disposition que les fichiers de wilaya, or cela ne nous a pas permis de comparer les fichiers des différents échelons entre eux», a-t-il argué. Et d'ajouter : «Il nous a fallu mettre parfois 3 jours pour ouvrir le fichier qui nous a été remis sous forme de CD». «J'espère, a poursuivi le conférencier, que les prochaines élections seront totalement informatisées». Abordant la question du vote des corps constitués, Seddiki s'est dit «fatigué et lassé par cette affaire» révélant que «jusqu'au jour d'aujourd'hui, je n'ai pas encore reçu de réponse de la part du ministère de l'Intérieur qui a été saisi pour donner des éclaircissements sur ce sujet». Il a estimé leur nombre à 32 000 mais il avoue qu'il «ne savait pas si ceux qui ont été inscrits lors des législatives, (notamment ceux de Tindouf qui ont été radiés par la suite) ont été à nouveau inscrits pour les locales». «On ne sait pas s'ils vont voter par procuration ou non», a-t-il ajouté. Mais le président de la Cnisel pense que le vote des corps constitués «n'aura pas d'influence sur le résultats de la consultation électorale». Seddiki s'est félicité en outre de ce que «rien ne lui est parvenu», du moins jusqu'à hier, du vote des bureaux itinérants dans le sud du pays. Parlant de la CniselL, il a soutenu qu'elle fonctionne normalement et que ses «différents membres travaillent en harmonie, le but étant d'œuvrer pour la sincérité et la transparence du scrutin au-delà de la différence des programmes et des idéologies propres à chaque parti dont ils sont issus». Seddiki a fait état cependant d'un «gel» d'un seul membre, allusion au représentant, du parti dénommé Fadjr el-Djadid (Nouvelle Aurore) de Tahar Benbaibeche, qui aurait tenu des propos injurieux contre le président de la Cnisel et certains membres de celle-ci. Ceci dit, Mohamed Seddiki s'en est pris, sans les nommer, à ceux qui «font comme si le peuple n'existait pas, faisant accroire que les résultats des locales sont connus d'avance, ce qui a pour conséquence, a-t-il ajouté, de décourager les électeurs d'aller voter». «J'espère, a insisté Seddiki, que les Algériens feront la part des choses et ne se laisseront pas abuser par ce genre de déclarations». A propos de la fuite des bulletins de vote des listes FLN pour les six APC de Souk Ahras, Seddiki s'est dit souhaiter au moins «une sanction contre le responsable de cette fuite» précisant que sa structure «n'est pas habilitée à le faire». «Nous avons fait ce que nous avons à faire, le moins qu'on puisse espérer est que les parties habilitées à prendre des mesures le fassent» a-t-il dit. Et d'ajouter: «Nous avons adressé une plainte à ce sujet. Je sais que le wali de Souk Ahras a réuni lundi les présidents d'APC, je ne connais pas encore quelles décisions ont été prises». Seddiki semble avoir fait marche arrière par rapport à la demande d'indemnités suite aux nombreuses critiques que sa structure a essuyée. Il a lancé à la cotonnade : «Nous sommes des militants, faîtes-nous des élections propres et honnêtes, tans pis pour les indemnités». Revenant sur la menace de l'autodissolution, le président de la Cnisel a estimé que «la plupart des revendications de la Cnisel, du moins celles se rapportant aux moyens logistiques ont été satisfaites». Il a regretté néanmoins le fait que «certaines wilayas» citant celle de Batna, «n'ont même pas daigné reconnaître la Cnisel». Le ministère de l'Intérieur a été saisi à ce propos a indiqué le conférencier. Notons que la Cnisel a observé une minute de silence à la mémoire des victimes de Ghaza.