La trêve aura été de courte durée. Trois mois après la rentrée sociale, le front social commence à bouger. Des grèves sont en effet annoncées ça et là. Des mouvements de protestation qui devraient toucher plusieurs secteurs d'activités. Des syndicats de la Santé publique et de la Fonction publique sont montés au créneau pour dire haut et fort leur mécontentement. La trêve aura été de courte durée. Trois mois après la rentrée sociale, le front social commence à bouger. Des grèves sont en effet annoncées ça et là. Des mouvements de protestation qui devraient toucher plusieurs secteurs d'activités. Des syndicats de la Santé publique et de la Fonction publique sont montés au créneau pour dire haut et fort leur mécontentement. Dans le secteur de la santé publique, et alors que c'est le corps médical qui était plutôt attendu, ce sont finalement les paramédicaux qui montent au front. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a ainsi décidé de renouer avec la protesta. Une grève de trois jours sera initiée à partir du 24 décembre. Une action de protestation qui ne manquera certainement pas de paralyser les hôpitaux. Le Conseil national de ce syndicat pointe un doigt accusateur en direction de la tutelle. Dans le communiqué rendu public le SAP « s'insurge contre l'amalgame entretenu dans le chevauchement de la corporation entre deux statuts compliquant de manière délibérée toute projection ». En outre le syndicat dénonce aussi « la persécution que continuent à exercer en toute impunité certains gestionnaires à l'instar des graves dépassements signalés dans les wilayas de Khenchela et Ghardaïa et pour lesquels des actions seront engagées ». Les paramédicaux renouent ainsi avec les actions de protestation. Le SAP a, pour rappel, initié plusieurs grèves illimitées en 2011 notamment pour revendiquer un statut particulier. Les paramédicaux ont aussi revendiqué, à l'époque, leur classification dans la catégorie 11 A, l'intégration de la formation paramédicale dans le système LMD (Licence-master-doctorat) et la réintégration de quelques paramédicaux suspendus pour avoir participé au mouvement de protestation. Les praticiens et les praticiens spécialistes de la santé publique risquent fort bien de leur emboîter le pas dans les prochains jours. Le SNPSP et le SNPSSP ont déjà affiché leur mécontentement et ces deux syndicats n'attendent que le feu vert de leurs conseils nationaux respectifs pour passer à l'action. Du pain sur la planche pour Abdelaziz Ziari, le ministre de la Santé, qui fera face ainsi à sa première vraie épreuve depuis qu'il a été désigné à la tête de ce département ministériel. Cette colère touche aussi le secteur de la Fonction publique national qui vient d'annoncer son intention de passer à l'action. Les fonctionnaires comptent, à l'appel du syndicat affilié au Snapap, tenir un sit in d'abord devant les directions des affaires sociales des 48 wilayas avant d'entamer une grève illimitée. Le syndicat revendique notamment la révision de leur statut particulier. Il faut dire qu'en plus des paramédicaux et des fonctionnaires de la solidarité nationale d'autres catégories font montre de leur mécontentement, comme c'est le cas dans le secteur de l'éducation nationale. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) vient en effet de mette en avant certaines revendications qu n'ont pas, pour l'heure, été satisfaites par la tutelle. Le communiqué du Cnapest laisse clairement entendre que le retour à la protesta n'est pas à écarter au cas où le département de Abdelatif Baba Ahmed ne repondrait pas favorablement aux doléances du syndicat. Dans le secteur de la santé publique, et alors que c'est le corps médical qui était plutôt attendu, ce sont finalement les paramédicaux qui montent au front. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a ainsi décidé de renouer avec la protesta. Une grève de trois jours sera initiée à partir du 24 décembre. Une action de protestation qui ne manquera certainement pas de paralyser les hôpitaux. Le Conseil national de ce syndicat pointe un doigt accusateur en direction de la tutelle. Dans le communiqué rendu public le SAP « s'insurge contre l'amalgame entretenu dans le chevauchement de la corporation entre deux statuts compliquant de manière délibérée toute projection ». En outre le syndicat dénonce aussi « la persécution que continuent à exercer en toute impunité certains gestionnaires à l'instar des graves dépassements signalés dans les wilayas de Khenchela et Ghardaïa et pour lesquels des actions seront engagées ». Les paramédicaux renouent ainsi avec les actions de protestation. Le SAP a, pour rappel, initié plusieurs grèves illimitées en 2011 notamment pour revendiquer un statut particulier. Les paramédicaux ont aussi revendiqué, à l'époque, leur classification dans la catégorie 11 A, l'intégration de la formation paramédicale dans le système LMD (Licence-master-doctorat) et la réintégration de quelques paramédicaux suspendus pour avoir participé au mouvement de protestation. Les praticiens et les praticiens spécialistes de la santé publique risquent fort bien de leur emboîter le pas dans les prochains jours. Le SNPSP et le SNPSSP ont déjà affiché leur mécontentement et ces deux syndicats n'attendent que le feu vert de leurs conseils nationaux respectifs pour passer à l'action. Du pain sur la planche pour Abdelaziz Ziari, le ministre de la Santé, qui fera face ainsi à sa première vraie épreuve depuis qu'il a été désigné à la tête de ce département ministériel. Cette colère touche aussi le secteur de la Fonction publique national qui vient d'annoncer son intention de passer à l'action. Les fonctionnaires comptent, à l'appel du syndicat affilié au Snapap, tenir un sit in d'abord devant les directions des affaires sociales des 48 wilayas avant d'entamer une grève illimitée. Le syndicat revendique notamment la révision de leur statut particulier. Il faut dire qu'en plus des paramédicaux et des fonctionnaires de la solidarité nationale d'autres catégories font montre de leur mécontentement, comme c'est le cas dans le secteur de l'éducation nationale. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) vient en effet de mette en avant certaines revendications qu n'ont pas, pour l'heure, été satisfaites par la tutelle. Le communiqué du Cnapest laisse clairement entendre que le retour à la protesta n'est pas à écarter au cas où le département de Abdelatif Baba Ahmed ne repondrait pas favorablement aux doléances du syndicat.