Midi Libre : L'année 2012 boucle avec une macrofinance performance juteuse et une microfinance qui peine à décoller... Dr Abdelhak Lamiri : Dans l'absolu la macro finance dépend de la santé des entreprises. Chez nous elle dépend des hydrocarbures. La bonne tenue des prix du pétrole a conféré une bonne santé à la macrofinance. Elle n'est que momentanée le temps de la bonne tenue des prix du fioul. De fait cette macrofinance nous révèle la faiblesse de notre économie, elle est basée sur les hydrocarbures d'ou l'intêret d'aller vers une économie productive et donc d'améliorer la production des entreprises, l'emploi pour que la macroéconomie s'améliore. Il est impérratif qu'elle (macroéconomie) cesse d'etre corrélée à l'activité énergétique . Aujourd'hui l'Algérie s'engage vers un pacte de croissance avec pour mot d'ordre trouver le mécanisme ad hoc pour accélérer la croissance. Dans l'état actuel quel peut être pour vous le bon ! On a de tout temps appelé à la croissance créatrice de production et pour réduire nos importations estimées pour cette années à 50 MDS USD. Théoriquement on peut réduitre la facture de 60 à 70 %. Pour y arriver il suffit d'augmenter le nombre d'entreprises. Aujourd'hui elles sont à 600.000. Pour atteindre nos objectifs il faudrait avoir un million d'entreprises en créant de l'ingénérie pour produire. Un autre événement a marqué la rencontre gouvernement-syndicat-patronat, en l'occurrence la mise sur le devant de la scène économique des PME/PMI et la relance du tissu industriel.. Les opérateurs économiques ont réclamé une politique claire qui se fasse avec moins d'endettement. En clair il demandent qu'il y ait moins de taxation. Faut-il rappeler que nos PME sont les plus taxées au monde. Il faut mettre des mécanismes ad hoc portant sur une réduction de ces taxes, la création des incubateurs, des pépinières... qui se traduisent dans la réalité.Or la nouvelle loi de finances 2013 ne laisse rien filtrer. Elle est identique aux autres et ne donne aucune visibilité, il n'y a aucun allégement fiscal pas plus pour l'endettement. Aujourd'hui l'impératif est-il d'aller vers une multiplication de ces deux secteurs économiques ou plutôt de les réétudier dans le nouveau paysage économique en tenant compte des facteurs inhérents à leur développement (PIB nominal, demande, chômage technique, etc) Il faut les relancer dans les deux secteurs publics et privé pour réduire les importations pour aspirer à l'indépendance, notamment les produits stratégiques. Aujourd'hui nous avons 700.000 entreprises, le but est d'aller vers un million d'entreprises. La croissance est de 2.5%. Ces chiffres comparés aux milliards injectés pour ne produire sont trop faibles. S'agissant du public il faut l'accompagner avec une économie de connaissance qui est le rôle de l'état. Explicitement l'économie de connaissance. Aujourd'hui nous ne possédons pas de doctrine du secteur public appuyée d'une stratégie et d'orientation claire. L'économie de connaissance est celle qui cherche les qualifications et la main d'œuvre voulue en les créant quand il le faut. Sommairement il faut identifier les entreprises stratégiques que l'état devra gérer. Les déclarations du gouverneur de la BA précisent la solidité de notre position financière à moyen et long termes soutenue par le "retour à l'équilibre macroéconomique qui s'est accompagné d'un développement de l'épargne nationale. Toutefois lorsque l'on suit l'info financière, les chiffres avancés par le département Djoudi sur le déficit budgétaire enregistré durant les neuf mois de l'année en cours ne prête-t-il pas à confusion ? Aujourd'hui le budget se fait avec un prix du baril fixé à 111 dollars demain. Demain si le baril passe à 80 dollars cela se traduira par un déséquilibre qui se répercutera sur notre économie. Pour l'équilibre l'on aura recours au FRR mais pour un temps limité. D'où l'intérêt d'aller vers une véritable stratégie tant que les prix du brut sont au dessus de la barre des 100 dollars. Dans le moyen terme les Etats-Unis vont devenir un exportateur net du brut les prévisions les plus probantes sont un effondrement des prix. Cette décennie est celle de la dernière chance de nous titrer d'affaire et nous placer en dehors de la sphère des pays sous-développés. Concrètement lorsque l'on tient compte des déclarations du Premier ministre, lors de la rencontre Gouvernement-Patronat-Syndicat, qui précisent que l'impératif est de créer définitivement un climat de confiance entre ceux chargés de créer la croissance et ceux en charg de veiller à la gouvernance de ce pays, quid de la confiance ? Il faut dire qu'à la suite de cette rencontre c'est un véritable optimisme qui a regagné la sphère des opérateurs économiques. C'est le Premier ministre le plus pragmatique, maintenant pour garder cette confiance et ce crédit il faut continuer à aller vers la concertation pour dégager des mécanismes et créer des entreprises en veillant à leur management. Midi Libre : L'année 2012 boucle avec une macrofinance performance juteuse et une microfinance qui peine à décoller... Dr Abdelhak Lamiri : Dans l'absolu la macro finance dépend de la santé des entreprises. Chez nous elle dépend des hydrocarbures. La bonne tenue des prix du pétrole a conféré une bonne santé à la macrofinance. Elle n'est que momentanée le temps de la bonne tenue des prix du fioul. De fait cette macrofinance nous révèle la faiblesse de notre économie, elle est basée sur les hydrocarbures d'ou l'intêret d'aller vers une économie productive et donc d'améliorer la production des entreprises, l'emploi pour que la macroéconomie s'améliore. Il est impérratif qu'elle (macroéconomie) cesse d'etre corrélée à l'activité énergétique . Aujourd'hui l'Algérie s'engage vers un pacte de croissance avec pour mot d'ordre trouver le mécanisme ad hoc pour accélérer la croissance. Dans l'état actuel quel peut être pour vous le bon ! On a de tout temps appelé à la croissance créatrice de production et pour réduire nos importations estimées pour cette années à 50 MDS USD. Théoriquement on peut réduitre la facture de 60 à 70 %. Pour y arriver il suffit d'augmenter le nombre d'entreprises. Aujourd'hui elles sont à 600.000. Pour atteindre nos objectifs il faudrait avoir un million d'entreprises en créant de l'ingénérie pour produire. Un autre événement a marqué la rencontre gouvernement-syndicat-patronat, en l'occurrence la mise sur le devant de la scène économique des PME/PMI et la relance du tissu industriel.. Les opérateurs économiques ont réclamé une politique claire qui se fasse avec moins d'endettement. En clair il demandent qu'il y ait moins de taxation. Faut-il rappeler que nos PME sont les plus taxées au monde. Il faut mettre des mécanismes ad hoc portant sur une réduction de ces taxes, la création des incubateurs, des pépinières... qui se traduisent dans la réalité.Or la nouvelle loi de finances 2013 ne laisse rien filtrer. Elle est identique aux autres et ne donne aucune visibilité, il n'y a aucun allégement fiscal pas plus pour l'endettement. Aujourd'hui l'impératif est-il d'aller vers une multiplication de ces deux secteurs économiques ou plutôt de les réétudier dans le nouveau paysage économique en tenant compte des facteurs inhérents à leur développement (PIB nominal, demande, chômage technique, etc) Il faut les relancer dans les deux secteurs publics et privé pour réduire les importations pour aspirer à l'indépendance, notamment les produits stratégiques. Aujourd'hui nous avons 700.000 entreprises, le but est d'aller vers un million d'entreprises. La croissance est de 2.5%. Ces chiffres comparés aux milliards injectés pour ne produire sont trop faibles. S'agissant du public il faut l'accompagner avec une économie de connaissance qui est le rôle de l'état. Explicitement l'économie de connaissance. Aujourd'hui nous ne possédons pas de doctrine du secteur public appuyée d'une stratégie et d'orientation claire. L'économie de connaissance est celle qui cherche les qualifications et la main d'œuvre voulue en les créant quand il le faut. Sommairement il faut identifier les entreprises stratégiques que l'état devra gérer. Les déclarations du gouverneur de la BA précisent la solidité de notre position financière à moyen et long termes soutenue par le "retour à l'équilibre macroéconomique qui s'est accompagné d'un développement de l'épargne nationale. Toutefois lorsque l'on suit l'info financière, les chiffres avancés par le département Djoudi sur le déficit budgétaire enregistré durant les neuf mois de l'année en cours ne prête-t-il pas à confusion ? Aujourd'hui le budget se fait avec un prix du baril fixé à 111 dollars demain. Demain si le baril passe à 80 dollars cela se traduira par un déséquilibre qui se répercutera sur notre économie. Pour l'équilibre l'on aura recours au FRR mais pour un temps limité. D'où l'intérêt d'aller vers une véritable stratégie tant que les prix du brut sont au dessus de la barre des 100 dollars. Dans le moyen terme les Etats-Unis vont devenir un exportateur net du brut les prévisions les plus probantes sont un effondrement des prix. Cette décennie est celle de la dernière chance de nous titrer d'affaire et nous placer en dehors de la sphère des pays sous-développés. Concrètement lorsque l'on tient compte des déclarations du Premier ministre, lors de la rencontre Gouvernement-Patronat-Syndicat, qui précisent que l'impératif est de créer définitivement un climat de confiance entre ceux chargés de créer la croissance et ceux en charg de veiller à la gouvernance de ce pays, quid de la confiance ? Il faut dire qu'à la suite de cette rencontre c'est un véritable optimisme qui a regagné la sphère des opérateurs économiques. C'est le Premier ministre le plus pragmatique, maintenant pour garder cette confiance et ce crédit il faut continuer à aller vers la concertation pour dégager des mécanismes et créer des entreprises en veillant à leur management.