La reconnaissance implicite d'un Etat palestinien obtenue à l'Onu par Mahmoud Abbas et le récent conflit dans la bande de Ghaza entre le Hamas et Israël s'inscrivent dans une seule et même stratégie de renforcement de la position palestinienne, juge Khaled Méchaal dans une interview à Reuters. Pour le chef du Hamas, la trêve qui a mis fin au conflit dans la bande de Ghaza a été conclue selon les termes fixés par le mouvement islamiste, qui a profité de cette séquence pour sortir de son isolement diplomatique. Cela crée un nouveau contexte favorable à une réconciliation avec le Fatah de Mahmoud Abbas, qui contrôle pour sa part la Cisjordanie, pense Khaled Méchaal. Il en veut pour preuve le contraste entre la déception perceptible en Israël et les scènes de liesse dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie à l'annonce de cette trêve. "Pour la première fois, un cessez-le-feu a été conclu aux conditions posées par le Hamas et cela en présence des Américains", déclare Khaled Méchaal. Le chef du Hamas a vigoureusement soutenu l'initiative de Mahmoud Abbas aux Nations unies, où le président de l'Autorité palestinienne a obtenu jeudi un statut d'Etat observateur. Au-delà du succès diplomatique, cette reconnaissance implicite d'un Etat palestinien favorise "l'unification des efforts nationaux palestiniens" dans le cadre du processus de réconciliation avec le Fatah, souligne Khaled Méchaal. La reconnaissance implicite d'un Etat palestinien obtenue à l'Onu par Mahmoud Abbas et le récent conflit dans la bande de Ghaza entre le Hamas et Israël s'inscrivent dans une seule et même stratégie de renforcement de la position palestinienne, juge Khaled Méchaal dans une interview à Reuters. Pour le chef du Hamas, la trêve qui a mis fin au conflit dans la bande de Ghaza a été conclue selon les termes fixés par le mouvement islamiste, qui a profité de cette séquence pour sortir de son isolement diplomatique. Cela crée un nouveau contexte favorable à une réconciliation avec le Fatah de Mahmoud Abbas, qui contrôle pour sa part la Cisjordanie, pense Khaled Méchaal. Il en veut pour preuve le contraste entre la déception perceptible en Israël et les scènes de liesse dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie à l'annonce de cette trêve. "Pour la première fois, un cessez-le-feu a été conclu aux conditions posées par le Hamas et cela en présence des Américains", déclare Khaled Méchaal. Le chef du Hamas a vigoureusement soutenu l'initiative de Mahmoud Abbas aux Nations unies, où le président de l'Autorité palestinienne a obtenu jeudi un statut d'Etat observateur. Au-delà du succès diplomatique, cette reconnaissance implicite d'un Etat palestinien favorise "l'unification des efforts nationaux palestiniens" dans le cadre du processus de réconciliation avec le Fatah, souligne Khaled Méchaal.