Mario Monti réfléchit à son avenir politique au lendemain de sa démission mais une source proche du président sortant du Conseil italien a estimé samedi peu probable qu'il s'engage rapidement dans la campagne pour les législatives de février. Le président Giorgio Napolitano a reçu samedi les représentants des principaux partis et devait dissoudre dans la journée le Parlement, avant d'appeler à des élections pour le 24 février. Mario Monti a démissionné vendredi après le vote du budget 2013 par les deux chambres du Parlement, comme il l'avait promis, après 13 mois passés à la tête du gouvernement. Plusieurs journaux italiens avaient rapporté mercredi, sans donner de sources précises, que Mario Monti était prêt à soutenir une nouvelle formation centriste créée par le président du groupe Ferrari, Luca Cordero di Montezemolo, qui souhaite voir le président du Conseil sortant rester au palais Chigi. Les sondages placent néanmoins une éventuelle candidature de Mario Monti en troisième ou quatrième place dans les intentions de vote, loin derrière le Parti démocrate (PD, centre gauche), grand favori des élections. Mario Monti va lui même s'exprimer dimanche lors d'une conférence de presse, mais la source a précisé qu'il devrait se contenter de dresser la liste des réformes déjà menées et de celles qui restent à engager. Soutien de l'UE Les principaux journaux italiens ont également affirmé, samedi, qu'une candidature était improbable, en particulier parce que Mario Monti ne serait pas convaincu par les formations centristes qui le courtisent. Certains observateurs n'excluent toutefois pas que le 'Professore" puisse décider de revenir sur la scène politique plus tard dans la campagne, si les sondages se font plus cléments. Alors que plusieurs dirigeants de l'UE, dont la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont demandé à l'Italie de continuer les réformes engagées par Mario Monti, un sondage de l'institut SWG a montré cette semaine que 61% des électeurs souhaitaient que le chef du gouvernement sortant ne soit pas candidat. Les deux principaux partis, le PD et le Peuple de la liberté (PDL, centre droit) de l'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi, ont publiquement estimé que Mario Monti ne devrait pas participer aux élections. "Aujourd'hui, l'expérience d'un gouvernement de technocrates s'achève, et il faut espérer qu'une telle suspension de la démocratie ne se reproduise jamais", a déclaré, de son côté, Silvio Berlusconi, largement distancé dans les sondages, vendredi, peu après l'annonce de la démission de Mario Monti. Mario Monti réfléchit à son avenir politique au lendemain de sa démission mais une source proche du président sortant du Conseil italien a estimé samedi peu probable qu'il s'engage rapidement dans la campagne pour les législatives de février. Le président Giorgio Napolitano a reçu samedi les représentants des principaux partis et devait dissoudre dans la journée le Parlement, avant d'appeler à des élections pour le 24 février. Mario Monti a démissionné vendredi après le vote du budget 2013 par les deux chambres du Parlement, comme il l'avait promis, après 13 mois passés à la tête du gouvernement. Plusieurs journaux italiens avaient rapporté mercredi, sans donner de sources précises, que Mario Monti était prêt à soutenir une nouvelle formation centriste créée par le président du groupe Ferrari, Luca Cordero di Montezemolo, qui souhaite voir le président du Conseil sortant rester au palais Chigi. Les sondages placent néanmoins une éventuelle candidature de Mario Monti en troisième ou quatrième place dans les intentions de vote, loin derrière le Parti démocrate (PD, centre gauche), grand favori des élections. Mario Monti va lui même s'exprimer dimanche lors d'une conférence de presse, mais la source a précisé qu'il devrait se contenter de dresser la liste des réformes déjà menées et de celles qui restent à engager. Soutien de l'UE Les principaux journaux italiens ont également affirmé, samedi, qu'une candidature était improbable, en particulier parce que Mario Monti ne serait pas convaincu par les formations centristes qui le courtisent. Certains observateurs n'excluent toutefois pas que le 'Professore" puisse décider de revenir sur la scène politique plus tard dans la campagne, si les sondages se font plus cléments. Alors que plusieurs dirigeants de l'UE, dont la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont demandé à l'Italie de continuer les réformes engagées par Mario Monti, un sondage de l'institut SWG a montré cette semaine que 61% des électeurs souhaitaient que le chef du gouvernement sortant ne soit pas candidat. Les deux principaux partis, le PD et le Peuple de la liberté (PDL, centre droit) de l'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi, ont publiquement estimé que Mario Monti ne devrait pas participer aux élections. "Aujourd'hui, l'expérience d'un gouvernement de technocrates s'achève, et il faut espérer qu'une telle suspension de la démocratie ne se reproduise jamais", a déclaré, de son côté, Silvio Berlusconi, largement distancé dans les sondages, vendredi, peu après l'annonce de la démission de Mario Monti.