La SG du PT, Louisa Hanoune, a lancé hier une salve de dénonciations à l'encontre des résultats des élections locales du 29 novembre. La SG du PT, Louisa Hanoune, a lancé hier une salve de dénonciations à l'encontre des résultats des élections locales du 29 novembre. Dans une conférence de presse qu'elle a animée hier au siège national de son parti à Alger, elle a parlé de «deuxième examen raté pour l'Algérie», de «coup de force au profit du FLN», de «résultats irréels», de «taux gonflé», de «la confiscation de la volonté populaire», de «coup de poignard dans le dos du président de la République et du Premier ministre dont les engagements à assurer convenablement le vote des militaires ont été violés». Pour Hanoune les résultats sont préfabriqués, «il fallait que le FLN sorte le premier, suivi du RND puis du MPA, ensuite du FFS». «On nous a mis loin derrière parce que c'est nous qui sommes visés, c'est une punition ajoutant que le PT dérange beaucoup de parties qui savent que nous sommes une formation de militants qui refusent l'argent sale et les décisions illégales». Hanoune estime que les résultats préliminaires des élections locales augurent l'ère «de la maffiotisation». Le MPA, le parti d'Amara Benyounès, sorti troisième est à ses yeux un «ramassis de gens sans culture politique», un cadre «pour les hommes d'affaires de l'import-import». Selon elle, ce qui s'est passé rappelle la situation de l'Egypte avant que ne tombe Moubarak. «Les APC sont le lieu où se concluent les gros marchés, le lieu où s'engagent les investissements, on nous en a éloignés parce qu'ils savent que nous nous opposerions aux malversations et au pillage des fonds publics», a-t-elle soutenu. La conférencière a dénoncé le vote «illégal» des militaires rappelant que le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur ainsi qu'Ould Kablia lui-même avaient déclaré la veille des élections que les «corps constitués allaient voter dans leur commune de résidence». Hanoune trouve donc « ahurissantes» les déclarations du ministre de l'Intérieur, «lequel, a-t-elle dit, a soutenu un autre discours une fois le scrutin passé». Elle dénonce aussi «les parties qui veulent impliquer l'ANP dans la fraude». «Elles mettent, a-t-elle ajouté, l'Etat en danger et poussent à l'affrontement». Pour Hanoune, «les éléments de l'armée n'ont aucune responsabilité dans ce qui s'est passé» non sans estimer que «l'ANP est ciblée par ceux-là mêmes qui ont été poussés pour truquer les résultats». Le PT, a dit Hanoune, a saisi concernant les résultats des élections, "les structures concernées des commissions de surveillance, le ministère de l'Intérieur, parce que c'est lui qui a organisé ces élections et le Premier ministère pour information", a-t-elle expliqué. «Les résultats des élections, ajoute Hanoune, «sont faits, on dirait pour faire désespérer le peuple et lui faire détester les partis politiques». Mais la conférencière juge que les locales ont tracé (d'une manière artificielle) «une nouvelle carte politique» qui mérite un examen approfondi. La SG du PT sur un ton pessimiste évoque «des lendemains incertains» avant d'annoncer une réunion dans les prochains jours du bureau politique de son parti pour « apprécier la nouvelle situation et décider de la nature des actions politiques à mener». Dans une conférence de presse qu'elle a animée hier au siège national de son parti à Alger, elle a parlé de «deuxième examen raté pour l'Algérie», de «coup de force au profit du FLN», de «résultats irréels», de «taux gonflé», de «la confiscation de la volonté populaire», de «coup de poignard dans le dos du président de la République et du Premier ministre dont les engagements à assurer convenablement le vote des militaires ont été violés». Pour Hanoune les résultats sont préfabriqués, «il fallait que le FLN sorte le premier, suivi du RND puis du MPA, ensuite du FFS». «On nous a mis loin derrière parce que c'est nous qui sommes visés, c'est une punition ajoutant que le PT dérange beaucoup de parties qui savent que nous sommes une formation de militants qui refusent l'argent sale et les décisions illégales». Hanoune estime que les résultats préliminaires des élections locales augurent l'ère «de la maffiotisation». Le MPA, le parti d'Amara Benyounès, sorti troisième est à ses yeux un «ramassis de gens sans culture politique», un cadre «pour les hommes d'affaires de l'import-import». Selon elle, ce qui s'est passé rappelle la situation de l'Egypte avant que ne tombe Moubarak. «Les APC sont le lieu où se concluent les gros marchés, le lieu où s'engagent les investissements, on nous en a éloignés parce qu'ils savent que nous nous opposerions aux malversations et au pillage des fonds publics», a-t-elle soutenu. La conférencière a dénoncé le vote «illégal» des militaires rappelant que le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur ainsi qu'Ould Kablia lui-même avaient déclaré la veille des élections que les «corps constitués allaient voter dans leur commune de résidence». Hanoune trouve donc « ahurissantes» les déclarations du ministre de l'Intérieur, «lequel, a-t-elle dit, a soutenu un autre discours une fois le scrutin passé». Elle dénonce aussi «les parties qui veulent impliquer l'ANP dans la fraude». «Elles mettent, a-t-elle ajouté, l'Etat en danger et poussent à l'affrontement». Pour Hanoune, «les éléments de l'armée n'ont aucune responsabilité dans ce qui s'est passé» non sans estimer que «l'ANP est ciblée par ceux-là mêmes qui ont été poussés pour truquer les résultats». Le PT, a dit Hanoune, a saisi concernant les résultats des élections, "les structures concernées des commissions de surveillance, le ministère de l'Intérieur, parce que c'est lui qui a organisé ces élections et le Premier ministère pour information", a-t-elle expliqué. «Les résultats des élections, ajoute Hanoune, «sont faits, on dirait pour faire désespérer le peuple et lui faire détester les partis politiques». Mais la conférencière juge que les locales ont tracé (d'une manière artificielle) «une nouvelle carte politique» qui mérite un examen approfondi. La SG du PT sur un ton pessimiste évoque «des lendemains incertains» avant d'annoncer une réunion dans les prochains jours du bureau politique de son parti pour « apprécier la nouvelle situation et décider de la nature des actions politiques à mener».