Les concessionnaires de l'Oref (Office Riadh El-Feth) réunis en coordination sont revenus hier à la charge en interpellant « le Premier ministre Abdelmalek Sellal, afin qu'il intervienne dans le dossier de Riadh El-Feth ». Animant une conférence de presse à Alger, au siège national de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), cette coordination a expliqué qu'elle veut « l'ouverture d'un dialogue pour sauver ce patrimoine historique, touristique, culturel et commercial qu'est l'Oref ». Son président, Smaïl Hariti, qui est aussi directeur du centre des études stratégiques Amel el-Ouma, sollicite une audience auprès du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l'effet de lui exposer la situation qui prévaut sur ce site qui, pour rappel, abrite Maqam echahid (le monument du Martyr). Les concessionnaires se plaignent du diktat qui leur est imposé par le ministère de tutelle qui n'est autre que le département de Khalida Toumi qu'ils rendent responsable de tous leurs maux. Et pour cause, une décision « verbale » leur aurait été transmise par le biais d'une inspectrice dépêchée sur les lieux par le ministère de la Culture leur faisant « interdiction de se désister des locaux au profit de tiers ». Cette mesure prononçait en fait le gel d'une décision qui avait été prise en 2007 par le conseil d'administration de l'Oref. En vertu de cette décision tout commerçant avait la latitude de céder au profit d'une personne tierce le local dont il a la gérance contre le paiement d'une participation versée à l'Office équivalant à 24 mois de loyer. « L'annulation du droit de désistement depuis 3 ans a fait perdre des rentrées d'argent énormes à l'Office » a déploré le conférencier. Aussi les concessionnaires, au nombre d'une centaine environ, revendiquent le rétablissement du droit qui leur permet de se désister des locaux au profit d'acquéreurs qui voudraient se soumettre à la réglementation en vigueur. Les concessionnaires de l'Oref « ont besoin d'être réhabilités dans leur profession, il est pour le moins bizarre que ce site soit géré par le ministère de la Culture » a déploré le conférencier. « Le ministère de la Culture en tant que gestionnaire de l'Office est le seul responsable de la détérioration de l'Oref » juge-t-il. Et d'ajouter « Quand on achète un bien, on a le droit de le céder, conformément à la loi ». Selon Hariti « l'Office de Riadh el Feth, qui est chargé de l'administration du centre commercial n'a pas de prérogatives pour agir d'une manière raisonnée, chaque fois qu'on l'a sollicité, il nous fait savoir qu'il n'a pas les moyens de prendre en charge nos doléances et nous renvoie toujours sur le ministère de tutelle ». Smaïl Hariti a même laissé entendre que « peut-être qu'il y a des parties qui voudraient céder au dinar symbolique ces locaux à des entités bien précises ». Il en veut pour preuve le fait qu' « il n'y a ni propreté ni sécurité à l'Oref, il est devenu, a-t-il ajouté, un cimetière et les touristes l'ont complètement boudé ». L'Oref, selon l'article 2 du décret exécutif du 5 février 1995 portant réaménagement des statuts de l'Oref, est un « établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière ». Les concessionnaires de l'Oref (Office Riadh El-Feth) réunis en coordination sont revenus hier à la charge en interpellant « le Premier ministre Abdelmalek Sellal, afin qu'il intervienne dans le dossier de Riadh El-Feth ». Animant une conférence de presse à Alger, au siège national de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), cette coordination a expliqué qu'elle veut « l'ouverture d'un dialogue pour sauver ce patrimoine historique, touristique, culturel et commercial qu'est l'Oref ». Son président, Smaïl Hariti, qui est aussi directeur du centre des études stratégiques Amel el-Ouma, sollicite une audience auprès du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l'effet de lui exposer la situation qui prévaut sur ce site qui, pour rappel, abrite Maqam echahid (le monument du Martyr). Les concessionnaires se plaignent du diktat qui leur est imposé par le ministère de tutelle qui n'est autre que le département de Khalida Toumi qu'ils rendent responsable de tous leurs maux. Et pour cause, une décision « verbale » leur aurait été transmise par le biais d'une inspectrice dépêchée sur les lieux par le ministère de la Culture leur faisant « interdiction de se désister des locaux au profit de tiers ». Cette mesure prononçait en fait le gel d'une décision qui avait été prise en 2007 par le conseil d'administration de l'Oref. En vertu de cette décision tout commerçant avait la latitude de céder au profit d'une personne tierce le local dont il a la gérance contre le paiement d'une participation versée à l'Office équivalant à 24 mois de loyer. « L'annulation du droit de désistement depuis 3 ans a fait perdre des rentrées d'argent énormes à l'Office » a déploré le conférencier. Aussi les concessionnaires, au nombre d'une centaine environ, revendiquent le rétablissement du droit qui leur permet de se désister des locaux au profit d'acquéreurs qui voudraient se soumettre à la réglementation en vigueur. Les concessionnaires de l'Oref « ont besoin d'être réhabilités dans leur profession, il est pour le moins bizarre que ce site soit géré par le ministère de la Culture » a déploré le conférencier. « Le ministère de la Culture en tant que gestionnaire de l'Office est le seul responsable de la détérioration de l'Oref » juge-t-il. Et d'ajouter « Quand on achète un bien, on a le droit de le céder, conformément à la loi ». Selon Hariti « l'Office de Riadh el Feth, qui est chargé de l'administration du centre commercial n'a pas de prérogatives pour agir d'une manière raisonnée, chaque fois qu'on l'a sollicité, il nous fait savoir qu'il n'a pas les moyens de prendre en charge nos doléances et nous renvoie toujours sur le ministère de tutelle ». Smaïl Hariti a même laissé entendre que « peut-être qu'il y a des parties qui voudraient céder au dinar symbolique ces locaux à des entités bien précises ». Il en veut pour preuve le fait qu' « il n'y a ni propreté ni sécurité à l'Oref, il est devenu, a-t-il ajouté, un cimetière et les touristes l'ont complètement boudé ». L'Oref, selon l'article 2 du décret exécutif du 5 février 1995 portant réaménagement des statuts de l'Oref, est un « établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière ».